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Critiques de Nicolas Hazard (5)
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Qu'est-ce qu'on va faire de toi ?

"Selon certains prospectivistes, les jeunes qui arrivent sur le marché du travail ne connaîtrons rien moins que 17 métiers" (P. 62)

Oui, mais quels métiers ...sachant que de nombreuses, voire toutes les taches répétitives ou pénibles seront vraisemblablement effectuées par des robots, par des automatismes. Adieu Charlie Chaplin et les "Temps modernes"

Cerise sur le gateau ...85 % des métiers exercés en 2030....demain, donc n'existent pas encore !

Toutefois, l'auteur précise "Non, le monde du travail de demain ne sera pas uniquement réservé aux geeks et aux spécialistes des nouvelles technologies." (P. 81)

Chacun, selon lui y trouvera sa place, une place permettant de s'épanouir, de valoriser ses compétences, alors qu'à ce jour "toute notre organisation est tournée vers le succès d'une élite".

Le texte est optimiste...Trop peut-être, parfois! semble-t-il....mais je ne serai plus là pour le vérifier!

En tout cas comment avancer, comment motiver sans optimisme ?

La formation de masse sera oubliée au profit vraisemblablement d'une formation individualisée prenant en compte les souhaits, les potentiels et les centres d'intérêt de chacun, y compris ceux qui ne permettent pas de se conclure par un emploi. Car, en effet, ce qui fait vibrer un homme ou une femme, ce qui l'émeut, peut être un atout pour certains emplois. Songeons à nos centres d'intérêt, à nos hobbys sportifs ou autres mentionnés sur nos CV, qui permettent aux recruteurs de se faire une petite idée de la personnalité des candidats.

Une grande partie du texte est une étude sur ces emplois, ces métiers de demain, qui permettront de répondre à ces besoins futurs que l'auteur envisage. C'est également un texte sur la société de demain, sur la place que réservera cette société et ses nouvelles technologies à ceux et celles pour lesquels sont réservés aujourd'hui, les emplois sans qualification. Un texte qui peut paraître très optimiste, au regard de ce qui se pratique aujourd'hui "Il est capital de se préoccuper de chaque enfant personnellement plutôt que de promouvoir une éducation massifiée" . Ainsi, les vrais managers seront des "amplificateurs de talent capables de trouver les outils pour faire réussir tout le monde" !

Cette future société les laissera t'elle de côté ou au contraire cherchera-t-elle à les intégrer? On ne peut s'empêcher de se poser la question.

En tout cas il ne faut pas raisonner en prenant en considération nos connaissances techniques actuelles, mais au contraire en prenant en considération toutes les évolutions technologiques, robotique au service de la médecine, drones ou impression 3D par exemple, sans oublier les aspirations de chacun au bonheur.

Que sera la patisserie de demain, qui sans doute utilisera les technologies d'impression 3D afin donner au plus grand nombre, la possibilité de copier et ainsi de déguster les recettes et présentations des plus grands pâtissiers? Quels seront les bases de l'alimentation de demain ? Que de questions ?

Je n'ai pas été totalement convaincu par l'optimisme de cet essai prospectif sur les emplois nouveaux, sur les modalités de recrutement. Il donne parfois un peu le tournis...on passe du virtuel aux insectes, après ou avant la dépollution, les activités spatiales...dans tous les cas le monde et la société fonctionnera toujours selon les principes mis en évidence par Charles Darwin : "Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements "
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Le bonheur est dans le village

J'avoue que j'apprécie beaucoup ces livres assez positifs qui place l'humain au coeur des changements. Ces personnes qu'elles soient issues de la campagne ou qu'elles soient des néoruraux, ont une véritable volonté de donner le meilleur d'eux-même pour changer les choses et dans le bon sens. Alors c'est un plaisir de voir ces actions que cela concerne l'implication des habitants, l'incitation à faire venir de nouvelles personnes, réfléchir au déplacement de la population, veiller sur les personnes vieillissantes, faire investir les citoyens dans des projets comme le photovoltaïque, faire venir et valoriser les artisans et agriculteurs.... Comment ne pas avoir envie de croire que tout cela peut changer les choses? Comment ne pas trouver cela positif et audacieux? D'ailleurs, est-ce que cela ne pourrait pas être nous l'initiateur aussi? Un petit livre à mettre entre les mains des plus septiques et des plus défaitistes qui croient que plus ne se créer.



Après 3/4 pages de description de l'initiative l'auteur y va de ses commentaires, de son regard critique. Impossible de ne pas avoir envie de le croire. Il n'hésite pas à mettre en avant avec chiffres, références et citations une défaillance de la part de l'Etat et des régions. On ne peut pas dire qu'il y a une vraie politique de dynamisme des campagnes non plus et quand elle il y a des choses elle n'est pas forcément égale selon les territoires. N'oublions pas qu'il existe des enjeux politiques.



