Oui, toutes les fois où il y a la notion d’un « quelqu’un », il y aura une impression correspondante d’agitation ou de frustration, le besoin de combler un sentiment de manque. Il se peut que la tentative de combler ce sentiment de manque prenne la forme de pratiques diverses, comme le questionnement de soi ou la méditation, ou il se peut aussi qu’entendre une simple description de tout ceci soit suffisant pour que la recherche soit vue pour ce qu’elle est réellement.
Unicité ou Être, bien qu’indivisible, pourrait être considéré comme ayant deux aspects : la conscience, et le contenu de la conscience apparaissant maintenant.
Le contenu de la conscience est constitué de toutes les différentes perceptions qui apparaissent : images visuelles, sensations, bruits, pensées, sentiments… Toutes apparaissent en ce moment dans la conscience, mais la pensée semble offrir une dimension supplémentaire : la capacité d’un apparent détournement hors de la présence pour entrer dans une histoire « moi » en tant qu’individu, entité séparée localisée dans le temps et dans l’espace.
À présent, il était évident que la vie entière est une grande pièce de théâtre. Il n'y a jamais que savoir, mais ce savoir semble voilé par ['absorption dans la pensée « je » et toutes les autres qui apparaissent en tant que « mon » histoire. Le « je » est simplement un élément du paysage, comme le sont toutes les autres images, et lorsqu'il est percé à jour vu pour ce qu'il est – La tension et la recherche tombent naturellement d'elles-mêmes.
Dès lors que le théâtre de la vie est perçu autrement que du point de vue psychologique — du point de vue de « mon » histoire — le tableau est non personnel, non fragmenté, libre de tout sentiment de manque.
Je me suis établi dans un petit village du Kent, avec une santé délicate et jusqu'à peu travaillais localement comme jardinier. La vie à présent est simple et tranquille.