Si mes parents ont quitté le Maroc, c'était pour commencer une nouvelle vie, pas pour prolonger celle qu'ils avaient ici. Bien sûr, la nostalgie du pays les hantait ; ma mère ne disait-elle pas qu'au Maroc, ils se sentaient vivants? Il y avait leurs amis, leurs habitudes, leurs souvenirs, mais en France, il y avait la liberté.