Ma peau nue, laiteuse et éclatante, comme les restants d’un pelage d’hiver, illumine la forêt. Sauvage, je secoue mes cheveux. Mes poils se dressent. Pendant un instant, je me sens entière : j’appartiens à l’île, en phase avec ses marées, plus aucune fente, délivrée de toute attache possible. Une renaissance.