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Critiques de Olivier Moyano (11)
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Il neige sur Encelade

Un livre de plus des éditions du Chat Noir et je peux dire qu’ils sont toujours dans la qualité des textes : écriture, contexte, histoire… J’aime beaucoup la couverture, belle, mystérieuse, lumineuse – un éclat de lumière dans la nuit – et un titre qui va très bien avec l’histoire, même si la quatrième vous plonge dans un monde différent de ce que j’ai pu penser.



Du départ, je me suis demandé s’il n’y avait pas un souci avec les mots, il manque les i... Mais en fait, en continuant la lecture, je me suis rendu compte que c’était tout à fait normal et le pourquoi vient très très rapidement. Lorsque j’en ai parlé à l’auteur, au salon fantastique, il m’a sourit et indiqué qu’il y avait eut un certain laps de temps entre le début et la fin de cette intrigue. Je comprends maintenant la différence entre les deux parties, je dirais, du livre. Steven, un petit garçon de quatre ans vient de perdre sa maman, tuée par son mari. Il se retrouve dans un institut où Sylvère Murat, un psychologue travaille pour aider les enfants à reprendre pied dans la réalité et grandir normalement. Le dialogue sera parfois dur, parfois d’un seul sens, mais un jour, Steven va montrer une deuxième personnalité inattendue. Il va disparaitre et à partir de ce moment, la vie de Sylvère va devenir un simple arrêt sur image. La recherche de cet enfant va emmener le psychologue aux confins de son identité, de sa propre manière de voir et de comprendre les événements. Mais surtout il va se retrouver, tout simplement.



Même si le livre n’a pas de partie proprement dite, il est coupé en deux. La première représente en majorité la relation entre le psychologue et le jeune enfant. Les termes sont assez pointus du côté de l’adulte. L’enfant quant à lui est obsédé par une phrase et un chat qui s’allume. Un côté sombre apparait, à la manière du docteur Jekill et Mister Hyde. Je dois avouer que j’en ai eut des frissons, si petit et déjà des problèmes plus gros que lui. C’est si soudain, rien ne pouvait amener à cette situation, rien n’indiquait qu’il y aurait ça ! Steven disparait sans qu’aucune trace et à partir de ce moment, la seconde partie débute. Il s’agit d’un voyage, celui de Sylvère. LE voyage qui va l’amener au bout du monde, enfin presque. Il va faire la rencontre de plusieurs personnes, dont Lucie, Encelade, luciférine, Antonio, Ronan, qui vont lui faire découvrir le monde par leurs propres yeux.



J’ai beaucoup aimé les deux côtés. Ce que l’on voit lorsqu’il s’occupe des enfants et sa vie, enfin celle qu’il va prendre en cours de route. A un moment donné, j’ai eut l’impression qu’il n’avait plus son destin en main, suivant un chemin tracé pour lui, l’amenant à Ménin. Il va se reprendre, ayant des sensations qui le guideront à Lucie. Cette jeune femme, à part son quoi qui m’a énervée dans les premiers temps puis sourire est pleine de vie. J’ai aimé lire les passages avec elle. Elle à toujours une histoire à raconter et ce qu’elle apporte dans le livre est phénoménale. Par contre avec le Professeur Mitsuhimato, je dois avouer qu’il y a un passage où j’étais légèrement perdue dans les termes employés avec « la Matrice ».



Je regrette juste le fait que tout va très vite, un peu comme un road trip en accéléré. Beaucoup de rebondissements, au moins on ne s’ennuie pas. La disparition de l’enfant est soudaine et ensuite ? Ensuite je me suis demandé si et surtout quand nous allions le revoir. Dans quelle circonstance également. Je pensais que nous allions suivre l’enfant, alors qu’en fait non, créant ainsi une petite frustration. Mais elle est largement compensé avec ce que Sylvère va découvrir et nous montrer.



En bref, il s’agit d’un roman qui est différent de ce que j’ai pu déjà lire. Une histoire douce dans le fantastique, où les rêves font partis intégrante de la réalité. Pas de violence, même s’il y a du mouvement. Ce n’est pas un livre où vous trouverez des combats et des morts par dizaine, au contraire tout est plus sous-entendu. Un peu de fantastique, un peu de thriller psychologique, beaucoup d’exploration de soi et de sentiments. Le côté rapide de l’histoire m’a juste empêché de m’attacher à la plupart des personnages, mais cela n’entache en rien l’intrigue. Au contraire, je suis contente d’avoir pu découvrir la plume de cet auteur, il ne vous reste plus qu’à vous laisser tenter.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/il-neige-sur-encelade-olivier-moyano-a114059976
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Il neige sur Encelade

Je commence à connaître un petit peu les éditions du Chat Noir puisque j’ai lu – et possède surtout – une grande partie de leurs titres. Il neige sur Encelade est véritablement un ovni dans la ligne éditoriale de la maison, mais un ovni qui a largement sa place aux côtés des autres publications de l’éditeur. C’est un court roman difficile à cerner et de ce fait difficile à mettre dans des cases prédéfinies. On peut dès lors difficilement le comparer à d’autres ouvrages – même si la référence à Murakami n’est pas usurpée – et j’ai apprécié cette originalité étrange.

