Je prends de l’avance sur les vacances en partant vers Nice avec ce thriller plutôt moyen. C’est un peu un roman promo pour son (ancien) restaurant, ça ne me plaît pas du tout, même si le décor est plaisant, je veux lire un roman pas une brochure.
Ensuite l’intrigue est trop simpliste, il n’y a pas vraiment de suspens… disons plutôt que je me fichais de la fin, ça n’aurait rien changé à ma critique. Un peu trop caricatural dans le style, une infirmière morte se retrouve à soulever les questions d’un scandale politico-financier, mouais pas très crédible. Le quatrième précise « le mécanisme raffiné », alors non, c’est visiblement une phrase toute faite ou de quelqu’un qui n’a pas lu beaucoup de roman à base de complot, j’aime citer John Le Carré qui sait parfaitement maîtriser la subtilité, l’espionnage, et construire de la tension, tout le contraire d’ici.
Il se lit, les chapitres ne sont pas trop longs, le rythme n’est pas super mais il y a quand même des rebondissements. Je l’ai fini par curiosité plus que par envie.
Commenter  J’apprécie         50
J'étais pourtant prévenue.
La lecture du prologue m'a amusée, je ne pensais pas lire une caricature de la corruption, .... c'est plutôt pire que tout ce que vous pouvez imaginer.
Quand la caricature tourne à la fanfaronnade ... on ne croit plus en rien !
Quand la publicité pour un restaurant "la brouette" à Saint Paul de Vence intervient, on n'y croit pas ! (Restaurant créé par l'auteur dans les années 60, dont la gestion est maintenant confié son fils.)
Le pire est que ces deux affirmations résument à elles seules le bouquin.
Les institutions, le pouvoir, les politiques, les policiers .... jouent double jeu pour nous faire croire que la loi est respectée .... tous pourris !
Les déjeuners se déroulent dans les restaurants de la région avec des nominations très précises .... et toujours "la brouette", "la brouette"....
Il est curieux que ce danois, vivant en France depuis 1963, écrive en danois (ce livre date de 2000) !
À ma connaissance il n'existe que deux livres traduits en français, le premier "le mort parle " m'avait plu, celui là, est pour moi celui de trop !
Alors je ne chercherai pas à découvrir d'autres récits de Ole mais il a gagné son pari, si un jour je passe vers saint Paul de Vence, j'irai faire un tour à la brouette ... mais pas pour rencontrer l'auteur ou son fils, juste parce que j'aime la nourriture scandinave !
"40 ans que les gourmets du département et d'ailleurs se retrouvent régulièrement chez ce jeune couple "un Viking et une sirène", attirés à la fois par un cadre étonnamment rustique à deux tours de roue du littoral, par une cuisine aussi dépaysante, qu'authentique et créative, la gentillesse et le charme inégalé de Patricia et l'accueil chaleureux de Michel, son Viking. L'hiver, autour de la cheminée et de solides tables en bois blond. L'été en terrasse, dans les recoins intimes d'un jardin fleuri avec une vue exceptionnelle sur Saint-Paul. Spécialités du restaurant : saumons marinés et fumés maison, harengs de la Baltique, truites fumées sur le moment, douceurs danoises...une vraie farandole de saveurs !"
Commenter  J’apprécie         30
Très bonne surprise, un très bon polar sur fond de soleil permanent, de mer bleue.
La chaleur, l'été, tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment avec une super enquête pour dénoncer les malversations, les combines, entre certains politicards, les truands, la Mafia .... enfin tout ce qui peut se nommer le mal.
Une enquête qui remonte les combines propres à notre Sud.
Peut-être, peut être pas ou peut-être que oui.
C'est plaisant bien écrit et l'auteur nous balade tranquillement.
La bonne idée qui accroche bien le lecteur est de remonter le temps heure après heure pour comprendre la première scène du livre.
Le seul petit regret, je ne suis pas sûre que l'histoire de cul entre le commissaire Borg et sa charmante collaboratrice Kéra, soit indispensable mais cela ouvre peut être le cercle des lecteurs.
Personnellement je m'en serais bien passée.
L'histoire est elle crédible, peu importe car comme le rappelle l'auteur dans son avant propos, "la réalité dépasse souvent la fiction" et n'oublions pas que la littérature peut nous emmener dans l'univers des possibles !
Commenter  J’apprécie         10