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Citations de Njabulo Ndebele (20)


Nous souhaitions tous deux être aimés, nous n'étions simplement pas les bonnes personnes, l'un pour l'autre, à ce moment-là. (p. 83)
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- Tu comprends, quand on improvise, on est libre. Complètement libre. Mais, crois-moi, il faut apprendre à être libre ! Il faut se battre comme un fou pour parvenir à cette liberté. Si je te donne cette trompette et que je te dise : "Joue quelque chose!", tu te lasseras vite de jouer, parce que ton jeu partira dans tous les sens. La liberté qui ne sait rien est frustrante : il n'en sort jamais rien d'inspirant ni de durable.
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Les femmes sont prisonnières du rêve romantique. L'antre de leur espoir. Elles espèrent, et elles espèrent encore. (p. 43)
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Quand donc cette attente prendra -t-elle fin ? Et quand elle prendra fin, leurs hommes seront-ils morts ou vivants ? S'ils sont en vie, seront-ce les mêmes qui les ont quittées voici un nombre incalculables d'années ? Le temps aura-t-il altéré leurs corps de telle sorte que, tout en semblant familiers, il faudra les redécouvrir, réapprendre à les connaître ? Tout simplement, qui seront ces hommes, ces personnes nouvelles forgées par une longue absence ? (p. 16)
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Il nous faut admettre en l'occurrence, que la société est une entité créée par les hommes avec l' acquiescement des femmes. Les hommes ont fixé des lois, mais aussi la possibilité de les transgresser impunément pour autant qu'ils en bénéficient... (p. 12)
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On lit la vie des autres, ça nous fait réfléchir, mais on ne songe jamais que nous, les lecteurs, pourrions écrire notre autobiographie et méditer sur nous-mêmes. Que nous pourrions être le sujet d'un livre, que nous pourrions nous observer et nous voir autrement car nous ferions alors l'objet d'une réflexion. Réfléchir en profondeur à un sujet suppose qu'on lui accorde plus d'importance. (p. 91)
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La nostalgie ne submerge que ceux qui ont quitté leur maison pour défendre une cause. Ce sont eux, les vrais exilés. (p. 110)
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Espoir et désespoir. Les Sud-Africains ont cette singulière aptitude à se montrer tout à la fois d'une désarmante gentillesse, d'une grande hospitalité et d'une cruauté des plus terrifiantes. (p. 114)
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Notre Pénélope n'est pas forcément admirée pour elle-même. Elle est magnifiée comme l'incarnation de la vertu féminine qui apporte le réconfort aux hommes, apaisant leurs craintes et dorlotant leur orgueil. (p. 14 )
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Chère Winnie,

Mon jeu, ce sera de t'écrire une lettre. Même si c'est moi qui ai lancé l'idée de jouer avec toi, j'étais perplexe sur la façon de démarrer, jusqu'à ce que je me souvienne que la lettre est l'une des plus grandes inventions au monde. Cette formule permet à la fois l'expression de sentiments intimes et leur conservation, comme une archive personnelle. (...) une lettre archive toujours l'itinéraire de son auteur. Chaque missive est la photo d'un instant qu'on ne captera plus jamais. (p. 86)
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Les noms et les titres ! Derrière ces présentations se dessine une démocratie. Elle confère d'emblée le respect et la reconnaissance envers toute personne rencontrée. La façon formelle de saluer est un lieu de refuge universel, offrant le respect et l'égalité. Le prénom , est la récompense d'une intimité plus forte. Il faut la mériter, non l'énoncer. (p. 88)
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Une nation d'extrêmes ! Entre créativité et destruction, vers quoi penchera finalement la balance ? (p. 115)
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Vos exposés, je le crois, sont des réponses admirables. Des témoignages de souffrance, accompagnés du pouvoir libérateur de l'introspection ! (p. 126)
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Nelson était ton Johannesburg. Ta piste de danse. (...)Il était le monde et il t'a engloutie. Sans limite. Le monde. Tu n'en avais jamais assez de ce monde, avec vous deux, c'était une galaxie, des cieux infinis. Pas de nuages, rien que des étoiles et des ouvertures. Les quatre points cardinaux de ton avenir idéalisé avec Nelson, c'était le mariage, la politique, la gloire et le pouvoir. (p. 94)
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Chaque voyage étant un calvaire, il était impossible d'envisager la notion de tourisme. ça c'était pour les Blancs. Dans le tourisme, temps et distance sont plaisirs. (...) Traverser les paysages de l'apartheid, c'était prendre un risque prolongé, se rendre vulnérable. (p. 112)
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Je rêve que mes enfants puissent construire les maisons qui m'ont manqué. Des logements qui ne soient jamais démolis par l'Etat dans le but d'anéantir leurs souvenirs. (p. 117)
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Cependant il n'est jamais trop tard pour se poser une question. Se poser une question c'est affirmer qu'on vit. Une question posée, c'est un coeur qui palpite, un esprit qui réfléchit. (p. 124)
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Les femmes virent partir leurs hommes, mais cette fois-ci, certains s'en furent plus loin que leurs mines, au-delà de leur métier d'instituteur, de fonctionnaire, de prêtre, de représentant de commerce. Ils s'évanouirent en exil dans des pays lointains.
D'autres n'eurent pas à s'éloigner. Ils furent détenus sans jugement, ou condamnés à de longues peines de prison. Une autre forme d'exil. (p; 16)
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Bientôt, si cette Pénélope ne trouve pas son Ulysse, elle s'inquiétera et le sort de ses enfants à la maison commencera à l'accabler. (...) Un instant crucial ! Elle décide de rentrer et, peut-être pour la première fois de sa vie commence à considérer un avenir définitivement sans son mari. C'est à ce moment-là que la notion d'indépendance lui traverse l'esprit. (p. 27)
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Njabulo Ndebele
"Demain du ventre du temps surgira une année nouvelle." [ Njabulo S. Ndebele : "Portrait de l'amour" ]
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