Nicole Faucon-Pellet

Un excellent roman de terroir.



Nous sommes en Ardèche en 2019. Adrien Mérilhac, soixantenaire, vit seul dans une petite maison léguée par son oncle. de là, il surveille la ferme qui appartenait à sa famille…



Les Mérilhac vivaient heureux. Léon et Thérèse, les parents, et leurs quatre enfants. Adrien, l'aîné, les jumelles Brigitte et Odile et Nicolas le petit dernier. Mais le malheur frappe. Nicolas meurt à 3 ans des suites d'un accident. Il était avec son père, leur cheval Mascotte tirait la charrette de bois… Adrien a 18 ans…



Léon ne s'est jamais remis de la mort de son fils. Thérèse essaye de le soutenir, mais il finit par perdre les pédales. Devenu dangereux pour tous, il est interné. Adrien fait ce qu'il peut pour sauver la ferme, aidé de son oncle Joseph. Mais les dettes s'accumulent, et Joseph meurt.



Adrien devient ouvrier, loge sa mère dans un HLM et lui va habiter la petite maison léguée par son oncle. La ferme est réputée maudite et personne ne veut l'acheter.



Les années passent, Léon meurt après 20 ans d'internement. Adrien n'a rien oublié.



La maison finit par trouver preneur. Jérôme et Solange, un couple avec une ado de 15 ans, Marlène. Que va faire Adrien ?



Cet homme est toujours hanté par la mort de son petit frère. D'ailleurs, il n'a jamais voulu se marier et avoir d'enfant. Comme si le fait de réhabiliter la réputation de « sa » ferme était capital. Mais en même temps, il ne veut pas la voir dans d'autres mains. Il n'a pas réussi à faire son deuil et reste tourné vers le passé. Il faut dire qu'il voit tous les jours cette ferme qui lui rappelle bien des choses...



Je ne sais pas trop quoi penser de lui. Par moments, je le comprends, mais à d'autres non. Il a tout d'un bougon, mais pourtant il est sympathique et gentil.



Les « nouveaux » essayent de s'intégrer. du moins Jérôme et sa fille, deux personnages attachants. Solange par contre m'a fait l'effet d'une enfant gâtée et capricieuse, qui ne pense qu'à elle et à son paraitre. Elle ne s'occupe guère de sa fille et les disputes avec Jérôme sont assez fréquentes. Marlène se sent bien mieux à l'internat, même si elle est proche de son père. Solange est...comment dire… refroidissante…



Ce n'est pas un livre d'action, pourtant j'avais du mal à lâcher ce roman. J'avais envie de savoir ce qu'Adrien mijotait, si Jérôme allait réussir à s'intégrer et être accepté...



Les chapitres, assez courts, vont alterner entre Adrien, Jérôme et tous les personnages réunis. L'écriture est agréable, mais il m'a manqué quelques repères temporels. Ce n'est pas vraiment gênant pour la lecture, mais ça m'aurait permis de mieux me situer.



Ce n'est pas un premier tome. Pourtant ... C'est une fin ouverte, je sais que certains apprécient, mais perso j'aurais aimé aller plus loin avec les protagonistes. Même si ce n'est pas ce que l'auteure avait prévu, j'espère qu'elle songe à une suite !

Rappelez-vous : Nous sommes dans la Drôme provençale. C’est là que vivent Philippe Polignac, sa femme mina et Jules, le père de Philippe. Philippe cultive la vigne, Jules est à la retraite mais s’occupe encore d’une petite parcelle plantée de chênes truffiers. C’est sa passion, soigner ses chênes, ramasser les truffes puis les vendre. Philippe aimerait que son père cesse cette activité, il a les truffes en horreur. Mais Jules transmet sa passion à sa belle-fille, ce qui engendre certains heurts au sein du couple... Philippe veut interdire à sa femme d’aller aux truffes, mais elle refuse de l’écouter.

Très vite, Mina se doute qu’il y a un secret. Sinon pourquoi son mari aurait-il une telle aversion pour le diamant noir ? Pourquoi Jules ne veut-il pas entendre parler des truffes blanches ? La famille va-t-elle résister ? Mina finira-t-elle par comprendre ?

