Nous portons en nous, par hérédité et par éducation, une telle foi dans l'immortalité de l'âme que, devant un cadavre humain, nous résistons toujours au spectacle qu'il nous présente. La mort humaine nous paraît un mensonge. Mais nos relations avec les animaux ne sont faussées par aucune formule imbécile touchant l'immortalité de la personne. Les plus spiritualistes des vieilles filles acceptent l'idée qu'un chien mort ne soit plus.