Quelle déception ! Pourtant, le quatrième de couverture donnait la fausse impression d'une vraie réflexion… En réalité, il semblerait qu'il y ait eu erreur et que l'on ait attribué le mauvais plat verso à ce livre.
Le roman de
Nadine Diamant promet de répondre à une question : Comment reprendre goût à la vie quand on a été profondément meurtri ?
Alors, ne cherchez pas la réponse ; elle n'y répond pas ! À moins que l'espérance qu'un bonsaï sec refleurisse un jour soit la réponse – ou alors, sommes-nous simplement trop brutes pour comprendre les « subtilités » de
L'entaille.
Ce roman est un cliché absolu, un soap opera du malheur ! Pauvre Agathe, héroïne de cette histoire qui n'en ratera pas une : du cancer aux violences conjugales en passant par un frère toxicomane et séropositif qui se pendra avec les lumières d'un sapin de Noël, c'est bien la liste de tous les drames que nous fait
Nadine Diamant. le pathétique s'invite à toutes les pages pour notre plus grand désespoir ! Agathe est un aimant à désastres ; lorsqu'elle décide d'élever un oisillon tombé du nid auquel elle attribut un nom de série télé homophone avec une marque de préservatifs, il finit par s'électrocuter en mettant son bec dans la prise… En fait, si vous croissez cette femme, fuyiez ou vos chances de survie s'amoindrirons…
Au final, rien ne se dégage de cet ouvrage, aucune « force de vie » comme on nous le promettait. Nous pourrions noter un bel usage du verbe, mais ce n'est pas non plus le cas ; c'est, en somme un texte assez simple et qui – pour ma part – semble suinter le manque d'inspiration…
Faisant à peine 135 pages, je ne le voyais tout de même jamais finir. Masse Critique ne m'aura pas porté chance cette fois-ci, je me suis profondément ennuyé au cours de cette lecture où ma seule pensée était : « Que va-t-il encore lui arrivée après ça ? ».
Pour finir, on ne saurait trop conseiller à l'auteure de faire changer la couverture de son ouvrage qui – bien que l'image soit en lien avec le récit – est du plus grand inesthétisme.