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3.42/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 27/12/1945
Biographie :

Nicolas Antoniucci est architecte D.P.L.G de l’école des beaux-arts de Paris, un métier qu’il a exercé durant une quarantaine d’années. Passionné de voyage et d’écriture il s’est engagé, depuis une vingtaine d’années, dans l’écriture de romans, regroupés sous l’intitulé de Couleur Sodium, principalement de science-fiction avec des intrigues de type polard.

Parallèlement à son travail d’écriture, il a ouvert un blog dans lequel il présentera ses idées, parfois philosophiques, qui sont agrémentées de quelques courtes nouvelles.
Depuis trois ans, il publie en complément de son travail de roman, des cahiers, Les cahiers de couleur sodium, regroupant dans des petites publications illustrées par lui-même, de moins de 100 pages, certaines des idées, qu’au cours des ans, il aura présenté dans son blog.

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Bibliographie de Nicolas Antoniucci   (15)Voir plus

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Après cinq heures de vol nous arrivons alors que la nuit et un orage tropical s’installent. Le soleil, encore une nouvelle fois à l’agonie, lance ses derniers rayons à travers les nuages sombres
Lucy Africa
entre lesquels notre avion blanc se faufile en descendant doucement dans de larges courbes, tel un albatros géant. L’océan est tout proche. La carlingue est parfois secouée comme s’il était entré dans un shaker géant secoué par un Dieu quelconque, par ici, certainement vaudou.
*****
Shango l’esprit vaudou Yoruba du tonnerre et des éclairs entre dans le jeu et un orage furieux lance ses épées de feu. Déchirure d’un tissu de ciel noir. Il nous salue à sa manière lui qui est un des maîtres des forces de l’univers.
Un Orisha farceur, vaudou du vent, entre dans la danse, il lâche ses tempêtes sur le paysage comme des chiens iraient à la curée.
Mami wata, déesse mère des eaux, semble très en colère car nous voyons, au loin, de hautes vagues frémir et parcourir l’océan. De minuscules bateaux tanguent dangereusement, simples jouets de bois pour amuser les Dieux.
Papa Legba, messager entre les Dieux et les hommes a du boulot pour que cela ne s’envenime pas.
Nous apercevons par les hublots le sol qui se rapproche de nous avec ses maisons aux toits de tôles rouillées par trop de pluie, sa végétation exotique aux palmes agitées par la tempête, comme des éventails qui seraient secoués par des danseuses de Flamenco.
La Nina de Fuego du ciel est à l’œuvre, elle piétine avec ses chaussures à hauts talons la terre d’Afrique dans une danse sauvage, Gitane et endiablée.
*****
Sam :
« Nous y voilà. »
Chapitre 3
Nous sentons le choc des roues de l’avion sur la piste et c’est fini, l’oiseau de métal s’était posé.
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Je m’appelle Paul.
Je suis détective privé, écrivain et amateur.
Amateur d’amour surtout, aussi de mort et de haine.
Journaliste sans journal.
J’exerce mon métier comme si je jouais perpétuellement dans un vieux film en noir et blanc.
Ce qui m’intéresse dans ce foutu boulot, c’est l’alcool, les filles et la vérité. De belles filles avec des beaux culs, si possible. Des vérités, belles et surprenantes, qui vous rentrent dedans comme un manège de foire, avec la même outrance, la même folie. Je suis amateur de démesure.
Je ne fais pas de politique.
J’aime la vérité.
Mon rêve, c’est d’être poète.
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Le sixième continent est dominé par des Dieux mythologiques qu’ils soient Égyptiens, Macédoniens ou d’autres qui sont moins connus et viennent de cultures différentes ou même des superhéros qui ont été complètement imaginés par les hommes, qui seraient venus à la vie dans cet univers, comme s’ils étaient sortis de leurs rêves, de leurs fantasmes à travers des textes écrits, des images, des bandes dessinées qui flottent ici sur l’eau sans pouvoir disparaître.
Il est découpé en un damier régulier, drôle de jeu de société, sur lequel règne un de ces prédateurs divins.
Les dieux aiment les images, c’est bien connu ; depuis le temps que les hommes leur offrent avec humilité des peintures, des sculptures ou des ex-voto, ils se sont fait piéger et s’en nourrissent avec délices, avec orgueil...
On y trouve le carré de Papa Legba, l’esprit vaudou qui est depuis toujours, en Haïti, intermédiaire entre les hommes et les dieux ; une sorte de Saint Pierre qui serait cuisiné à la sauce païenne.
Aux côtés de ce drôle de personnage haut en couleur qui boit à longueur de journée de l’alcool fort, rhum ou autre, car on lui en a déjà tellement servi dans les cérémonies vaudoues depuis des millénaires, qu’il en est devenu accro, se trouve le territoire qui est occupé conjointement par deux fameux spirites anglais qui ont vécu au début du vingtième siècle.
Il s’agit de Monsieur Homes et du révérend Stainton Moses ; Sir William Barret en parle dans son livre « Au seuil de l’invisible » édité par Payot en France, en 1923.
Ces deux compères occupent leur temps, l’éternité c’est parfois long, en lévitant au-dessus de la mer avec la même aisance qu’un cormoran vole au quotidien et en déformant leur corps de façon plus spectaculaire que de leur vivant ; il est vrai que leur corps actuel n’est plus constitué que d’énergie et que c’est plus facile pour eux de le tordre ou de l’étirer, car il ne contient pas d’os…
Monsieur Homes se délecte à allonger son corps et à se tordre dans la forme du signe de l’infini.