Mais je reste sur ma faim tout de même car j'aurais voulu en savoir plus. J'aurais aimé avoir le témoignage de ces personnes, qu'elles partagent avec nous leurs motivations, ce qui leur a permis d'avoir cette idée, qu'elles sont les freins et les limites qu'ils ont du affronter... Faire un projet, c'est bien toutefois cela demande de toujours faire face à de nombreux obstacles pour y arriver. Souvent quand un(e) néo-rural(e) arrive pour élever des chèvres, des moutons, des vaches... bien souvent ils se font mal accueillir si c'est hors cadre d'une démarche locale. Il faut de la patience et souvent plus d'une année pour se faire accepter. Et là-dessus on rajoute les enjeux politiques de certaines personnes qui bloquent volontairement des choses au risque de perdre des électeurs ou des subventions/dessous de table/réserve parlementaire. L'exemple de Bure est assez parlant. Souvent les actions restent isolés à une ville/village surtout à la campagne pourquoi est-ce que cela essaime peu dans les environs? Pourquoi les associations de maires ne jouent-elles pas un rôle dans ces démarches? Faut-il alors lire régulièrement "La gazette des communes" pour en savoir plus? Pourquoi ces petites villes n'essaient-elles pas de fusionner pour être plus fortes?



Et pourquoi du dénigrement pour les villes périphériques des grandes villes? Elles souffrent du manque de médecins, d'activités, de transports... La volonté des maires peut changer des choses comme à Issy-les-Moulineaux même si cela tant à devenir une ville dortoir. Le maire est parti avec son équipe pour débaucher Microsoft pour qu'elle se domicilie dans sa ville et que cela créée de l'emploi. Une démarche audacieuse. Est-ce le cas partout? J'habite en petite couronne et sans permis de conduire. Le fait d'avoir accès au métro, au bus ou tramway me permet une grande liberté d'agir aussi bien pour aller travailler, sortir, voir des amis... Impossible à faire à la campagne et sans en plus devoir faire face aux commérages. Il faudrait vivre alors autrement. Une chose m'intrigue, pourquoi prendre si peut en compte l'importance de la culture? Est-ce quelque chose de superficiel? De même que l'accessibilité à des activités comme apprendre un sport, une langue ou le tricot. Est-ce possible sans lieu et sans voiture? Pourquoi ne pas créer des lieux pour des chercheurs pour inventer le lendemain en mélangeant les métiers? Je suis convaincue qu'il est possible de faire un maillage plus fort entre ce que l'on peut appeler campagne et ville en dehors du partage de la facture pour le ramassage des déchets ou des enfants. Il faudrait des intercos fortes avec des envie de changer les choses et pas avec une partie de personnes là pour des intérêts plus personnels.
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..
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Qu'est-ce qu'on va faire de toi ?

Très sceptique en commençant ce livre (emprunté en bibliothèque !) mais finalement agréablement surpris.

L'auteur nous projette dans ce qu'il imagine du future pas si éloigné.

Sans peur, sans crainte, froidement, avec le passé comme support d'espoir pour les questions d'emploi et même si tout semble s'accélérer.

Chapitres :

La quatrième révolution industrielle va tout bouleverser (robotique, Intelligence Artificielle)



On ne travaillera plus jamais comme avant (organisation moins centralisée, évolution très rapide en parallèle aux évolution technologique=> changement fréquent de métier)



Qu'est-ce qu'on va faire de toi ? (nouveau métiers, autoformation, nouvelles compétences techniques/émotionnelles/écologique, éthiques, collaboration en réseau...)



La révolution éducative est indispensable (améliorer l'orientation pour former le plus grand nombre, apprendre à apprendre pour s'auto-former demain, favoriser

les aller-retour entre travail et lieu de formation, apprendre des compétences nouvelles soft-skills : collaboration, intelligence emotionnelle, l'expérimentation)



L'éducation est notre bien commun (prendre soin de sa formation comme de sa santé, check régulier et soins appropriés, soutient/confiance/accompagnement au changement)



Un brin angélique je me dis à la fin de la lecture de ce livre.

On peut rêver, ca ne fait pas de mal mais de la à croire que tout va être si facile... individuellement ca risque de frotter dur et surtout est-ce qu'on

va vraiment pouvoir continuer comme le pense l'auteur au niveau de l'évolution technologique (pression écologique...) ?



exemples de métier imaginé par l'auteur : cyber-combattant, psychologue de robot, nanomédecin, data-policier, Réensauvageuse, Neuromanager, terraformateur...)
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Qu'est-ce qu'on va faire de toi ?

Dans les villes de l année 2000

tout sera bien plus facile, on aura tous un numéro dans le dos.. une étoile sur la peau..

Quel est le monde proposé par l auteur..

un monde de Hazard ?

Devons nous nous réjouir ou nous inquiéter du fait

que les robots et l IA remplacent les hommes dans leurs taches les plus difficiles ?

Qu' on puisse fabriquer un gâteau avec une imprimante 3D ?

Qu'on ait chaque jour qui passe de plus en plus besoin d aide psychologique ?

Que nous aurons des avatars et des ho
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Qu'est-ce qu'on va faire de toi ?

21 portraits de travailleurs dans des métiers innovants sur des "jobs" du futur !

Ce sont des emplois essentiellement basés sur les nouvelles technologies. Certains métiers sont amenés à disparaitre car ils seront automatisés.

Il ne s'agit pas de lutter contre le progrès et les innovations mais de s'adapter à de nouveaux modes de fonctionnement.

Et de cohabiter en toute intelligence avec les intelligences artificielles et autres robots.

Un livre optimiste, qui donnent de belles perspectives d'avenir à ceux qui cherchent leur voie professionnelle.

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