De toute façon, cela faisait si longtemps qu’elle était seule qu’elle survivrait probablement à cette soirée ! Un thé, une douche, un somnifère et demain la semaine recommencerait. Il n’y avait pas de quoi dramatiser. Valérie sortit le sachet de thé et le jeta dans sa poubelle à compost. Puis, elle rouvrit la fenêtre pour appeler son siamois.
– Sénèque ! Sénèque !
Elle scruta un moment les ténèbres, mais ne vit rien venir. Déçue, elle referma la baie vitrée. Son chat rentrerait le lendemain, certainement de mauvais poil, mais il n’en mourrait pas. En outre, elle était presque certaine qu’il avait des spots pour se réchauffer car, lorsqu’il revenait de ses nuits de vagabondage, son pelage sentait souvent le feu de cheminée…