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Critiques de Nicolas Rousseau (20)
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Vivre ensemble : 25 questions autour de la ..

Un petit livret qui s’articule autour de questions concrètes. Vivre ensemble, devenir un véritable citoyen cela s’apprend.



- La France, une république :

C’est quoi une république ? Pourquoi notre drapeau est-il bleu, blanc et rouge ? pourquoi chante-t-on la Marseillaise ? Qui est Marianne ?



- Des droits et des devoirs.

Qui a proclamé les Droits de l’Homme ? Un enfant a-t-il des droits ? Qui peut voter en France ? Qui décide en France ? Qui vote les lois ? Pourquoi n’est-on pas libre de faire ce qu’on veut ?



- La France, un pays de libertés.

Peut-on dire et ce que l’on veut ? C’est quoi la liberté de la presse ? Peut-on penser ce que l’on veut ? C’est quoi la laïcité ? Pourquoi y a-t-il plusieurs Dieux ? la laïcité, la liberté religieuse.



- Des libertés en danger.

Comment combattre le racisme ? Que veulent les terroristes ? Pourquoi s’attaque-t-on à la religion ?



- Fraternité et vivre ensemble. Pourquoi faut-il se respecter ? Peut-on compter sur les autres ? Hommes et femmes sont-ils égaux ? Comment arrêter la violence ? C’est quoi la discrimination ?



Les réponses s’appuient sur des situations que l’enfant peut rencontrer à l’école ou dans la vie quotidienne. Apprendre la politesse, le respect de la différence, aider ses camarades, dénoncer les injustices, c’est apprendre à vivre ensemble.

Un petit livre bien utile, pour savoir qu’il y a des règles pour tous et qu’elles sont là pour garantir la liberté et la sécurité de chacun.



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Les imposteurs de la philo

Les imposteurs de la philo (Raphaël Enthoven, Charles Pépin, ...). C'est sûr que ça va barder. C'est un livre intéressant mais il me dérange.



Je me méfie beaucoup lorsque je vois un livre comme ça, écrit complètement à la charge, il faut d'abord que je m'intéresse aux auteurs.



De la quatrième de couverture :



"Henri de Monvallier et Nicolas Rousseau sont professeurs agrégés de philosophie. S'inspirant de Michel Onfray, René Pommier et Jean-François Revel, ils traquent les impostures de la pensée contemporaine. Ils ont déjà écrit ensemble "Blanchot l'Obscur ou la déraison littéraire" (2015). Henri de Monvallier est également l'auteur de "Le Tribun de la plèbe" (2019)"



Donc, on va lire une des enquêtes de la "Police de la Philosophie". Michel Onfray, l'auteur de Crépuscule d'un idole, étant une source d'inspiration.



On trouve aussi une petite bio sur le site du Front Populaire (https://frontpopulaire.fr/auteurs/henri-de-monvallier_au122584), la revue de Michel Onfray :



"Agrégé et docteur en philosophie, Henri de Monvallier est spécialiste de la pensée de Michel Onfray. Il anime également l'Université populaire d'Issy-les-Moulineaux (UPIM) depuis 2018 où il propose un séminaire intitulé «Philosopher en dehors des clous». Son dernier ouvrage: Les Imposteurs de la philo (Le Passeur, 2019)."



Donc, on apprend que l'on peut déjà parler de la pensée de Michel Onfray, de la même façon que l'on parle des pensées de Kant, Heiddeger, Arendt, ... avec leurs spécialistes.



C'est leur deuxième livre critique écrit en duo. le précédent a été dédié à Maurice Blanchot. La préface des deux livres a été écrite par Michel Onfray. Emil Cioran avait, lui aussi, critiqué les écrits de Blanchot, mais ce dernier était encore vivant et pouvait se défendre.



On a bien remarqué aussi que Henri de Monvallier a écrit une ode au "Tribun de la Plèbe", qui n'est autre que... Michel Onfray. On peut déjà imaginer qui sera le dauphin de Michel Onfray.



De cette petite recherche on peut déjà comprendre le contexte dans lequel ce livre a été écrit.



