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ATELIER ROUGE100 (Autre)
EAN : 978B08LNDMG5Q
359 pages
mon édition (21/10/2020)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
France, Haute-Savoie, 1989 :
Un serial-killer défraie la chronique en tuant 9 jeunes filles à dates fixes. Le traumatisme dans la population est tel que toute l’activité économique est arrêtée. La psychose s’installe à Seyssel. La police fait appel à Thomas de Renéville, un profileur de génie, pour cerner la personnalité de ce diabolique assassin. Malheureusement, il reste incapable d’arrêter ce maniaque qui sème la mort et l’épouvante. Pourtant le profileur ... >Voir plus
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Impossible de survivre dans une telle fournaise. Néanmoins, quelques courageux grimpent l’escalier central en pierre de taille dans le vain espoir de retrouver la jeune fille vivante. Ce qui gêne Combe c’est que l’on n’entend aucun cri, aucun hurlement, aucun appel au secours, tant de la part de la jeune adolescente que de celle de Mingeau, ce qui fait redouter le pire au gendarme.
Ça ne colle pas !
Des cris venant du palier du premier le font lever la tête : ses hommes sont bloqués devant un enchevêtrement de poutres et de débris rougeoyants. Il n’y a plus rien à faire.
Soucieux de ses personnels, Combe ordonne le repli immédiat. La mort dans l’âme, ils doivent sortir, qui en toussant, qui en crachant. L’intensité du brasier est telle que personne ne pourrait survivre : maigre consolation.
 
Les pompiers arrivent très rapidement, mais pas assez vite pour empêcher le toit de la vieille maison de s’effondrer, entraînant son écrasement total : elle est rongée par le temps, a été laissée sans entretien, cela ne pouvait pas se terminer autrement.
Renéville arrive en même temps qu’eux et fait preuve d’un sang-froid remarquable en voulant pénétrer dans le
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Quand on est enfant, même né avec une cuillère en argent dans la bouche, c’est toujours une absence cruelle ! Sa mère, quant à elle, n’avait épousé son mari que par pur calcul et préférait passer son temps à sortir avec ses amies pour dépenser sans compter l’argent durement gagné par son époux. Francis fut donc laissé aux bons soins de deux servantes. Comme c’est facile ! Très vite, il avait nourri des sentiments de haine envers une mère frivole, superficielle, laxiste et totalement incapable de lui donner le frère qu’il espérait tant. Elle avait fait son « devoir » et entendait bien en rester là. Elle avait autre chose à faire comme paraître au Rotary et collectionner les amants, notamment un ministre. Un sentiment d’injustice permanent s’était insinué petit à petit en lui pour ne plus l’abandonner ! Il avait jugé et condamné. C’était absolument sans appel ! Drapé dans ses certitudes, sûr de son fait, il avait quitté sans aucun regret le « nid familial » pour vivre sa vie avec presque la bénédiction de son père. « Tu vas rester seul ! » l’avait prévenu sa mère, faussement fâchée. Il avait haussé les épaules : il avait toujours été seul !
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L’enquêteur prend la photo de Crépineau jeune qu’il a réussi à dégotter sur Internet. Sans être un apollon, il n’était pas mal et avait même dû rencontrer un certain succès, mais là aussi, rien du tout, aucune trace, pas de mariage, pas de concubinage, pas de liaison. On ne lui trouve même pas un ami et encore moins de connaissances. Incroyable, ce type est totalement transparent. Erreur de suivi dans l’administration ou extrême prudence de la part d’un violeur qui cache bien son jeu ? Une certitude : ce type avait une double vie, c’est sûr. Durant la malheureusement trop célèbre affaire du tueur du Printemps, Crépineau a été longuement interrogé, à plusieurs reprises par les gendarmes, puis par la police. Son domicile a fait l’objet de nombreuses fouilles très poussées, mais pour aucun résultat. Le fait qu’il connaissait six des victimes de par son métier le rendait suspect aux yeux des enquêteurs, mais ils n’ont jamais rien pu prouver. Aucune charge ne sera retenue contre lui.
Après l’affaire, il travaille encore chez Seyssel cars pendant quinze mois, puis il disparaît à nouveau. Pourquoi ?
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Un rapport assez opaque affirme que Georges ne serait pas son vrai père. On parle d’un demi-frère, mais aucune preuve n’est venue étayer cette rumeur. Adolescence paisible même si son paternel se montre parfois violent et brutal. Il bat sa femme et le couple se querelle souvent. L’addiction aux alcools forts n’arrange pas les choses. Parcours scolaire banal, sans éclat particulier, mais sans catastrophisme non plus. Passe son brevet, intègre un apprentissage pour devenir menuisier au grand désespoir de son père qui le voyait reprendre la petite affaire familiale. Service militaire à la BA 701 de Salon-de-Provence, puis retour au bercail. Il a dix-neuf ans. Un matin, le père part travailler comme si de rien n’était : il ne reviendra jamais. Sa mère sombre irrémédiablement dans l’alcool et devient presque une épave. Les services sociaux interviennent et la mettent dans une institution. Trois années passent durant lesquelles il voyage beaucoup. Où va-t-il ? Que fait-il ? Comment vit-il ? Aucune info ! Il revient à Culoz pour assister aux derniers jours de sa mère, gravement malade et incurable.
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J’avais dressé un profil à l’époque d’un homme de race blanche, entre vingt-sept et trente-sept ans. Le tueur ne pouvait pas être plus jeune, car les crimes sexuels d’adolescents ont tendance à être plus impulsifs et plus violents. Or, pour tous les crimes de Mingeau, les violences avaient toutes été calculées, soigneusement planifiées, délibérées, ce qui est le signe d’un homme plus âgé. Il était d’apparence anodine, avait une intelligence moyenne.
— Monsieur Tout-le-Monde, donc.
— En effet. Si les physiologies indiquaient à coup sûr les coupables, mon métier n’existerait pas. Il avait probablement dû abandonner ses études scolaires ou universitaires. Il n’avait pas dû effectuer son service militaire non plus. L’alcool et la drogue ne semblaient pas avoir beaucoup d’influence sur son comportement, comme en témoignait l’heure matinale des meurtres. Il devait être seul, car ses crimes portaient les caractéristiques d’une personne étrangère à un milieu familial.
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