Mon cerveau était clean.
L'imagerie médicale n'avait rien révélé d'anormal, aucun signe d'une maladie tordue ou autre démence précoce. En clair, le LSD n'avait pas activé la bombe que je redoutais. Ses molécules s'étaient dissoutes depuis longtemps dans le grand creuset de mon organisme, sans laisser de séquelles, hormis celles que je m'étais imaginées.