Il y a donc maldonne à l'origine même des droits de l'homme. Ils sont octroyés, alors que dans la conception révolutionnaire d'origine, ces droits devaient être conquis. Cette différence est fondamentale : les citoyens doivent s'assembler pour définir et déclarer leurs droits. Or aujourd'hui, ces droits inscrits dans le texte de 1789 puis dans la constitution Américaine, et enfin au sein de la déclaration universelle, sont accordés par le pouvoir. Ce n'est pas l'esprit des droits de l'homme. L'individu n'est alors qu'un sujet, il n'est plus un citoyen qui exerce sa liberté.