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Un chien jaune zig zag en courant entre les œufs et un lapin rose traverse le stade en trottinant.
« — Regardez, nous dit Lily, c’est le lapin blanc d’Alice au pays des merveilles, nous l’avions déjà rencontré lorsque nous sommes rentrés dans la brume blanche.»
Sur les tribunes se tiennent debout Zéto et ses camarades.
A la demande de JB, ils plongent ensemble leurs poupées de bois dans une coupe de verre d’où sort un tourbillon de brume blanche.
Les lézards qui entourent les œufs, embarqués au centre du dessin d’oiseau, perdent immédiatement leur aspect humain, l’auto protection à base d’hypnose et de camouflage d’opportunité est finie pour eux et ils s’enfuient de tous côtés, lorsque la téléportation Click s’active.
Ils ont des têtes de varans ou de caméléons qui marcheraient curieusement debout et sont affublés d’yeux en amandes dessinées à la façon d’E T, le jeune copain extraterrestre d’Eliot, dans le film de Spielberg.
Ils sautillent dans tous les sens, à pieds joints, plutôt à pattes jointes la manière des kangourous, pour se déplacer.
Les oeufs explosent, en pétaradant les uns après les autres comme un feu d’artifice chinois.
Une lueur bleutée apparaît et persiste un instant et c’est tout.
Elle est due probablement à un phénomène atomique de type effet Cerenkov où la lumière, malgré ses 299 792,458 kilomètres par seconde va moins vite que les lézards volants vers Alpha Cha, avec Johan Bayer en tête.
Ils ont disparu d’un seul bloc bleuté, sans même nous saluer.
Nous restons seuls au milieu du Stade de France, spectateur de l’insolite, avec juste devant nous le dessin de leur vaisseau spatial, l’oiseau gigantesque aux ailes dépliées qui gît à nos pieds, comme un corps qui aurait perdu son âme.
Alors que la téléportation quantique ne laisse, après avoir été activé, qu’un cadavre, un corps vidé de son esprit, la téléportation CLICK nous offre un dessin tracé au sol comme souvenir et c’est moins barbare.
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Les voitures sculptures d’acier et de lumière s’immobilisent dans la cour du château au milieu des personnages de pierre.
Deux policiers en uniforme bleu sortent de la voiture de police.
Au même moment deux coqs surgissent du fond de la cour et viennent parader devant nous dans leurs uniformes de plumes. Ils marchent au pas et synchro, orgueilleusement, leurs poitrails dressés. Ce n’est pas pour rien qu’ils sont chargés, depuis toujours, d’annoncer la fin de la nuit et le levé du jour. C’est un rôle important, voire vital, pour la vie sur terre, sinon comment saurait-on que le jour se lève ?
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Nicolas Antoniucci
Le carrosse s’approcha de l’ancien roi, les princes s’affairèrent autour de lui et l’opérèrent immédiatement et sans complaisance, tranchant tous les fils et tubes reliant sa tête à son corps.
Ensuite, la tête dégoulinant de sang rouge et royal fut jetée sans précaution par un prince-fossoyeur dans un seau en or.
C’était fini, l’ancien roi n’existait plus, il avait été décapité.
Les restes de son corps seraient jetés aux ordures sans complaisance et nourriraient des chiens sauvages ; sa tête, aussi inerte qu'un vulgaire objet sans âme, prendrait place dans l'une des vitrines du musée des rois passés incrustées dans les soubassements de la troisième voûte.
Le nouveau roi pénétra dans la salle et ses vassaux, qui attendaient impatiemment cet instant assis sur leur troisième jambe, habillés de costumes d’apparat dorés, argentés et lumineux rappelant ceux des toreros, se levèrent et crièrent, ou plutôt hurlèrent, leurs trois visages riant :
« Le roi est mort, vive le roi ! »
Le nom du nouveau roi de la planète Fer-Or fut alors clamé par tous :
