Je plaisais à cet homme qui m’attirait. Je pensais que peut-être je recherchais en lui un père de substitution, qu’il m’avait sauvée et que j’éprouvais pour lui une grande reconnaissance. J’étais perdue dans ce monde de haine et il devenait ma planche de salut. Étais-je subjuguée par sa puissance, par son argent ? Je lui disais mon prénom et il déclara qu’il était plein de charme. Enfin, il me demanda d’écouter calmement ce qu’il avait à dire. Sa voix était grave et nuancée. J’avais l’impression qu’il éprouvait une grande inquiétude.