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Citation de Alzie


Rubens, qui était lui-même bibliophile, a crée des frontispices et des illustrations pour de nombreux imprimeurs et éditeurs anversois. Son principal client était son ami d'enfance Balthazar Moerentorf ou moretus (1574-1641), le petit-fils de Christophe Plantin qui dirigea, de 1610 à sa mort, l'Officina Plantiniana, à l'époque la principale maison d'édition des Pays-Bas. Comment s'étonner alors que la collaboration entre un peintre de génie et un éditeur humaniste ait renouvelé la conception du livre illustré ? Jusqu'alors, les pages de titres s'ornaient de motifs purement décoratifs, sans grand rapport avec le contenu de l'ouvrage. Pour Moretus et d'autres imprimeurs, Rubens allait dessiner quatre-vingt cinq frontispices, ornés de figures allégoriques qui commentaient les textes concernés. La page de titre remplissait ainsi un rôle similaire à l'ouverture d'un opéra. Dans une lettre à Moretus, l'auteur Bernard Bauhuis expliquait pourquoi il tenait tant à une page de titre illustrée : "Au début de mon livre, mon cher Moretus, beaucoup voudrait voir une gravure. [...] C'est un plaisir pour le lecteur et un attrait pour l'acheteur, et le livre en est d'autant plus beau, bien que le prix soit à peine augmenté." (p. 124)

Seulement le dimanche, Rubens illustrateur.
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