Je n’ai pas adhéré d’un bout à l’autre et certaines petits choses m’ont un peu chagrinée mais je garde malgré tout un bon souvenir général de cette lecture et surtout, je salue la prise de risque, non seulement de l’auteur mais aussi de l’éditeur car tous les deux ont osé aller au bout de l’aventure… et ça valait le coup !



On peut grossièrement couper le texte en deux parties. La première, qui s’attarde sur la relation se nouant entre le petit Steven et Sylvère le psychiatre, m’a véritablement passionnée. Je tournais les pages, avide de connaître la suite des événements pour le petit garçon ayant été témoin du meurtre de sa mère (par son père violent). Je voulais comprendre ce qu’était cette histoire de « chat qui s’allume » et d’où venait cette voix d’adulte prenant parfois possession de lui. Schizophrénie ? Possession ? Je voulais savoir !

Et puis, l’histoire prend un tournant radicalement différent lorsque Steven disparaît. Sylvère part à sa recherche sur un coup de tête, lui-même atteint par une étrange tâche blanche grandissant sur sa tempe. C’est le début d’une sorte de road-trip bizarre pendant lequel le psychiatre découvre un village a priori hors d’atteinte et fait des rencontres particulièrement… étonnantes. C’est bien simple, on a l’impression que Sylvère a pris un peu trop de LSD et vit un voyage psychique un peu loufoque. Alice au pays des merveilles ou Las Vegas Parano, au choix ! Et en fait, j’ai peiné à adhérer à cette deuxième partie.



Je crois que je n’ai jamais vraiment réussi à intégrer les touches de fantastique, je n’y ai jamais cru. Je m’attendais à ce que, justement, le héros se réveille après une bonne cuite ou, que l’auteur mette en place un retournement de situation grâce à une métaphore ou truc qui expliquerait tout de façon rationnelle. Genre Shutter Island, par exemple. Mais en fait non, le « merveilleux » est bel et bien admis. La tâche a une signification, le village étrange ne recueille que des gens bien particuliers, la voix d’adulte parfois empruntée par Steven est bien réelle et tout est arrivé pour une raison…

Je suis la première à aimer les histoires dites « imaginaires ». Mes lectures sont majoritairement des textes SFFF (Science-Fiction, Fantastique et Fantasy) mais là, je n’ai pas réussi à intégrer les éléments fantastiques. Peut-être que la première partie, terriblement dramatique et ancrée dans le réel, était trop en décalage avec la suite ? Ou peut-être que je ne m’attendais juste pas à ça et souhaitais une conclusion différente, tout simplement.



Ce n’est pas pour autant négatif puisque Il neige sur Encelade a vraiment été surprenant. Pour le coup, je n’avais aucune idée du chemin que Olivier Moyano allait emprunter, je ne pouvais vraiment pas me douter de là où il souhaitait emmener ses lecteurs… la surprise est totale, ça fonctionne parfaitement !

Le lecteur parcoure donc les paragraphes très vite et ces quelques 200 pages se dévorent. Il faut dire aussi que le texte est agréablement écrit. Les premiers chapitres laissent la parole au petit Steven (4 ans au départ) qui, avec ses mots, nous raconte ce qu’il a vécu. Le discours change ensuite puisque le point de vue suit ensuite la voix de Sylvère, le psychiatre. Ces chapitres-là ne sont pas mal écrits ou inintéressants, loin de là, mais… c’est différent. Et l’intrigue prenant un tournant qui me parlait moins, j’ai moins apprécié la lecture de la deuxième partie.



Il neige sur Encelade a été une lecture surprenante. Captivante, étonnante et finalement déroutante. Je n’ai pas adoré parce que je suis passée un peu à côté de l’aspect fantastique et m’attendais surtout à une chute bien différente, mais j’ai apprécié ce voyage étrange… qui sort vraiment des sentiers battus. Un bel ovni aux éditions du Chat Noir !
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Il neige sur Encelade

Un roman qui essaie de lorgner sur le surnaturel sans vraiment y arriver, mais dont la trame du récit est d'essayer de faire comprendre qu'il n'est jamais trop tard pour trouver sa place dans la société où l'on vit.

