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2.67/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Oliver Carzon est un écrivain français, auteur de romans d'espionnage. Il a exercé plusieurs métiers dans plusieurs pays, dont la Suisse et l'Italie, chauffeur de poids lourds, commercial, importateur et exportateur en Martinique, écrivant toujours avec persévérance, jusqu'à ce qu'un éditeur sérieux accepte ses romans.

Site web : http://www.olivercarzon.com

Source : http://www.olivercarzon.com
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Citations et extraits (100) Voir plus Ajouter une citation
Impossible de survivre dans une telle fournaise. Néanmoins, quelques courageux grimpent l’escalier central en pierre de taille dans le vain espoir de retrouver la jeune fille vivante. Ce qui gêne Combe c’est que l’on n’entend aucun cri, aucun hurlement, aucun appel au secours, tant de la part de la jeune adolescente que de celle de Mingeau, ce qui fait redouter le pire au gendarme.
Ça ne colle pas !
Des cris venant du palier du premier le font lever la tête : ses hommes sont bloqués devant un enchevêtrement de poutres et de débris rougeoyants. Il n’y a plus rien à faire.
Soucieux de ses personnels, Combe ordonne le repli immédiat. La mort dans l’âme, ils doivent sortir, qui en toussant, qui en crachant. L’intensité du brasier est telle que personne ne pourrait survivre : maigre consolation.
 
