Trop de gens réduisaient Dali à un clown avide d'argent et d'événements scabreux, souvent scatologiques. Mais il valait bien mieux que cela, même si nous nous accordions sur le fait que la mise en scène de son personnage l'avait un temps desservi. (p. 131)
Le corps de la femme est un joyau, à la fois, instrument de musiques et de voluptés, source de bien-être et d'apaisements, lie de sels de vie et part des anges. Il est la cicatrice salvatrice par laquelle la vie se propage, réceptacle sacré du monde... (p. 84)
Tant que les gens ne comprendront pas qu'ils ne sont pas forcément contemporains de la toile, de la sculpture ou de tout autre production artistique dans laquelle ils se plongent, il leur manquera toujours un jalon essentiel pour la comprendre ! (p. 62)
L'apprentissage de la séduction est loin d'être un mouvement rectiligne uniformément accéléré, tout son sel n'ayant de sens qu'en en empruntant les chemins qui bifurquent. (p. 20)