Dans la préface, Michel Onfray dit qu'un philosophe ou un professeur de philosophie vit aussi de la vente de ses livres et de ses conférences et que l'anormalité viendrait de la qualité (vacuité) de "sa philosophie". Je partage cet avis et c'est d'ailleurs ce qui se passe dans beaucoup de domaines dans l'enseignement supérieur et pas juste la philo. La situation anormale, à mon avis, serait aussi quand la totalité, ou la grande majorité, des revenus ne viendraient que de ça.



Sur Raphaël Enthoven ils critiquent son attitude méprisante et son langage parfois "pipi-caca". Mais ils écrivent, eux aussi d'un bout à l'autre du livre, dans un style très méprisant, très ironique et très sarcastique. Si c'est un critère, ne serait-il le cas aussi de se auto-inclure parmi les imposteurs ???



Au sujet du langage "pipi-caca", que dire de cette phrase de Onfray dans la préface :



"Le tout en citant ponctuellement Épicure ou Platon, Hegel ou Spinoza, Camus ou Sartre, comme on saupoudre de ciboulette un plat très allégé. Ce "name dropping" est l'excipient du suppositoire, la garantie de la traçabilité philosophante."



Raphaël Enthoven... ils ont raison mais... je pense qu'il ne dit pas que des bêtises. Il n'est pas un ignare en philosophie. Mais le personnage m'insupporte : trop sûr de lui et sa façon de parler, comme un moulin à parole ne voulant pas laisser le temps à l'interlocuteur d'assimiler son discours.



Ah, Charles Pépin. Je prends sa défense. C'est un prof de philo qui prétend vulgariser la philosophie. On lui reproché d'écrire des livres d'une philosophie de bas niveau : "Les vertus de l'échec" et de gagner d'argent avec des livres et des séminaires payants. Or, ses séminaires se passent dans le cinéma mk2, au Quartier Latin. Il faut, bien évidement, payer la location de la salle, non ? On peut bien comprendre que ce n'est pas gratuit.



Sur son livre, eh bien, c'est une réflexion sur l'échec que je trouve intéressante, même si on peut estimer que ce livre s'approche de la catégorie "développement personnel". L'échec est un sujet sérieux qui nous concerne tous. On peut choisir de traiter le sujet à un niveau hors de porté pour le lecteur lambda ou le traiter de façon très accessible. Il a fait le deuxième choix et je l'approuve.



Les auteurs semblent vouloir être très élitistes. Dans une des vidéos de l'Alphabet de Gilles Deleuze, il dit quelque chose comme ceci : "la philosophie est une discipline qui doit être à la portée de tous, y compris des agriculteurs (sic)", mais il reconnaît que certaines idées ne le sont pas et il cite Kant. Pierre-Gilles de Gennes, prix Nobel de physique, disait que la science ne sert à rien si on ne peut pas l'expliquer à n'importe qui. Et je l'ai vu venir à la télé (La Marche du Siècle, par exemple) avec des petits trucs pour faire des expériences et expliquer ce qu'il faisait.



Raphël Glucksmann, avec une formation initiale en philosophie, est plutôt un personnage publique, politique, qu'un philosophe à plein temps.



Vincent Cespedes, aussi, a quitté le monde de la philosophie pure et est passé dans le monde de la philosophie appliquée aux entreprises, etc... Un conférencier e consultant à plein temps. Que dire ? C'est sûr que beaucoup de ce qu'il dit ne sont que des bêtises, mais ce sont des contraintes du métier et du marché de l'emploi. Il n'y a pas suffisamment de postes pour faire de la philosophie très sérieuse. Est-ce du charlatanisme ? Peut-être ! Personnellement, je ne me prêterait pas à faire ça.



Je n'ai jamais lu Geoffroy de Lagasnerie. Tout d'abord, le titre du chapitre me choque puisque méprisant : “Le petit maître corrigé ou les grosses âneries de Geoffroy de Lagasnerie”. le texte me parait relever plutôt d'un débat d'idées de bords politiques différents que d'une imposture philosophique. Il a le droit de dire ce qu'il veut, y compris des âneries et, dans ce cas, c'est plutôt de l'incompétence ou de la stupidité. Par contre, il semblerait qu'il utilise sa position de chercheur pour faire du militantisme. Et dans ce cas, c'est plutôt une imposture dans sa position d'enseignant chercheur, ce qui est bien plus grave. Comme dit Nathalie Heinich, utiliser la recherche pour faire du militantisme équivaut à un détournement de l'argent public. Ceci dit, je pense être d'accord avec les auteurs au sujet de ce philosophe.



