La Géorgie déclara son indépendance et rétablit l’Acte de restauration de l’indépendance de 1918. Le drapeau géorgien flottait au-dessus du palais du gouvernement (rebaptisé « maison du Parlement ») et un nouvel hymne national fut créé. Nous étions dorénavant libres, personne n’ayant cependant l’air de savoir précisément ce que signifiait « être libre ». Les multiples manifestations, les émeutes, les débordements politiques et les débats parlementaires fougueux mirent un terme à ce calme et, au bout de sept mois seulement, la garde nationale et la Mkhedrioni fomentèrent le putsch contre Gamsakhourdia.