AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Olav Duun (19)


Eh oui, ils ont trouvé qu'ici, à la campagne, ce n'était pas naturel un amour aussi fou entre mari et femme. (p. 30)
Commenter  J’apprécie          180
Pour moi elle comptait tellement que je devais la tuer par mon silence rien qu'en lui pardonnant.
Voilà donc ce que je me disais. Dans le mot pardonner, il y a un abîme de bien et de mal. (p. 167)
Commenter  J’apprécie          90
Son père lui avait toujours paru plus distant que sa mère. Sans doute parce qu'il le vénérait. A moins qu'il ne le vénérât parce qu'il était insaisissable ? (p. 9)
Commenter  J’apprécie          70
Eh oui, il ne suffit pas de posséder de l'or, il faut aussi croire en sa valeur, sinon on reste pauvre. (p. 167)
Commenter  J’apprécie          60
(...) d'autres croient à des idées, à des visions célestes et quantité d'autres choses. Moi, je croyais en elle, uniquement en elle. Et maintenant je m'en aperçois, et maintenant je le dis: quelles que soient les choses auxquelles nous croyons, c'est en nous-mêmes que nous croyons. En ce qui devrait être nous -mêmes. (p. 83)
Commenter  J’apprécie          60
Ah, les bons conseils! Il y a eu une époque où moi aussi j'en avais le tête farcie. J'avais l'impression de les conserver dans mon cœur pour pouvoir un jour les distribuer aux gens; donner ce qui ne vous sert à rien, quoi de plus facile?
Commenter  J’apprécie          40
Non, jamais il n'avait aimé sa mère d'un amour semblable à celui des autres garçons. Peut-être parce qu'elle l'avait elle-même trop aimé ? A présent, il se rendait compte que s'il s'en était allé, s'il avait pris la mer, c'était à cause d'elle. Elle ne lui avait pas permis de vivre à sa guise; elle avait trop voulu s'immiscer dans son existence. (p. 9)
Commenter  J’apprécie          30
Un jour, il a dit qu’il n’y avait rien de plus beau que la justice. Et il a ajouté que, même si elle n’existait pas, il serait bien difficile de vivre sans elle.
Commenter  J’apprécie          20
Je me demande si les gens savent vraiment ce que c'est d'aimer ses parents, se dit-il alors. Bien sûr, nous les aimons parce que nous nous aimons nous-mêmes mais, en fait, quel -sentiment- les gens éprouvent-ils ? (p. 54)
Commenter  J’apprécie          20
Le malheur qui ennoblit l'homme, ajoutent-ils toujours. Pour ma part, je n'ai rien remarqué. Tant qu'à faire je préfère m'ennoblir moi-même. (p. 67)
Commenter  J’apprécie          20
La forêt était immobile, indifférente à tout, même à la soirée d'été qui l'entourait. Bien sûr, il y avait les fils téléphoniques. Les fils qui chantaient, les fils qui témoignaient, pour la nuit, pour rien du tout. Mais en fait, de quoi témoignaient-ils ? Du sens de l'existence, ne manquerait pas d'expliquer quelqu'un, un sens si profond que l'absurde en devenait quasiment impossible. et c'est donc l'absurde qui est suspendu là et chante. Du reste, c'est en nous qu'il est suspendu, ce qui n'empêche nullement le chant d'être le même. (p. 150)
Commenter  J’apprécie          20
Certains lui avaient dit qu’il avait perdu son père et même son père et sa mère. A quoi il avait répondu qu’il n’en était rien. J’ai quand même vu papa un jour, avait-il ajouté. Et j’ai aussi vu ma mère le même jour. Je ne suis nullement orphelin.
Commenter  J’apprécie          10
Sans doute qu'elle l'aimait trop pour être mariée avec lui, c'était ça que je pensais. (p. 47)
Commenter  J’apprécie          10
Ce visage était tout entier une menace. Derrière un tel masque sommeillaient bien des choses. (p. 63)
Commenter  J’apprécie          10
Moi, je ne dirais pas que tu ressemble trop à quelqu'un d'autre. Ce qui est vrai, en revanche, c'est que tu ne ressembles pas assez à toi-même. (p. 66)
Commenter  J’apprécie          10
Tu sais ce que disait souvent Torberg ? " Moi je ne suis pas fier, car je suis bien trop fier pour l'être". (p. 70)
Commenter  J’apprécie          10
S'asseyant sur une pierre, Brynjar prit le temps de regarder. sans doute les nuages savaient-ils très bien eux-mêmes ce qu'ils souhaitaient raconter. (p. 105)
Commenter  J’apprécie          10
Je crois même que je me suis enfui à toutes jambes. Car je pouvais littéralement entendre à quel point il me haïssait. (p. 146)
Commenter  J’apprécie          10
Une autre fois, il avait dit : Si quelqu’un vous regarde de trop près, c’est qu’il est encore pire que vous. Et quand on lui avait demandé si c’était pour cette raison qu’il regardait les gens de si près, il avait répondu : Cette fois, j’ai été eu.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Olav Duun (12)Voir plus

Quiz Voir plus

Le meurtre de Roger Ackroyd

Qui a tué Roger Ackroyd ?

Flora Ackroyd
James Sheppard
Ralph Paton
Hercule Poirot

15 questions
328 lecteurs ont répondu
Thème : Le meurtre de Roger Ackroyd de Agatha ChristieCréer un quiz sur cet auteur

{* *}