Puisqu'ils s'inspirent de Michel Onfray et qu'ils font des critiques des philosophes excessivement médiatiques, ils disent eux mêmes que Onfray est “sans aucun doute le philosophe français vivant le plus célèbre, il est aussi le plus traduit et le plus lu dans le monde” (p. 108), je suis aller voir sont site web et je vois qu'il a écrit 118 livres en 34 ans, sans compter les traductions. La question que je me suis posée : quel est son but ? Écrire des livres pour être le philosophe français le plus lu dans le monde ou faire de la philo ? Peut-être que c'est compatible, je ne sais pas le dire.



Il manque des catégories d'impostures. Je pense, en particulier, à des philosophes qui traitent de sujets qu'ils ne connaissent pas ou qu'ils n'ont qu'une vague idée et écrivent des articles avec des grosses erreurs. Dans le livre "Impostures intellectuelles", Alan Sokal et Jean Bricmont (des physiciens) dédient deux chapitres à Gilles Deleuze et Bruno Latour. Dans les deux cas, il s'agit de l'Effet Dunning Kruger, dit de la surconfiance, lorsque les connaissances de la personne ne dépassent pas la "Montagne de la Stupidité".



Nombreux sont ceux qui tombent dans ce cas, y compris Michel Onfray. “La vengeance du Pangolin” est un recueil d'articles écrits sur le vif (comme ceux des livres de Enthoven). La plupart de ses remarques sont intéressantes. Néanmoins, certaines critiques qu'il fait au gouvernement dans ces termes – "impéritie de l'État français, faiblesse extrême de son chef" – je m'interroge. M. Onfray n'est pas médecin, n'est pas épidémiologiste, n'a aucune responsabilité dans la gestion de l'épidémie, n'est pas tiraillé entre les uns et les autres avec des exigences opposées dans un but entièrement politique ou idéologique, ne connaît pas les informations dont disposait le gouvernement pour prendre des décisions. Étant exactement dans la même position que Michel Onfray, je préfère penser que le gouvernement a fait le mieux qu'il a pu et je vois mal comment je pourrais tâcher le gouvernement d'incompétent, faible ou irresponsable. Il est très facile de juste observer, passer son temps à lapider ceux qui travaillent et qui ont la responsabilité et compétence professionnelle effective pour traiter le problème. Remarquez que je ne défend pas le gouvernement, qui a sûrement commis des erreurs.



Un professionnel sérieux devrait se limiter à donner des avis seulement dans son domaine de compétences et encore dans un but constructif sans chercher à détruire des réputations.



Pour résumer...



Les auteurs tombent très souvent dans le cas de l'imposture qu'ils dénoncent, comme par exemple, se référer à ses collègues avec du mépris, de l'ironie, du sarcasme. J'ai envie de dire, des auteurs qui ne se regardent pas dans la glace le matin.



Mais ce qui me dérange le plus dans ce livre est le côté dénonciation, délation. Pointer du doigt les philosophes qui, selon leurs critères, seraient des imposteurs. La quatrième de couverture laisse supposer qu'il y en aura d'autres. Ont-ils l'intention de faire la “Police de la Philosophie” et constituer un fichier des mauvais philosophes ? de quel droit ? Qui les a chargé de faire ça ? Ce type de texte me fait penser à des sombres moments de l'histoire.



Donc, la démarche des auteurs - destruction de réputation et de biographie - me pose un problème que je classerais dans la catégorie "manque d'éthique professionnelle". Et c'est aussi un type d'imposture.



Pour palier cet inconvénient, il me semble qu'il serait plus utile de plutôt énumérer les impostures typiques que l'on trouve parmi ceux qui se présentent en tant que philosophes avec, éventuellement, des exemples. Et de laisser les lecteurs identifier les imposteurs, bien plus nombreux que ceux mentionnés dans l'ouvrage. Une attitude beaucoup plus saine et honnête intellectuellement.



Bref, soyons constructifs.

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Kylee Island

Livre assez long a démarrer. On se demande ou veux en venir l'auteur puis d'un coup, on est pris dans le Thriller et on n'en décroche pas. Par contre, petits moments pas très ragoûtant, plutôt désagréable a imaginer. Et une fin qui nous laisse à notre imagination...
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L'ABCdaire de la citoyenneté pour mieux vivre..