Ce tome 2 est une suite directe. On retrouve Mina qui continue de chercher, certaines réponses lui manquent encore. Sa passion pour la truffe est toujours intacte. Pour pouvoir tout comprendre, elle devra aller jusqu’au cœur de l’Aïr, dont elle est originaire.

Ce tome commence juste après la mort de Jules. Conformément à sa promesse, Mina reprend la truffière. Les relations entre elles et Philippe semblent s’être apaisées, mais…

Un deuxième tome tout aussi prenant . Je l’ai lu dans la foulée du 1er, histoire de ne pas perdre l’atmosphère. Et puis j’avais envie de savoir ! En bref un autre excellent moment de détente !

Nous sommes dans la Drôme provençale. C’est là que vivent Philippe Polignac, sa femme mina et Jules, le père de Philippe. Philippe cultive la vigne, Jules est à la retraite mais s’occupe encore d’une petite parcelle plantée de chênes truffiers. C’est sa passion, soigner ses chênes, ramasser les truffes puis les vendre. Philippe aimerait que son père cesse cette activité, il a les truffes en horreur. Mais Jules transmet sa passion à sa belle-fille, ce qui engendre certains heurts au sein du couple... Philippe veut interdire à sa femme d’aller aux truffes, mais elle refuse de l’écouter.

Très vite, Mina se doute qu’il y a un secret. Sinon pourquoi son mari aurait-il une telle aversion pour le diamant noir ? Pourquoi Jules ne veut-il pas entendre parler des truffes blanches ? La famille va-t-elle résister ? Mina finira-t-elle par comprendre ?

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Une histoire dans laquelle je me suis laissée embarquer, beaucoup plus que je ne le pensais au départ. La preuve, j’ai lu les deux romans d’affilée.

Je me suis rapidement attachée aux personnages. Mina, la femme de Philippe, est originaire du Maroc. Ses parents, une fois à la retraite, sont retournés « au pays » et elle n’a que peu de nouvelles d’eux. Deux ou trois lettres par an. Elle est bien invitée à venir avec son mari, mais celui-ci répond invariablement qu’un paysan ne peut pas s’absenter trois semaines. Mina se sent seule et « prisonnière », même si elle aime son mari.

Philippe l’aime également, mais il aime aussi sa vigne, il est accaparé par son métier. Il en oublie les gestes tendres et les petites attentions.

Jules aime beaucoup sa belle-fille. Cet homme d’apparence bourrue mais au grand cœur est enchanté de voir qu’elle s’intéresse aux truffes. Il se fait une joie de lui enseigner tout ce qu’il sait. Par contre, les relations avec son fils ne sont pas toujours au beau fixe…

Ces personnages sont vivants et réalistes. Dans ce genre de roman où on ne peut pas vraiment parler d’action, c’est ce qui fait apprécier la lecture. S’ils ne sont pas crédibles, le roman ne l’est pas non plus.

On voit des relations se nouer, évoluer, on voit tous ces petits riens qui font la vie. Et puis il y a ce fameux secret qui entoure Philippe et Jules., un secret qui capte notre attention encore un peu plus.

Donc oui, j’ai passé un très bon moment. J’avais envie de savoir ce que Mina allait découvrir, comment tout cela allait finir. Et du coup j’ai lu les deux à la suite...

Outre l’histoire de famille, ces deux tomes ont été pour moi l’occasion de me plonger dans un monde que je ne connaissais que très peu, celui de la truffe (la rabasse). Le ramassage, le dressage des chiens, la vente, l’entretien des arbres…Une découverte que l’auteure, passionnée, rend intéressante et qu’elle a très bien su intégrer à son histoire. A moins que ce ne soit l’histoire qui ait été intégrée à ce monde-là…

Cette histoire d’une cinquantaine de pages, qui finit bien, plaira aux enfants. Ils s’identifieront facilement à cette petite couleuvre si attachante. Le vocabulaire est adapté aux plus jeunes et la police d’écriture est plus grande que pour un livre adulte, ce qui facilite la lecture. Les chapitres sont courts et nettement séparés par un dessin, qui commence le chapitre et qui se retrouve à la fin de celui-ci, ; c’est un très bon point de repère.

