Arbre au-dedans/LA NUIT, LE JOUR, LA NUIT
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Sous tes paupières dort
une foule impalpable :
des tourbillons avides,
ombres du toucher, s'incarnent,
boivent du sang, formes
changeantes du désir,
toujours la même :
visages successifs
de la vie qui est mort
de la mort qui est vie.
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