Il y a dans tout pêcheur quelque chose qui tend à faire de la pêche un monde parfait, un monde à part. Je ne sais pas ce que c'est, et je ne sais pas où cela se loge, quelquefois je sens ce quelque chose dans mes bras, à d'autres moments dans ma gorge, et souvent je serais incapable de le situer, je sais seulement que c'est enfoui en moi. Nous serions sans doute, beaucoup d'entre nous, meilleurs pêcheurs, si nous ne passions pas autant de temps à guetter le moment où le monde va enfin devenir parfait.