Les pompiers arrivent très rapidement, mais pas assez vite pour empêcher le toit de la vieille maison de s’effondrer, entraînant son écrasement total : elle est rongée par le temps, a été laissée sans entretien, cela ne pouvait pas se terminer autrement.
Renéville arrive en même temps qu’eux et fait preuve d’un sang-froid remarquable en voulant pénétrer dans le
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Quand on est enfant, même né avec une cuillère en argent dans la bouche, c’est toujours une absence cruelle ! Sa mère, quant à elle, n’avait épousé son mari que par pur calcul et préférait passer son temps à sortir avec ses amies pour dépenser sans compter l’argent durement gagné par son époux. Francis fut donc laissé aux bons soins de deux servantes. Comme c’est facile ! Très vite, il avait nourri des sentiments de haine envers une mère frivole, superficielle, laxiste et totalement incapable de lui donner le frère qu’il espérait tant. Elle avait fait son « devoir » et entendait bien en rester là. Elle avait autre chose à faire comme paraître au Rotary et collectionner les amants, notamment un ministre. Un sentiment d’injustice permanent s’était insinué petit à petit en lui pour ne plus l’abandonner ! Il avait jugé et condamné. C’était absolument sans appel ! Drapé dans ses certitudes, sûr de son fait, il avait quitté sans aucun regret le « nid familial » pour vivre sa vie avec presque la bénédiction de son père. « Tu vas rester seul ! » l’avait prévenu sa mère, faussement fâchée. Il avait haussé les épaules : il avait toujours été seul !
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L’enquêteur prend la photo de Crépineau jeune qu’il a réussi à dégotter sur Internet. Sans être un apollon, il n’était pas mal et avait même dû rencontrer un certain succès, mais là aussi, rien du tout, aucune trace, pas de mariage, pas de concubinage, pas de liaison. On ne lui trouve même pas un ami et encore moins de connaissances. Incroyable, ce type est totalement transparent. Erreur de suivi dans l’administration ou extrême prudence de la part d’un violeur qui cache bien son jeu ? Une certitude : ce type avait une double vie, c’est sûr. Durant la malheureusement trop célèbre affaire du tueur du Printemps, Crépineau a été longuement interrogé, à plusieurs reprises par les gendarmes, puis par la police. Son domicile a fait l’objet de nombreuses fouilles très poussées, mais pour aucun résultat. Le fait qu’il connaissait six des victimes de par son métier le rendait suspect aux yeux des enquêteurs, mais ils n’ont jamais rien pu prouver. Aucune charge ne sera retenue contre lui.
Après l’affaire, il travaille encore chez Seyssel cars pendant quinze mois, puis il disparaît à nouveau. Pourquoi ?
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Un rapport assez opaque affirme que Georges ne serait pas son vrai père. On parle d’un demi-frère, mais aucune preuve n’est venue étayer cette rumeur. Adolescence paisible même si son paternel se montre parfois violent et brutal. Il bat sa femme et le couple se querelle souvent. L’addiction aux alcools forts n’arrange pas les choses. Parcours scolaire banal, sans éclat particulier, mais sans catastrophisme non plus. Passe son brevet, intègre un apprentissage pour devenir menuisier au grand désespoir de son père qui le voyait reprendre la petite affaire familiale. Service militaire à la BA 701 de Salon-de-Provence, puis retour au bercail. Il a dix-neuf ans. Un matin, le père part travailler comme si de rien n’était : il ne reviendra jamais. Sa mère sombre irrémédiablement dans l’alcool et devient presque une épave. Les services sociaux interviennent et la mettent dans une institution. Trois années passent durant lesquelles il voyage beaucoup. Où va-t-il ? Que fait-il ? Comment vit-il ? Aucune info ! Il revient à Culoz pour assister aux derniers jours de sa mère, gravement malade et incurable.
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Je ne vais pas me regarder le nombril toute la vie. S’apitoyer sur son triste sort n’a jamais fait avancer les choses. Mon parrain est mort , c’est une terrible tragédie, mais la vie continue… pour tout le monde, y compris moi… J’étais à Cointrin avec Edgar Berthier. On s’est rencontrés par hasard. Il avait rendez-vous avec Otto Marty ,son homologue helvétique.
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J’avais dressé un profil à l’époque d’un homme de race blanche, entre vingt-sept et trente-sept ans. Le tueur ne pouvait pas être plus jeune, car les crimes sexuels d’adolescents ont tendance à être plus impulsifs et plus violents. Or, pour tous les crimes de Mingeau, les violences avaient toutes été calculées, soigneusement planifiées, délibérées, ce qui est le signe d’un homme plus âgé. Il était d’apparence anodine, avait une intelligence moyenne.
— Monsieur Tout-le-Monde, donc.
— En effet. Si les physiologies indiquaient à coup sûr les coupables, mon métier n’existerait pas. Il avait probablement dû abandonner ses études scolaires ou universitaires. Il n’avait pas dû effectuer son service militaire non plus. L’alcool et la drogue ne semblaient pas avoir beaucoup d’influence sur son comportement, comme en témoignait l’heure matinale des meurtres. Il devait être seul, car ses crimes portaient les caractéristiques d’une personne étrangère à un milieu familial.
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Le profiling professionnel a ses racines dans la médecine légale et c’est une pratique multidisciplinaire : détermination des faits, analyse médico-légale, typologie, reconstitution de la scène du crime, examen des différents types de blessures, victimologie, mode opératoire du tueur, signature du crime, motivations et caractéristiques de l’agresseur, techniques et stratégie d’investigation. Et la liste n’est pas exhaustive, car rien n’est rigide ; les criminels rivalisent d’imagination, innovent ; les techniques évoluent aussi en permanence comme les méthodes d’investigation. Nous sommes en perpétuel renouvellement. Il faut aussi avoir un minimum de solides connaissances en criminologie et en psychologie, sans oublier avoir également une bonne formation aux méthodes d’investigations médico-légales. De nos jours, cette profession n’est pas encore totalement reconnue.
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— C’est préférable, en effet. Comment avez-vous fait pour déterminer que c’était un homme et non une femme, qu’il était d’origine blanche ? Comment avez-vous construit son profil ?
— Très simple ! D’abord, en procédant par élimination. L’expérience m’a démontré que seulement onze pour cent des serial-killers sont des femmes , Donc, la probabilité que le tueur était une femme était très faible et elle tombait à presque zéro en considérant le mode opératoire. Ensuite, il faut savoir que les serial-killers non blancs, orientaux par exemple, comme Charles Ng , se comptent sur les doigts d’une main. Quant aux Noirs, ils n’en représentent même pas dix-sept pour cent .Donc, ce ne pouvait être qu’un blanc. Un autre élément de comparaison entre assassin « normal » et tueur en série réside dans la façon de tuer .
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Homme falot, instable, incapable de soutenir un effort prolongé. Incapable de s’intéresser à quelque chose ou de s’impliquer longuement dans tel ou tel domaine. Intelligence limitée, peu d’idées. Asocial et probablement soumis aux envies et désidérata de personnes dominatrices. C’est l’exemple type du gars qui suit le dernier qui parle. Un exécutant de grande qualité, mais incapable de plus. En veut probablement à la terre entière, car même si démuni d’intelligence, il en a assez pour avoir conscience de ses tares et défauts. Mais au lieu d’essayer de les corriger, il se contente d’en rendre les « humains » responsables. Ce qui fait de lui un couard aussi bien sur le plan moral que physique.
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En accélérant vivement, il réalise qu’en 1989, le tueur avait pris la même route très sinueuse, et en grimpant il essaie d’imaginer ce qu’avait pu être le calvaire de cette pauvre Céline Boclet, enfermée dans le coffre de la voiture de ce dingue.
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