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Critiques de Nicolas Nemiri (11)
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Je suis morte, tome 1

Aster vient de naître et pourtant , aux yeux de tous , elle est presque déjà morte...



BD au concept original , Je Suis Morte fait dans le récit d'anticipation sobre et intelligent .

Une petite fille faisant figure de monstre aux yeux de tous puisque née mortelle dans ce nouveau monde où le temps semble avoir été aboli .



Un premier tome sensible et touchant sur la différence . De celle qui fait peur et qui engendre un ressentiment généralisé voué à l'exorciser alors qu'un inconditionnel amour devrait contrebalancer cette existence à la fugacité d'une étoile filante .

Aster ne comprend pas ce papa qui la fuit , ces élèves qui la traitent en pestiférée , ces journalistes un peu trop pressants voulant faire de sa vie un roman feuilleton journalier .

Elle va apprendre , sèchement , cette douloureuse vérité qu'elle ne pouvait soupçonner et devoir , désormais , composer avec elle...

Premières années initiatiques , violentes alternances de renoncement et de révolte !



Un dessin et un encrage dépouillés , épurés , judicieuses représentations d'une nouvelle ère bien trop aseptisée pour cet esprit frondeur et rebelle !

Belle découverte qui aurait , cependant , mérité un développement beaucoup plus approfondi d'un univers pouvant faire froid dans le dos !



Je Suis Morte : pas de rire...

http://www.youtube.com/watch?v=-mdyFdgUNfI
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Je suis morte, tome 1

En direct, tout le monde assiste à la naissance d'une petite fille, prénommée Aster. Impassible, son père n'ose pas la prendre dans ses bras et doute encore du choix qu'il a fait. Pourquoi? Parce qu'Aster est une mortelle, chose improbable dans ce monde où tout le monde est immortel. Traquée dès sa plus tendre enfance par les journalistes, mise à l'écart par ses camarades de classe, elle inspire la peur, l'inquiétude et la curiosité malsaine. Se sentant finalement différente des autres au cours des années qui passent, elle finira par prendre conscience de son «anormalité» qui l'éloigne encore un peu plus du monde qui l'entoure...



L'histoire nous est racontée par Aster elle-même, ce qui nous permet de mieux comprendre les craintes et l'effroi de cette petite fille, son originalité et sa difficile adaptation dans un monde où elle a du mal à trouver sa place.

Nemiri et Morvan nous livrent un album d'anticipation, même si tout nous semble d'actualité.

J'ai trouvé le graphisme très intéressant, avec une dominance de rouge et des couleurs éclatantes. Le dessin est très agréable et inattendu.



Je suis morte, et étrangement vivante...
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Hyper l'hippo

Si Adrien a un chien qui s’appelle Zoreilles, Adeline un chat qui répond au nom de Ressort, Antoine un hamster baptisé Galipette, Arthur a un animal de compagnie hors du commun : c’est Hyper… et Hyper, c’est un Hippo ! Oh bien sûr, ce n’est pas facile de cacher sa présence encombrante à ses parents, mais il n’a pas le choix, il a trop peur qu’ils le renvoient dans sa jungle… Après tout, Arthur et Hyper, ils ne se quittent jamais : du matin au soir et du soir au matin, ils font tout ensemble…