Nicolas Rousseau a choisi 120 notions en rapport avec la citoyenneté et les a présentées par ordre alphabétique.



Chaque notion est présentée et expliquée simplement sur une seule page, sous forme d’infographie.



Les mots ont été sélectionnés afin que chaque élève puisse comprendre de quoi il en retourne et puisse participer au débat public, en s’appuyant sur des connaissances autour des libertés, des droits, des devoirs, du racisme, de l’intolérance, et favoriser le vivre ensemble.



Une bibliographie et une sitographie sont données en fin d’ouvrage.



De A comme abstention à V comme vote, en passant par diffamation, justice ou respect, les élèves trouveront matière pour définir les mots et comprendre vraiment les différentes notions.



Un bon point de départ pour définir ce dont on parle et pouvoir travailler en classe.
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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L'ABCdaire de la citoyenneté pour mieux vivre..

Cet « Abécédaire de la citoyenneté pour mieux vivre ensemble » nous propose plus d'une centaine d'entrées pour sensibiliser au cadre républicain et aux conditions d'une vie proprement démocratique.

Considérant cet ouvrage comme un abécédaire d'éducation civique, on peut être étonné de voir apparaître certains mots: « Caricaturiste » (avec une référence claire aux attentats de janvier 2015 contre Charlie hebdo), « Djihadisme », « Halal », « Intégrisme », « Islamisme », « Musulman » (alors que les autres confessions sont oubliées), « Ramadan », « Terrorisme ». Notre étonnement se double et laisse place au regret de ne pas voir les mots « probité », « corruption », « diversité », « impôt », « proximité », « citoyen », « neutralité », « Police », « parité » et « participation ». du coup, ce livre aurait grandement gagné en qualité et en intérêt, s'il n'avait pas été islamo-centré, peut-être un peu trop à notre goût.
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Vivre ensemble : 25 questions autour de la ..

En ces temps troublés, un petit cours d’instruction civique ne peut pas être inutile. Saviez-vous par exemple que le mot « Fraternité » n’avait été ajouté à « Liberté, égalité » (devise de 1789) qu’en 1848 ? « C’est quoi la laïcité ? », « A quoi ça sert la justice ? ». Rappeler aux plus jeunes que la République française s’appuie sur un ensemble de règles et de valeurs qui datent de la révolution. Ce livre clair y parvient parfaitement. Alain, toqué du doc.
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L'I.A. qui m'aimait

Un concepteur de logiciels mène, pour le blog qu'il anime, une sorte d'enquête dans le milieu des geeks. C'est le narrateur. Il est plutôt mesuré (voire introverti), mais finit quand même par être tourneboulé par les "promesses" de l'Intelligence Artificielle. Il perd doucement pied, s'énerve, va jusqu'à frapper (un écran, certes, mais tout de même...) tant il se sent remis en question... Il synthétise à lui seul l'humanité est confrontée à toutes les avancées technologiques : ici en ouvrant les bras, là en ayant mal au C... !



Les passages sur l'IA "artiste et écrivain", en particulier, sont Jubilatoires... et posent de vraies questions ! Celle de la réception, notamment, qu'on oublie souvent quand on cause de ces choses...
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Les imposteurs de la philo

Si les champs scientifiques, politiques, littéraires sont menacés par l’emprise des médias, c’est qu’il y a à l’intérieur de ces champs, des gens hétéronomes, peu consacrés du point de vue des valeurs spécifiques du champ, des « ratés » ou en voie de le devenir, qui ont intérêt à aller chercher au dehors des consécrations qu’ils n’ont pas obtenues à l’intérieur du champ et qui seront très bien vus par les journalistes parce qu’ils sont prêts à passer par leurs exigences. C'est grosso modo - dans une formulation à la Pierre Bourdieu - ce qu'on peut conclure à la lecture de ce livre salutaire. Il est difficile de porter le moindre crédit aux personnes visées après avoir lu ces analyses que le grand public ignore totalement. Les auteurs ont fait un travail qui peut s'apparenter à un travail de sociologie dans la mesure où le sociologue dérange toujours un peu, puisqu'il oblige à rendre conscientes des choses qu’on préfère laisser inconscientes.
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Le droit dans la saga Harry Potter

Un incontournable pour les férus de droit et d’Harry Potter !



