— Des siècles de chants, de poèmes et de héros. Et nous, quand est-ce que nous avons été les héroïnes ? Quand est-ce que notre tour viendra ?
— Alors c’est ce que tu essayes d’être, une héroïne ?
Pandore avait ri.
— Non, c’est trop tard pour moi. Je serai à jamais Pandore, Porteuse de maux. Mais peut-être que d’autres, plus tard, pourront prendre la place qui nous a été si longtemps refusée.
La peur est essentielle, c'est elle qui t'empêche de prendre des risques inconsidérés, et c'est aussi elle qui te pousse à te dépasser. Le plus important, c'est de ne pas laisser cette peur te paralyser. Chacun rencontre la peur plusieurs fois dans sa vie, le tout est de savoir quand elle protège et quand elle empêche d'avancer.
Peut-être que l’Olympe avait besoin d’elles, que l’Olympe avait besoin de monstres, et non plus de héros.
Ils chantent les louanges des hommes comme Orphée, Thésée ou Héraclès, qui avaient pénétré dans les Enfers et en étaient ressortis vivants. Mais qu'en était-il de Perséphone ? Celle qui non seulement entra dans le monde souterrain, mais en devint aussi la reine ?
C’est l’avantage d’être au cœur d’un mythe : mon histoire me précède toujours où que j’aille. Qu’ils essayent de nous attaquer s’ils le veulent, nous verrons bien qui seront les perdants.
Ils la disaient victime. Victime de qui ? D'un homme qui l'avait aimée et lui avait offert un endroit à elle ? D'une mère trop protectrice qui la forçait à remonter sur terre une fois par an ? Ou d'un monde qui ne lui laissait aucune place pour être plus d'une chose à la fois ?
L’anxiété est silencieuse, elle s’insinue en toi avec calme. Tu dois crier plus fort qu’elle.
D'après lui, les femmes qui viennent ici sont dangereuses et ont quelque chose à cacher.
Pas étonnant. Même lorsqu'elles cherchent à se protéger, les femmes sont toujours coupables de quelque chose, selon certains.
On la considérait comme un cadeau, un prix, une malédiction. Jamais comme une personne à part entière.
Car si l'on ne peut jamais blâmer les dieux, on peut toujours blâmer les femmes
On la considérait comme un cadeau, un prix, une malédiction. Jamais comme une personne à part entière.
Car si l'on ne peut jamais blâmer les dieux, on peut toujours blâmer les femmes.