Mon avis : Je ne suis pas en charge des acquisitions en bandes dessinées de la médiathèque, d’ailleurs, sauf exception, je recule toujours à l’idée de devoir en critiquer une dans le cadre de mon comité lecture ou à la faveur d’une masse critique parce que dans ce domaine, en ce qui me concerne, ce n’est qu’une question de goût, j’aime ou je n’aime pas… Mais je suis la seule à m’occuper des animations à destination des classes du village et j’aime me tenir prête à toute éventualité ! Imaginez qu’un jour, un enseignant de grande section de maternelle ou de cours préparatoire me demande d’initier ses élèves à la bande dessinée. J’y ai souvent pensé, sans trouver un ouvrage qui me permettrait d’être vraiment à l’aise dans sa présentation. Par l’entremise d’un fin connaisseur ;-) j’ai découvert « Hyper l’Hippo » et enfin, j’ai trouvé chaussure à mon pied ! Il n’est pas évident de lire une bande dessinée à une classe entière, cela se pratique plus facilement en aparté… Mais ici le récit se prête tout particulièrement à l’exercice… des bulles certes, mais pas de dialogue, on peut donc très facilement adapter le récit dans lequel tous les petiots, ou presque, pourront s’identifier et reconnaître la place prépondérante, et parfois fantasmagorique, qu'ils accordent à leur doudou… Pour parfaire la découverte, l’histoire permet d’envisager un découpage qui pourrait donner lieu à un jeu : photocopier des pages entières et laisser les enfants les observer et les commenter. Cela leur permettrait d’appréhender les techniques utilisées (vignettes de tailles plus ou moins importantes, bulles) et ainsi faire la différence avec les albums auxquels ils sont habitués ; mais aussi de resituer le lieu de l’action, le moment de la journée qui est mis en scène : le réveil, la toilette, le parcours pour se rendre à l’école, le travail en classe, la récréation, le sport, le créneau piscine, les jeux d’intérieur, le souper, et enfin le coucher… Les illustrations de Nicolas Nemiri illustrent à merveille le scénario de Jean David Morvan. Elles en enrichissent même le sens de détails humoristiques qui nous portent à sourire. Le graphisme n’est pas sans rappeler celui des mangas, en particulier en ce qui concerne le regard d’Arthur. Ajoutez à tout cela des couleurs chatoyantes et vivantes sans jamais être agressives à l’œil, vous obtenez une bande dessinée pleine de tendresse qui vous plonge au cœur de l’imaginaire enfantin. Je m’étais laissée dire qu’Hyper pouvait également être d’une aide appréciable pour le ménage, j’ai dû me faire rouler dans la farine à ce propos, il n’en est absolument pas question ici… mais ce n’est pas grave, je l’aime bien quand même… ;-D

Public : à partir de quatre – cinq ans.

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l’illustrateur, Nicolas Nemiri, vous pouvez suivre cette adresse :

http://nemirishop.blogspot.fr/
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Je suis morte, tome 1

Double parti-pris intéressant dans cette BD, encensée par Gine dont j'apprécie le travail dans la série Neige.



On démarre par une bonne dose de mystère. On se pense au XXIè siècle, mais on découvre assez vite que le récit se situe dans un futur plus ou moins éloigné. Le temps n'existe plus... car des manipulations génétiques empêchent de vieillir. Les enfants ne naissent plus de manière "habituelle". Le contre-pied pris par les auteurs est de suivre Aster, une jeune fille "normale" selon nos standards... c'est-à-dire qu'elle est mortelle et anormale, car la normalité est la vie éternelle. Le lecteur va donc suivre les pas d'Aster, sorte de monstre de foire parmi des gens qui ne vieillissent pas.



Les auteurs tissent alors leur toile par petits jets, par petites avancées. Doit-on le dire à Aster... elle est différente, soit. Est-ce une tare? Il semblerait finalement. Et si la conception résulta d'un coït, les raisons de ce choix sont obscurs. Les auteurs dévoilent une partie duu mensonge qui procède de l'arrivée d'Aster.



Côté dessin, c'est brut, limite agressif, tendu, punchy. C'est certainement voulu pour secouer le lecteur, et ça marche à mon avis. Il y a un malaise qui suinte page après page. le mal-être d'Aster, mais le nôtre aussi. Ne voulons-pas la vie éternelle, nous aussi?