Le thème de la différence, la notion d’entraide, d’amitié sont abordés avec douceur et sensibilité à travers cette histoire porteuse d’espoir.

Ce livre a une seconde partie, un « cahier pédagogique », parsemé d’anecdotes de Jean-Pierre Boudeau, membre de la FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de la Protection de la Nature). Il a pour but de sensibiliser les jeunes à la nature qui les entoure, d’apprendre à connaitre vipères et couleuvres. Il est suivi de plusieurs pages blanches destinées au jeune lecteur. Il peut y noter ses observations, sous la surveillance d’un adulte bien sûr, faire des dessins ou coller des photos pour mieux s’approprier ce livre.

Je ne résiste pas au plaisir de terminer par une phrase que dit Grande Liane, la maman de cette petite couleuvre atypique. « La différence n’est ni une tare, ni un péché ».

Je vous souhaite une bonne lecture en famille.

Nous sommes en Ardèche, c’est l’été. Jean Agassin et sa femme Colette sont en vacances, ils logent dans la maison que Jean a héritée de ses parents. Mais ce n’est pas vraiment idyllique. Tous deux sont originaires de l’Ardèche, mais Colette n’aime pas y revenir. Elle n’a que de mauvais souvenirs et préfère de loin sa vie à Paris. Elle déteste son frère Boris, resté lui sur place. Elle l’accuse d’avoir extorqué de l’argent à leurs parents maintenant décédés. Jean, au contraire, adore venir. Il retrouve la paix, le calme, les senteurs .

En parallèle, nous faisons aussi connaissance de Léonie. Elle aime beaucoup Boris, qu’elle considère même comme un second père, et sa fille Julie, avec qui elle est très amie. Boris se désespère de l’attitude de sa sœur qu’il ne comprend pas. Julie va alors passer un pacte avec lui…

Quel pacte ? Quel secret se cache derrière tout ça ? Pourquoi Colette déteste-t-elle son frère à ce point ? y aurait-il autre qu’une histoire d’argent ? Que vont devenir les protagonistes ? Beaucoup de questions dont vous trouverez les réponses au fil du livre. Une chose est sûre, le drame n’est pas loin…

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La plume de l’auteure est agréable à lire. Les personnages sont posés et très crédibles. Bien que ce ne soit pas ma tasse de thé, j’ai pris plaisir à l’alternance des chapitres au début du livre pour présenter personnages et contexte. Cela donne une ambiance assez « mystérieuse » qui donne envie d’avancer dans l’histoire. De plus, on est vraiment plongé dans le décor. On sent bien que l’auteure aime son Ardèche.

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Outre le côté suspense/ (sordide) histoire de famille, on trouve dans ce livre trois personnages qui ont des visions différentes sur ce département.

Jean, qui l’adore. Il n’a qu’un rêve, y rester pour toujours. Il est enfin lui-même. Il aime les gens, la douceur de vivre, les odeurs, se balader et nager en rivière.

Colette, qui déteste l’aridité, les gens qui parlent avec des mots de patois qu’elle ne comprend pas. Elle a d’ailleurs entrainé leur fils Xavier dans ses sentiments. Elle préfère la ville et ses commodités. Mais est-ce ce qu’elle pense vraiment ?

Léonie, quant à elle, aime l’Ardèche. Mais elle déteste les touristes, souvent peu respectueux, qui « envahissent » l’espace. Et que dire des magasins « attrape-couillons » ? Ou des constructions faites pour attirer plus de monde et donc plus d’argent au détriment de parfois des locaux ?

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La trame est intéressante, bien menée et liée à un secret de famille: une histoire de rancœur, de haine même, de non dits comme il en arrive malheureusement trop souvent. Des choses qui peuvent conduire au drame, et qui sait si ce ne sera pas le cas ici….

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Un moment de lecture fort agréable que je vous recommande. Une excellente découverte d’une auteure régionale qui n’en est pas à son premier essai. Oserez-vous vous lancer dans cette histoire ?

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A noter que ce livre est 100% ardéchois, de l’auteur à la maison d’édition, en passant par l’imprimeur.