«Vive le roi Hardiesse, vive le nouveau roi fer-orien, cent cinquantième du nom ! »
Hardiesse pouvait rejoindre son château dans lequel il vivrait durant les trois cents années que son règne durerait.
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Quelques secondes plus tard le météorite s’écrasa en se brisant en mille morceaux dans les paysages de son rêve. Ils se transformèrent en une multitude d’oiseaux noirs comme du basalte de la planète Mars ou blancs comme de la glace qui s’envolèrent en sculptant une tornade instable dans le ciel.
Ils planèrent au-dessus d’un étang au milieu duquel dansait, en troupe, comme semblant accompagner le rythme d’une musique de tango argentin, une colonie de flamants roses.
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L’homme au visage immuable de cire lève l’ancre, la voilure se tend sous la pression du vent et le bateau prend le large. Peu de temps après, un cortège de dauphins aux fragiles peaux en lumière d’acier nous accompagne, tout en jouant autour du bateau. Deux de ceux-ci sautent au-dessus de l’eau, synchro. Ils me font penser à Shar et au Français, à des jumeaux.
Nous rencontrons un peu plus loin, arrivés au grand large, une énorme baleine avec une gueule si colossale qu’elle pourrait avaler des milliers de Pinocchio, autant que de krills.
Je demande à Lola, histoire d’établir le contact :
— Il y a de nombreuses baleines par ici ?
Elle est en train de tirer un cordage et, pliée sous l’effort, se retourne vers moi en me regardant par en dessous avec des yeux interrogatifs, pupilles jaunes et longs cils noirs. C’est à cet instant que je remarque que, non seulement, elle a la voix de Lola mais qu’elle en a aussi la chute de reins et les superbes jambes, que j’aperçois, à contre-jour, derrière le tissu blanc de sa jupe.
Elle répond de sa voix d’acier, douce quand même :
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Nicolas Antoniucci
Quatrième de couverture, Ulciv :
Mayday, Mayday… L’humanité est en détresse.
Dans une époque du futur lointain, la vie terrestre se sera profondément modifiée, transformant, en mutants hétéroclites, les animaux et les hommes.
Ces derniers se regroupèrent en clans et firent face à un monde hostile envahi de monstres puissants et sanguinaires.
Ulciv, l’Ultime Civilisation, une communauté détentrice des anciennes gloires de l’humanité, science, philosophie et art, organisa le transfert d’une partie de l’humanité vers les étoiles, sur Ulter, une planète accueillante et écologiquement parfaite.
Ce livre raconte les péripéties de cette migration, se faisant pour la survie de l’humanité, dans laquelle la Vie et la Nature seront les chefs d’orchestre.
Paul, un mutant de type faunesque, et Jade, la réplique vivante d’un personnage de manga, se rencontrèrent au fil des pages et s’aimèrent.
Mayday, Mayday… L’humanité est en détresse.
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Nous étions huit, quatre femmes et quatre hommes, à partir pour cette grande aventure stellaire qui allait nous faire rencontrer d’autres mondes. Les trois autres hommes s’appellent Bill, Jacques et Marc, les quatre femmes Lola, Marie, Mang Lu et Paule. Un homme et une femme ne sont en fait que des androïdes, même si cela ne se remarquait pas ou peu, et nous avions aussi embarqué une mascotte, un chien robot, surnommé Rob, au pelage blanc et d’aspect aussi vrai que nature.
Mang Lu est une sino androïde femelle de type asiatique à la peau très blanche avec un visage plat marqué de pommettes saillantes de type Mongol et des cheveux noirs.
Bill est un Afro androïde mâle d’aspect musclé avec une peau très foncée et le Chien Rob est la copie conforme d’un Bull-terrier avec une gueule allongée, des petits yeux obliques lui donnant un look naturel d’extraterrestre.
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