Une respiration bruyante résonnait contre les murs de la chambre à coucher. La fenêtre laissée entrouverte laissait passer une légère brise qui venait caresser les rideaux. Aussi discret qu’une ombre, l’homme contourna le lit et referma les deux battants, puis les verrouilla en tournant la poignée. Sans même s’en rendre compte, Arthur Berg venait de vivre ses dernières secondes de sérénité.