Une belle réussite de mon point de vue, qui se termine en point d'interrogation, préparant le tome 2, en espérant qu'il apportera les clés qui manquent à ce tome 1.
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Je suis morte, tome 1

J'ai pas trop aimé ce récit qui lance une grande reflexion sur l'être, le mal-être et la vie. Le dessin genre manga me semble un peu inapproprié à ce type d'histoire même si je dois reconnaître des efforts dans la colorisation.



J'ai pas accroché à ce scénario de science-fiction qui laisse tout de suite planer mystère et incertitude. "Je suis morte", cela ne veut rien dire au premier abord quand la scène d'introduction commence par une naissance. J'ai compris que bien plus tard le sens de cette histoire qui m'a littéralement échappé.



L'héroïne est la seule mortelle qui grâce au décryptage de son code génétique a réussi à vaincre la mort et donc de s'affranchir de toute notion de temporalité. Elle ne comprend pas pourquoi on lui a refusé le don d'éternité, pourquoi on l'étudie comme une bête sauvage, pourquoi elle ne pourra jamais s'intégrer dans ce monde qui la repoussera toujours.



Je résume: Asther est donc la dernière femme à naître mortelle au milieu d'une humanité devenue immortelle mais c'est une mortelle qui va devenir immortelle c'est à dire comme les autres qui l'entourent? Plus de clarté aurait été quand même souhaitable !



Je laisse toutefois une chance à cette oeuvre très appréciée des lecteurs pour la suite et voir si je révise mon jugement...



Justement: après la lecture du second tome, je crois lire une autre histoire tant la direction prise paraît différente même dans son approche. Le style graphique n'est réellement pas à mon goût. Cependant, l'histoire gagne en clarté. J'arrive à démêler certains fils ce qui était pénible à la lecture du premier tome. Je ne parviens toujours pas à me passionner pour ce scénario.



Je reconnais cependant une certaine profondeur dans la pensée du personnage principal. Cela soulève des interrogations sur le sens de la vie et sur la peur de l'inéductable.
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Le chat d'Enoshima

Le chat d'Enoshima Nicolas Nemiri & Romain slocombe



Enoshima est une petite île du Japon – Le chat s’appelle Haru, ce qui veut dire Printemps – La petite fille s’appelle Tomomi.



J’ai bien aimé cet album, les illustrations sont très sympa, certaines pleines d’humour, d’autres très poétique.Une jolie histoire d’affection, d’amour, de pertes et de retrouvailles.
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Le Bibliobus : Corps et santé

Très drôle, à offrir à des enfants qui commencent tout juste à lire. Les textes sont courts, écrits en très gros caractère, les thèmes plaisent aux enfants de six à sept ans (La petite souris, le doudou, les poux). Un beau recueil pour les jeunes lecteurs.
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Annie Zoo

Annie est très timide... Depuis toujours... Elle a peur de tout et de tout le monde. Elle ne trouve la sérénité qu'au milieu de ses peluches. Mais tout va changer le jour où elle découvre qu'elle possède un don extraordinaire !



Un album qui trouvera une place particulière dans le cœur des timides, petits et grands, tous ceux pour qui franchir la porte de la boulangerie et demander une baguette est ou a été une torture !
Lien : http://mediatheque.tregueux...
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Hyper l'hippo

Arthur a un ami un peu encombrant : Hyper, l'hippopotame. Il ne doit pas se faire voir par les parents d'Arthur pour ne pas retourner dans la savane.
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Annie Zoo

Je n'ai pas trop aimer ce livre
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Interfaces, N°1 : Nemiri (1CD audio)

Le fil conducteur de cette BD m'avait échapée quand je l'ai choisie : il s'agit de réunir plusieurs auteurs étrangers dans une même BD. On a donc plusieurs petits scénarios, qui m'ont touché... ou pas ! DIfficile à noter, car certaines planches sont formidables : elles éveillent notre curiosité, on se prend au jeu, et on finit en chute libre à la fin. Néanmoins, ma majorité des planches m'a laissé de marbre, ne trouvant aucune originalité, mis à part dans les graphismes peut être.
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