Nadine Diamant

Ce livre m'a été envoyé dans le cadre de l'opération Masse Critique.



Je n'ai pas été du tout sensible, pas tellement par rapport à l'histoire, mais plutôt par rapport au style et au vocabulaire utilisés par l'auteure.



Et pourtant, en 4ème de couverture, le prologue est prometteur :

"Comment reprendre goût à la vie quand on a été profondément meurtri ? L'imaginaire, l'amour et l'humour ouvrent-ils les portes sur un monde meilleur ?"



Des questions restées sans réponse pour moi...

Roman vite lu, Les Bénéfices du hasard, c’est l’histoire d’un couple marié qui subit l’érosion du temps. Les dialogues entre le mari et la femme ne sont que critiques et reproches mutuels, des dialogues aiguisés, drôles parfois… même si fondamentalement, ils sonnent le glas de la tendresse qui semble avoir pris la fuite chez ce couple somme toute assez ordinaire.

La sexualité est le fil conducteur de ce roman. Elle fait valser les personnages et leurs émotions au rythme de son absence, sa présence, sa disparition ou son retour.

Lili souffre de l’absence de tendresse de son mari et elle donnerait beaucoup pour susciter de nouveau le désir de son mari et ainsi insuffler un peu d’oxygène à leur mariage. Il y a une vraie souffrance chez cette femme délaissée.

Ricky, son mari donc, est un homme relativement éteint. La quatrième de couverture annonce un secret douloureux que cet homme porte en lui et laisse donc penser que ce secret va prendre une place importante dans l’histoire. Ce n’est pas tout à fait exact…

Ricky va -par les Bénéfices du hasard justement- rencontrer Mariana qui va lui apporter la fougue, l’énergie du renouveau en devenant sa maîtresse et le conduire toujours par hasard à se libérer de son douloureux souvenir.

Dans ce roman, en tant que lectrice, j’ai eu l’impression qu’on m’entraînait partout et nulle part à la fois. C’est avec une impression très mitigée que je referme ce livre. Il y a pourtant de bons ingrédients, une histoire et des personnages intéressants, un secret qui se révèle. Je note aussi un style vraiment élégant de l’auteur, un travail d’écriture assez remarquable ainsi qu’un humour subtil et bien placé.

Néanmoins, le dénouement m’a laissée sur ma faim. Le secret se révèle doucement au fil de la lecture, il n’y a donc pas vraiment de surprise et l’histoire pour moi reste en plan.

Peut-être est-ce une volonté de l’auteur de proposer ainsi à son lecteur d’imaginer ce qu’il voudra sur la suite des aventures de ses personnages… mais il m’a manqué de la profondeur, de la consistance. Malheureusement donc, ce sera une lecture vite oubliée en ce qui me concerne.

Je suis contente d'avoir pu découvrir ce roman et l'auteure. Cette dernière a un style qui m'a beaucoup plu. Des petites phrases qui ont l'air de rien mais, qui nous font marquer une pause dans le roman pour y réfléchir.



Le synopsis de ce roman a attisé ma curiosité. Je me suis donc penché sur ce livre. Je l'ai lu très rapidement et je vous avoue être très contente de cette lecture.



Le premier chapitre est celui qui m'a paru le plus long. L'auteure nous dresse le portrait du couple principal, Lili et Rick. Un couple près de la rupture, ces derniers ne s'entendent plus, ils se dressent des reproches continuellement et la tendresse a disparu depuis des lustres. À lire ce chapitre, le seul conseil que je leur aurais donné, aurait été de se séparer ! J'ai trouvé ce premier chapitre un peu creux, parfois, l'auteure fait un retour sur le passé du couple sans vraiment prévenir le lecteur, ce qui au départ m'a déstabilisé.



Puis les chapitres deviennent de plus en plus intenses, il faut dire que l'histoire prend un tournant regrettable. Rick rencontre Marianna et l'adultère prend place. Certains passages m'ont énervé, j'ai eu envie de baffer Rick de toutes mes forces. Il ne réfléchit absolument pas aux conséquences de ces actes. Il ne pense pas à Lili, qui pourtant, est totalement dévouée à lui.



Pourtant je tiens à préciser un petit bémol au niveau des chapitres sur l'adultère, j'ai eu l'impression qu'au premier rendez-vous, Rick faisait très attention de ne pas se faire pincer par Lili au point de trouver un alibi pour rejoindre Marianna et je trouve qu'ensuite ce dernier y va un peu trop facilement. J'ai eu la fâcheuse impression que Lili était mise de côté par l'auteure, ce qui a rendu le personnage passif !



