Les livres sur le quotidien des femmes libanaises sont rares. Est d'abord évoqué la mode, la beauté et la coiffure dans un pays où les hommes s'exilent en masse pour trouver une meilleure situation professionnelle et financière. Les places sont chères et certaines sont prêtes à tout jusqu'à l'overdose de chirurgie plastique. Y est décrit avec beaucoup de lucidité l'absence criante des femmes en politiques, les différentes religions, le mariage et le divorce. Tout en sachant qu'il est impossible de vivre en couple hors-mariage au Liban, la vie professionnelle des femmes et leurs salaires pas mirobolants, la famille, leur vie de mère. Un livre intéressant.
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souvenirs "pimpants" de cette collection (j'ai lu Les Pintades à Téhéran et à Paris) qui sur un ton léger et humoristique croque les travers et gentils défauts et autres secrets bien gardés (enfin on le croit) des dames de ces capitales... Pour avoir vécu 2 ans à Beyrouth, j'y ai retrouvé (et parfois mieux compris) quelques scènes vécues ! A lire avant de partir (même si ça date déjà de 2009 : pour le carnet d'adresses ....)
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Beyrouth… Ville des possibles et des rencontres, ville d’Orient et d’Occident… Quand le glacis citadin s’éveille, quand les corps avancent, vacillent, on voit enfin surgir Beyrouth. Quelque chose de déchiré, d’abrupt en même temps que d’évanescent et de profondément libre. Violence et légèreté…
La femme est l’égale de l’homme. Il n’y a pas de hiérarchie entre les êtres humains. Ils sont complémentaires. Ils s’équilibrent. Et si la femme s’instruit, acquiert connaissance et expériences, il n’y a pas de raison qu’elle ne surpasse pas l’homme.
Ici, l’hymen reste un symbole important. Alors, si cela peut faciliter la vie d’une femme de se le faire recoudre…
Un homme, tu dois l’attirer, lui montrer que tu es réceptive par de tout petits détails. Mais ne prends jamais les devants ! C’est à lui que revient le travail d’approche. C’est à lui de te conquérir. Autrement, tu prends le risque d’être assimilée à une gourgandine.
Séductrice, la Libanaise ? Jusqu’à la moelle, jusqu’au tréfonds de son âme. Pas une seconde de sa vie où elle ne soit en représentation, sur le qui-vive, prête à piéger le premier quidam venu dans ses filets. C’est une seconde nature, comme l’air qu’on respire.
Zawaq Wine Guide on LBC | Muriel Rozelier and Diana Salameh