croule peut être
mais demeure
car sous la ruine
la pierre
et sous la pierre
l’étincelle
(…)
là où meurent enfermés les peuples de ma vie
je me console aux tombes comme je me sens
livrée au drame
(…)
cadastre un corps pour ne jamais le perdre
c’est ma géographie j’encore la silhouette
(…)
je m’écorce
et vie d’écriture mais je ne dis pas ma vérité
(…)
on me dit je ne comprends pas
les poèmes comme vous
cachés dans leur peau d’écriture
(…)
par destination j’étais un enfant mort
un cadavre plein d’imagination
(…)
grâce de pleine marie
je vous salue entrailles
(…)
s’il te plait pardon pour le retard de langue
je suis emmurée comme le cri dans les eaux
la bouche à l’azur l’idée au foudroiement
(…)
recouvrir de pierre
l’endroit du feu qui fait mal de ne pas dire
t’observer
(…)
penchée simplement sur le vide du mort
existe trop le vrai qui coule dans l’espoir
ne dirais plus personne
(…)
petit cambouis
j’ai oublié d’éteindre les paupières
c’est un papier de soi
(…)
j’ai enfilé mes os
tu me retiens
le texte crève
(…)
je me disparais
sur le côté
humide
j’ai du m’interrompre dans la mort
et chercher à heurter la clarté
(…)
n’oubliez pas qu’un chant nous élabore (…)
salle des profs avec mon gobelet, assise, j'ai toutes les qualités du pot de fleurs.