AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Ming Chen (29)


Jīvaka jouit aussi du titre mythique de céleste roi des médecins (tianzhi yiwang 天之醫王). Dans le Soutra exposé par le Bouddha sur la prédestination de la fille du Prunier (Fo shuo nainü qiyu yinyuan jing 佛說 柰女祇域因缘經) qui rapporte une de ses cures, on trouve ce passage : « À sa naissance, Jīvaka tenait dans son poing des aiguilles et des remèdes. Il renonça à son rang de noblesse et aux honneurs pour devenir médecin et se consacra entièrement à sauver la vie des gens. Il fut un céleste roi des médecins, n’est-ce pas là un titre qui lui convient à merveille ? » 29 Celui-ci le place au-dessus des rois de la médecine et en fait un dieu. Dans l’école ésotérique, sa position est encore plus élevée, car il est vénéré comme « être d’éveil roi des médecins » (yiwang pusa 醫王菩薩).
Commenter  J’apprécie          00
12 Cf. Bhaiṣagācārya, G.M. (ed.), The History of Indian Medicine: Containing Notices, Biographical and Bibliographical, of the Āyurvedic Physicians and their Works on Medicine: From the Earliest Ages to the Present Time, vol. III, Calcutta: University of Calcutta, 1929, p. 681-744 ; Anton von Schiefner, Tibetan Tales derived from Indian Sources, translated from the Tibetan of the Kah Gyur; translated from German into English by W.R.S. Ralston (originally published 1906), 2nd ed., Bibliotheca Indo-Buddhica n° 52, Delhi: Sri Satguru Publications, 1906/1988.
Commenter  J’apprécie          00
Dans les soutras bouddhiques traduits en chinois et ceux du canon pāli transmis dans le Sud, aucun élément ne permet de reconstituer le processus d’attribution du titre de roi des médecins à Jīvaka. En revanche, les sources tibétaines en ont conservé une indication. Il y est rapporté qu’il obtint le titre grâce à sa sagesse, à son dévouement et à sa technique médicale hors du commun. Les rois Bimbisāra et Ajātaśatru eux-mêmes lui auraient conféré trois fois ce titre lors de cérémonies
Commenter  J’apprécie          00
11 Dans le Fo shuo nainü Qiyu yinyuan jing 佛說柰女祇域因緣經 (Soutra exposé par le Bouddha sur les causes et conditions de la fille du prunier), traduit par An Shigao (ap. 148), il est dit : « À sa naissance, le fils avait dans sa main un sac à aiguilles et à médicaments. Un adepte laïque dit : “Ce prince qui tient dans ses mains des instruments médicaux sera certainement un roi des médecins”. », T. 553, vol. 14, p. 897b. Dans le Fo shuo nainü Qipo jing 佛說柰女耆婆經 (Soutra de Jīvaka et de la fille du prunier, exposé par le Bouddha), aussi traduit par An Shigao 安世高 (ap. 148), il est écrit : « La nonne avait accouché d’un garçon. Il naquit avec un sac d’aiguilles et de médicaments dans ses bras. Un adepte laïque dit : “Ce prince qui tient dans ses mains des instruments médicaux sera certainement un roi
des médecins. Il se nommera Jīvaka.” », T. 554, vol. 14, p. 902b.
Commenter  J’apprécie          00
Aussi les soutras bouddhiques emploientils fréquemment une métaphore de médecine, comme : « L’Ainsi-venu
excelle à déterminer les circonstances d’une maladie et à la soigner. Tel un bon médecin, il donne le remède approprié. » 6
L’enseignement du Bouddha a été comparé à l’antidote (agada), capable de neutraliser le poison chez tous les êtres. Le Bouddha est le « roi des médecins tout
compatissant » et sa loi est un « bon remède de sagesse suprême » pour « traiter et guérir la douleur de tous les êtres »
Commenter  J’apprécie          00
1. Sources d’origine indienne sur le titre de roi des médecins
Nous avons d’abord recherché l’origine du titre de roi des médecins dans les sources du bouddhisme, doctrine qui accorde une importance primordiale à la compassion et vise à guérir les maladies du corps et de l’esprit pour améliorer la vie personnelle. Des liens étroits existent entre la médecine et la doctrine du karma selon laquelle chacun de nos actes entraîne une bonne ou une mauvaise rétribution. Aussi les documents du bouddhisme indien apportent-ils maintes informations dans le domaine de la médecine.
Commenter  J’apprécie          00
Si ce titre « roi des médecins » apparaît dans les soutras bouddhiques dès l’époque des Han, il n’est pas attesté avant les Tang dans la littérature médicale chinoise et aucun personnage de l’histoire de la médecine chinoise n’a eu, avant cette époque, l’honneur de recevoir ce titre prestigieux. Il apparaît cependant dans deux manuscrits découverts à Dunhuang, deux versions du Traité des cinq viscères de Zhang Zhongjing (Zhang Zhongjing wuzang lun 張仲景五藏論). Quelle en est l’origine et comment s’est-il diffusé ? Le présent article s’efforce de répondre à ces questions ;
Commenter  J’apprécie          00
Les recherches récentes sur les manuscrits médicaux de Dunhuang ont obligé les spécialistes à admettre l’importance des liens entre les médecines chinoise et indienne dans l’Antiquité 2 . Des travaux ont déjà été consacrés aux médicaments, aux ordonnances et aux traitements thérapeutiques. Mais les études sur la théorie médicale restent rares et celles qui s’efforcent de clarifier les mots clefs de la culture médicale le sont encore plus.
Commenter  J’apprécie          00
The King among physicians in Dunhuang medical manuscripts:
An Indian title in medieval China The title “King among physicians” (yiwang 醫王), which appears in Buddhist writings, is often associated with Jīvaka, the Buddha’s physician. In Dunhuang manuscripts, four versions of the Treatise of the Five Viscera by Zhang Zhongjing mention it. But the title does not appear in Chinese medical writings before the Tang dynasty. The present article discusses the origin and the meaning of this title in Dunhuang manuscripts as well as its use and evolution in other documents. It also describes the relationships between the medical cultures of ancient China and India.

敦煌醫學手稿中的醫王: 中國中古時代的一個梵文頭銜
陳明 (戴思博譯)
醫王這個頭銜出現在佛經裡,並且經常與耆婆(Jīvaka)連在一起。敦
煌醫學手稿中,有四部張仲景的《五藏論》裡面出現這個詞。但是
該頭銜並不存在於唐之前的醫學文獻裡。本文討論敦煌文獻裡醫王
的來源及其涵義,以及該詞在其他文獻中的用法和演變。文章也描
述中印之間醫學文化的關係。
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ming Chen (17)Voir plus

Quiz Voir plus

Vrai ou faux ? (trop facile)

Le coeur d'une crevette est logé dans sa tête.

Vrai
Faux

11 questions
1265 lecteurs ont répondu
Thèmes : Devinettes et énigmes , humour belge , méduse , mésolithiqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *}