Moussa Lebkiri

extrait du spectacle "Le jardin des roses et d es soupirs" écrit et conté par Moussa Lebkiri en ouverture du festival de salon de Provence.

Oui, pour mon plus grand malheur, j'ai épousé deux femmes. A l'une est consacrée une nuit, à l'autre la nuit suivante. Quand la première est contente de moi, la seconde se fâche et me bât. Ô, mon maître qu'une seule épouse te suffise car elle vaut dans un lit une armée entière de soldats.


(dans "Histoire d'Hamdouna et de Bouhloul")

El mektoub! il est arrivé ce qui devait arriver car il n'est de cage de femme qui ne porte inscrit à son ouverture le nom de l'oiseau qui doit y entrer, que cela soit permis ou défendu, qu'il y ait amour ou haine.


(dans "Pot de cruche contre robe dorée")

Appréciez hommes, combien sont subtiles les ruses des femmes et nul ne peut imaginer ce dont elles sont capables pour arriver à leur fin. Elles ont à leur disposition quantité de roublardises. Tiens, elles réussiraient à faire grimper un éléphant sur le dos d'une fourmi et trouveraient le moyen de le faire bourriquer !


(dans "Fidèle et fidélité des amants comme chien et chatte")

Mes frères, mes frères, en conclusion, le sexe de la femme n'est-il pas une prison dont la détention pour le membre est un délice ? Et l'homme, un récidiviste d'amour.


(dans "Ce que les hommes disent des femmes dès qu'elles ont le dos tourné")

Aime-moi, ô mon amant. Enfonce-toi de toute ta longueur et de toute ta force. Ne bouge plus, si bouge, danse, danse au fond de mon ventre. Ô, que c'est bon et merveilleux. Que je suis heureuse de sentir que ton membre et ma vulve ne forme plus qu'une seule chair. Ce vagin qui chante, cherche l'homme capable d'accorder son instrument au chant de ses râles.


(dans "Mmmmm frotte-moi encore")

Ô femmes des hamams si l'homme se doit d'avoir le sexe dur, nous revendiquons également qu'il ait le coeur tendre, l'âme apte à émouvoir et que les larmes ne doivent pas seulement couler de son membre mais aussi de ses yeux.


(dans "Ce que les femmes disent")

Apprends, ô vizir, mais Dieu est plus savant que nous ! que toute science peut être mauvaise mais l'ignorance l'est encore davantage.

(dans "A la cours du vizir ignorant")