Un super ouvrage avec beaucoup d’humour qui permet de voir le droit sous un autre jour. En tant que juriste j’aurais aimé découvrir cet ouvrage au tout début de mes études, pour mieux appréhender des notions parfois théoriques. Cela permet de vulgariser le droit et de le rendre ainsi accessible au commun des mortels.



Il faut toutefois bien connaître Harry Potter pour apprécier l’ouvrage.
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Le droit dans la saga Harry Potter

Un ouvrage pour fans de Droit ET de Harry Potter ! Je le conseille aux étudiants en première année de Droit, qui pataugent dans les notions à retenir : quoi de plus ludique que de prendre tous ces concepts par-cœur bien abstraits, et de les adapter à l’univers de Harry Potter, dans des exemples bien concrets ?

Les vrais fans de Harry Potter trouveront quelques menues incohérences avec la série, mais on pardonne, car c’est un exercice fictif. Chapeau en tout cas d’avoir su développer cette idée !
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Le droit dans la saga Harry Potter

Je recommande ce livre aux étudiants en droit notamment.

Ouvrage très original qui répond peut-être à une mode ; en effet, la démarche a eu des précédents dans le monde anglo-saxon.



Dans un autre registre, je rappelle aussi la sortie d'un très bel ouvrage écrit par des juristes universitaires de haut niveau : l'analyse juridique des contes de fées. A lire chers étudiants, absolument !



Bruno Bettelheim avait montré la voie avec l'analyse psychanalytique des contes de fées (que je dois acheter...)



Pat







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Le mystère de la chambre blanche: L'IA qui m'..

On a le plaisir de retrouver les héros du premier tome, embarqués dans des aventures toujours aussi bien construites - mieux même !-, empruntant aux codes des romans de détective et à la philosophie, pour construire une intrigue prenante et efficace...

" peux tu répondre à cette question : entre simuler la conscience a la perfection et en avoir vraiment une, quelle différence y a t il ?"
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L'I.A. qui m'aimait

Le lecteur suit les errances et les rencontres du héros dans un Paris pas-si-futur, chauffé à blanc par la canicule. Il y a du road movie et de l'Odyssée dans ces aventures qui arpentent Paris sous toutes les coutures à la rencontre d'une galerie de personnages colorés, mais pas seulement... La sensibilité introvertie du héros-malgré-lui confère un certain charme flegmatique et pince sans rire. Sa trajectoire hallucinée à travers ces lieux et rencontres, esquisse un panorama pratiquement exhaustif des révolutions et enjeux nouveaux impliqués par les progrès des intelligences artificielles.
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Le droit dans la saga Harry Potter

Si vous êtes passionné par l'univers d'Harry Potter, par le droit et les organismes étatiques, ce livre est fait pour vous!

Le livre est hyper bien structuré et les références sont vraiment bien cités, l'ensemble est très agréable à parcourir.

Niveau texte, les phrases sont de construction simple mais il faut certaines connaissances pour le vocabulaire pour vraiment tout saisir.

On sent l'envie des différents auteurs de rendre leur analyse accessible mais malheureusement, c'est toujours très compliqué d'y arriver.

Je garderai cet ouvrage mais si je le reconsulte, ce sera comme ma première fois, chapitre par chapitre pour le rendre plus digeste.
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L'ABCDAIRE DE LA CITOYENNETE

Incontournable Documentaire Jeunesse Avril 2023





Sorte de dictionnaire graphique à connotation politique et sociale, ce petit documentaire présente 125 notions dites "essentielles" en matière de citoyenneté. Que ce soit à propos du système démocratique, ses composantes, ses instances, ses implications ou son pendant contraire, à savoir la dictature, il aborde également des notions de civisme, de vivre-ensemble, de diversité religieuse, de Droits, de valeurs, d'égalité ou au contraire d'inégalités. Une belle entrée en matière dans l'univers politique, juridique et social, surtout à l'ère du numérique, où les termes sont parfois utilisés sans nuances et de manière inexacte ou hors-contexte. L'importance des mots et la connaissance de leur portée ( et définition) est plus que jamais cruciale.



D'abord édité une première fois en 2015, celui-ci constitue la version revue et corrigée.



