Beyrouth… Ville des possibles et des rencontres, ville d’Orient et d’Occident… Quand le glacis citadin s’éveille, quand les corps avancent, vacillent, on voit enfin surgir Beyrouth. Quelque chose de déchiré, d’abrupt en même temps que d’évanescent et de profondément libre. Violence et légèreté…
La femme est l’égale de l’homme. Il n’y a pas de hiérarchie entre les êtres humains. Ils sont complémentaires. Ils s’équilibrent. Et si la femme s’instruit, acquiert connaissance et expériences, il n’y a pas de raison qu’elle ne surpasse pas l’homme.
Beyrouth vibre de liberté de pensée (ou de comportement), ne serait-ce que par rapport à son environnement régional, mais il faut tout de même conserver une certaine moralité. Pas de bécots en public ! Quant à vivre ensemble sans alliances…
Un homme, tu dois l’attirer, lui montrer que tu es réceptive par de tout petits détails. Mais ne prends jamais les devants ! C’est à lui que revient le travail d’approche. C’est à lui de te conquérir. Autrement, tu prends le risque d’être assimilée à une gourgandine.
Séductrice, la Libanaise ? Jusqu’à la moelle, jusqu’au tréfonds de son âme. Pas une seconde de sa vie où elle ne soit en représentation, sur le qui-vive, prête à piéger le premier quidam venu dans ses filets. C’est une seconde nature, comme l’air qu’on respire.
La blondeur, cet idéal masculin dans une société où le vernis occidental sert de camouflage à la pression patriarcale, n’est pas un sujet de franche rigolade.