Ses cinq années à Sept-Iles ne lui avaient apporté aucune certitude. Elle se connaissait deux passions : les mathématiques et l’école buissonnière. Or, nul besoin d’un conseiller en orientation pour deviner que ces deux disciplines réservaient un avenir douteux. Elle ne s’imaginait guère dans la peau d’un mathématicien sans abri ou d’un arpenteur sans terre.