Pour les lecteurs Hors-France, il y a donc une partie un peu moins pertinente, sur le pays lui-même, le drapeau, ses symboles ou ses noms d' institutions peuvent varier des autres pays. Reste qu'en tant que démocratie, nombre d'éléments seront sensiblement les mêmes que dans d'autres pays ayant ce système politique, comme la chambre d'assemblée, le vote ou les Droits. Le Québec et la France partagent aussi la valeur de la laïcité de l'État, ainsi que le filet social de sécurité sociale ( qu'on appelle "Bien-être social" au Québec, même si elle ne se manifeste pas exactement de la même manière. Bref, certains mots seront peut-être légèrement différents des systèmes Hors-France, mais je trouve le petit livre très pertinent.



J'aime beaucoup le format "une page, un concept", très concis et souvent aéré, avec une diversité d'arrières-plans sobres, ponctué de symboles pertinent. C'est bien moins confrontant qu'un dictionnaire, plus visible, avec une police de caractère assez grosse. Chaque catégorie a son propre graphisme. Par exemple, les religions ont des fonds en couleur vivre avec un symbole, tandis que les Lois ont des fonds blanc, avec du double ou triple soulignage noir, ce qui me rappelle les vieilles proclamations de Lois papiers. Il y a même certains mots issus des pratiques alimentaires, comme le casher ou le halal, les outils de la démocratie comme de la dictature, ainsi que la devise d’Europe, l'Euro.



Voici les mots présentés:

Abstention - Antisémitisme - Apartheid - Assemblée - Attentat - Avocat - Bouddhisme - Casher - Caricaturiste - Carte d'identité - Censure - Chabbat ( ou Shabbat) - Christianisme - Circonscription - Citoyenneté - Civilité - Civisme - Code électoral - Collectivité territoriale - Confession - Conscience ( Liberté de ) - Conseil constitutionnel - Conseil départemental des jeunes - Conseil des ministres - Constitution - Culte - Démocratie- Député - Développement durable - Devise - Dictature - Diffamation - Dissolution - Discrimination - Dissolution ( parlementaire) - Djihadisme - Drapeau - Droit d'asile - Droit de vote - Droits de l'enfant - Droit de l'Homme - Écocitoyenneté - Égalité Homme-Femme -Élection - Élysée - Emblème - État - Euro - Exclusion - Extrémisme - Fête nationale - Fraternité - Gouvernement - Grève - Halal - Handicap - Harcèlement - Hymne- Immigration - Incivilité - Inégalité - Intégration - Intégrisme - Intergénération - Islam - Islamisme - Journalisme - Journée défense et citoyenneté - Judaïsme - Justice - Laïcité - Légalité - Législature - Liberté d'opinion - Lois - Magistrat - Majorité - Mandat - Manifestation - Marianne - Ministre - Minorité - Minute de silence - Musulman - Nationalité - Naturalisation - ONU - Opinion - Parlement - Parquet - Parti politique - Pluralisme - Politesse - Préfecture - Président de la République - Presse - Profanation - Prophète - Racisme - Ramadan - Recensement - Référendum - République - Respect - Révolution - Sécurité sociale - Sénateur - Séparation des pouvoirs - Solidarité - Suffrage universel - Syndicat - Terrorisme - Tolérance - Union européenne - Violence - Vote





Ce peut être intéressant de voir que certains concepts peuvent se ressembler ou même qu'il sont synonymes, mais quand on regarde leur définition ou leurs nuances, on se rend compte qu'il faut être prudents à cet égard. Des mots à connotions similaires peuvent néanmoins, dans un contexte précis, être inadéquats ou inexact. Je pense notamment à "Harcèlement" avec "Discrimination" et "Exclusion", qui sont tous des violences, mais pas exactement de même nature ou de même forme.