Dans le synopsis, ce qui avait attisé ma curiosité, c'était que Rick devait révéler un lourd secret sur son enfance. J'ai pensé naïvement que l'histoire entre le couple à la dérive, l'adultère et ce secret étaient liés par un quelconque fil conducteur. Mais, il n'en est rien ! Les sujets se rejoignent "trop facilement" à la fin sans être véritablement lié ! J'ai trouvé cela dommage car, l'ensemble n'a pas véritablement besoin de l'un ou de l'autre. J'ai eu l'impression d'un rajout sans intérêt car, l'énigme se devine facilement au milieu du roman et je dois avouer que la révélation m'a laissé de marbre.



Mais, pour le style de l'auteure et son imagination, pour l'histoire qui a un bon rythme, pour la description fidèle d'un couple en dérive, je dois dire que j'ai aimé lire ce livre. Il y a des bémols mais, ces derniers n'ont pas dérangé ma lecture. J'ai aimé certaines phrases ou interrogations glissés dans ce roman. C'est donc un livre que je recommande !
Lien : http://etretrentenaire.blogs..

J’aurai vraiment aimé vous dire que ce livre m’avait transportée. Les premiers chapitres sont amusants, ils nous présentent les deux personnages principaux –Lili et Rick- qui transversent sans conteste une crise de couple.

Le style, brut et incisif est agréable, où tout du moins correspond à mon humour et m’aura plus d’une fois fait esquissé un sourire. Mais l’histoire, qui part un peu dans tous les sens sans réellement s’achever, elle, m’aura plutôt décroché quelques soupirs. D’autant plus dommage que le début du livre était vraiment prometteur.



Je n’avais lu aucun ouvrage de Nadine Diamant et n’aurai sans doute pas du commencer par celui-ci, je ferai l’effort d’aller voir ailleurs (un peu comme Rick) car il y a néanmoins dans son écriture quelque chose de décapant qui aurait du me faire adorer son livre.

Lu en une après-midi ... facile et agréable. Petit moment de détente entre deux lectures plus conséquentes. Pas inoubliable mais sympathique avec quelques jolies réflexions sur le matérialisme et l'attitude de la société de consommation.

J'ai aimé ce livre, qui se déroule en saccades et autres apnées.

bon

http://www.youtube.com/watch?v=NoHQzWW8mg0‎

http://www.franceinfo.fr/livre/le-livre-du-jour/l-entaille-de-nadine-diamant-1300049-2014-01-30

http://www.lavie.fr/hebdo/2014/3568/l-entaille-par-nadine-diamant-14-01-2014-48618_574.php

Quelle déception ! Pourtant, le quatrième de couverture donnait la fausse impression d’une vraie réflexion… En réalité, il semblerait qu’il y ait eu erreur et que l’on ait attribué le mauvais plat verso à ce livre.

Le roman de Nadine Diamant promet de répondre à une question : Comment reprendre goût à la vie quand on a été profondément meurtri ?

Alors, ne cherchez pas la réponse ; elle n’y répond pas ! À moins que l’espérance qu’un bonsaï sec refleurisse un jour soit la réponse – ou alors, sommes-nous simplement trop brutes pour comprendre les « subtilités » de L’entaille.



Ce roman est un cliché absolu, un soap opera du malheur ! Pauvre Agathe, héroïne de cette histoire qui n’en ratera pas une : du cancer aux violences conjugales en passant par un frère toxicomane et séropositif qui se pendra avec les lumières d’un sapin de Noël, c’est bien la liste de tous les drames que nous fait Nadine Diamant. Le pathétique s’invite à toutes les pages pour notre plus grand désespoir ! Agathe est un aimant à désastres ; lorsqu’elle décide d’élever un oisillon tombé du nid auquel elle attribut un nom de série télé homophone avec une marque de préservatifs, il finit par s’électrocuter en mettant son bec dans la prise… En fait, si vous croissez cette femme, fuyiez ou vos chances de survie s’amoindrirons…

Au final, rien ne se dégage de cet ouvrage, aucune « force de vie » comme on nous le promettait. Nous pourrions noter un bel usage du verbe, mais ce n’est pas non plus le cas ; c’est, en somme un texte assez simple et qui – pour ma part – semble suinter le manque d’inspiration…

Faisant à peine 135 pages, je ne le voyais tout de même jamais finir. Masse Critique ne m’aura pas porté chance cette fois-ci, je me suis profondément ennuyé au cours de cette lecture où ma seule pensée était : « Que va-t-il encore lui arrivée après ça ? ».



Pour finir, on ne saurait trop conseiller à l’auteure de faire changer la couverture de son ouvrage qui – bien que l’image soit en lien avec le récit – est du plus grand inesthétisme.