J'apprécie la présence des différentes religions et leurs fêtes ou leur particularité alimentaire. Par contre, j'aurais peut-être apprécié que le mot "secte" soit là pour distinguer les religions officielles des groupes sectaires. "Dérive sectaire" aussi aurait mérité sa place, puisque nous avons les termes qui distinguent les religions radicales des "standards". Je remarque que si "Islamisme" est bien séparé de "Islam", ce qui est très bien, je ne vois pas, hormis "Extrémisme", les version radicales du judaïsme, du bouddhisme et de la chrétienté, parce qu'elles existent. Pensons à ces groupes suprématistes blancs d'extrême droite ultra religieux des USA, des chrétiens radiaux. Pensons à certaines personnes en Israël qui font la guerre aux palestiniens au nom d'un État judaïque. Pensons aux tensions religieuses en Inde, où on assassine pour une question de religion musulmane ou bouddhiste. Aussi, dans le livre, le mot "extrémisme" renvois plus largement aux positions politiques radicales, la fameuse "droite" et "gauche" radicales. Et sur cette page, on donne encore comme exemple les attentats islamiques. Il serait bon , je pense de rappeler que le fanatisme religieux concerne toutes les religions, même si on entends davantage parler des islamistes en ce moment, à notre époque. Ce serait un traitement d’information plus équitable et surtout plus complet.



Également, j'aurais aimé que le mot "violence" ne mise pas que sur les formes physiques et verbales, mais également sur la violence financière, psychologique et sexuelle. Elles constituent les cinq formes de violence actuellement reconnues au Québec.



Je suggère aussi ce livre à titre de dictionnaire socio-politique dans les classes ou pour les profs qui chercheraient à avoir quelque chose de concis comme référentiel. Ce petit livre est bien moins effrayant qu'un pavé dictionnaire. Dépendamment des écoles, il peut aussi bien servir le troisième cycle primaire, les 10-12 ans, que le niveau secondaire , 12 à 17 ans. Nous l'avons placé dans le niveau secondaire en raison de la cohérence avec le système scolaire, qui aborde davantage ses concepts avec les ados du secondaire.



Pour un lectorat du premier cycle secondaire, 12-15 ans+



P.S Je joins ici un autre livre paru récemment, au Québec, soit le livre de la maison de L'Isatis, collection Griff, " Les 34 mots des maux". Également une sorte de dictionnaire graphique, il propose 34 termes "sensibles", dont la portée est très chargée, que ce soit pour son histoire ou son sujet. L'un dans l'autre, les deux livres se complètent donc bien.
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Le droit dans la saga Harry Potter

Je n’ai pas l’habitude de lire des livres documentaires, et surtout de les dévorer du début jusqu’à la fin, et aussi vite. Et je n’avais encore jamais lu de documentaire qui partait de Harry Potter.

Ce fut une excellente idée de partir de l’univers d’une saga aussi connue. Pour une fois, j’ai réussi à comprendre un peu mieux la loi française et à m’y intéresser, alors que jusque là rien ne m’y attirait. (...)

Franchement, j’ai lu ce livre bien plus vite que je ne le pensais et je ne peux que vous le conseiller si vous vous intéressez au droit, mais aussi si vous êtes fan de la saga Harry Potter, même si vous n’y connaissais rien en droit. Cela pousse à voir l’univers des sorciers d’un nouvel œil.
Lien : https://monmondedepapier.wor..
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Le droit dans la saga Harry Potter

Un excellent essai à la fois plein d'humour et bourré d'informations. Pas la peine d'être féru en droit pour apprécier cet ouvrage. En revanche être familier de l'univers Harry Potter est indispensable. On lira et parcourra avec grand plaisir ce livre magique.
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Le droit dans la saga Harry Potter

Une approche iconoclaste de l'univers de Harry Potter que cet ensemble de contributions de juristes français visant à décortiquer la fameuse saga sous l'angle juridique.



L'autrice de ces romans n'ayant, semble-t-il, pas eu de formation dans ce domaine, le résultat de ces analyses pétillantes est sans appel : une société de type Apartheid, des discriminations raciales, un état de droit défaillant notamment s'agissant des droits de la défense et des garanties procédurales, un système économique archaïque, etc.



Bien entendu, le propos de la démarche n'est pas de fustiger mais plutôt de s'amuser à regarder l'œuvre différemment.



Et pour peu que le lecteur soit lui-même juriste, le résultat est encore plus jouissif. Bravo !







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A voté ! : On élit qui et pourquoi ?

Un apprentissage stimulant. A conserver précieusement et à proximité pour lever les doutes avant d'aller voter.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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L'ABCdaire de la citoyenneté pour mieux vivre..

Petit lexique intéressant. Le contenu est très aéré et la présentation très colorée. Cette lecture peut entraîner un intérêt pour le sujet et amener le lecteur à chercher davantage sur le sujet. Cette lecture s'adresse à une clientèle adolescente.
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