Se laisse lire mais sans plus.
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Les Chroniques du Dr Trent



Mon avis (Avril 2012) :

Premier roman pour cet auteur bordelais, pour lequel, je peux vous garantir, que je m’en vais de ce pas chercher à découvrir plus en avant avec les deux recueils de nouvelles, déjà publiés ( Rêve et Chamanisme. 1998. Editions Accarias – L’Originel. 1998 et L’Homologue et autres récits. 2011. Editions Assyelle). Nous voilà donc emmené sur les traces de Stanislas Trent, disparu sans laisser de traces si ce n’est ses précieuses notes.

Ce sont ces précieuses chroniques, qui nous captivent d’un bout à l’autre de cette centaine de pages, durant lesquelles on frissonne à comprendre la passion de ce docteur Trent, tour à tour psychanalyste et urgentiste : les « angles morts ». L’incompréhensible devient alors la traque du Dr Trent, qui nous apparait depuis sa plus tendre enfance, à l’époque où il mena sa première psychanalyse, jusqu’à la découverte (mais en était-ce vraiment une ?) des bienfaits des guérisseurs, renvoyant le personnel médical, dont Stanislas Trent est, à leur méconnaissance ?

Pourquoi le psychanalyste a – t – il disparu ? En apprendra – t – on vraiment plus en le découvrant par touches successives à travers un road movie, où la route 66 prend la forme d’un inconscient mis sous loupe ? Un grand bravo à cet auteur, Olivier Moyano, dont l’écriture semble être faite pour nous faire pénétrer l’insondable. Son style, tout à tour épuré puis alambiqué, ne cesse de se diversifier, comme si par les mots, il rythmait l’apparition de ces angles morts.

Il m’est rare de m’attacher à un auteur, sentant une affinité poindre au tel point, qu’indépendamment du thème abordé, le récit me plaira par son style et son approche. Et, j’ai, après la lecture de ce premier roman, la certitude, que cela sera le cas pour Olivier Moyano. Une amitié littéraire, certes mais une amitié néanmoins, est née.


Lien : http://leslivresetlemonde.bl..
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Rêve et Chamanisme

Une étude plus que pertinente. Une remarquable synthèse
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Il neige sur Encelade

Quelle lecture surprenante !



J'ai trouvé la première partie très intéressante de part le côté "étude psychologique" faite sur Steven par son psychologue Sylvère Murat. C'est écrit de telle façon qu'on a l'impression de lire son dossier avec les rencontres, les dialogues, les réactions de Steven et les constatations de Sylvère.

Des phénomènes très étranges vont survenir lors de ces entretiens jusqu'au jour où Steven disparaît!



Sylvère par à sa recherche comme guidé par une force invisible. Et atterrit dans une ville calme où il fait la rencontre de Lucie, une jeune femme fraîche, entière et optimiste. Ensemble ils vont faire, là aussi, des découvertes bizarres.



Je suis, j'en ai conscience, très évasive sur l'histoire, mais c'est pour ne pas vous spoiler! ;-)

Cette lecture m'a chamboulé ! Elle est intrigante, parfois même angoissante et pourtant très touchante.



Ce n'est pas vraiment mon genre de lecture car trop science-fiction, mais l'auteur a su marier avec finesse et doigté le fantastique et le réel à tel point qu'il a rendu l'histoire captivante à les yeux.



J'en ressors sans pouvoir réellement vous dire si oui ou non j'ai aimé cette lecture, mais une chose est sur elle à su me tenir en haleine, m'a surprise et intrigué, ce qui est déjà une très bonne chose!



À découvrir, c'est sur...
Lien : http://ninietseslectures.blo..
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Il neige sur Encelade

C'est l'histoire de Steven, 4 ans, survivant du meurtre uxoricide de sa mère, qui prend sans s'en rendre compte la voix et la personnalité d'un homme visiblement aigri (en tout cas pas d'une diplomatie remarquable) lors de ses rendez vous avec son psy. Enfin en partie.



Si le récit est surprenant, je ne peux cependant pas dire que j'ai adoré ce roman. J'ai beaucoup aimé toute la partie analytique autour de ce petit garçon, mais j'ai eu beaucoup plus de mal avec la seconde partie, une sorte de quête initiatique de son psy après la disparition de son patient. C'est très fouillis et relativement bizarre... mais pas dans le bon sens du terme cette fois. On a des explications qui tombent comme un cheveu sur la soupe, des facilités de scénario, des ellipses temporelles mal amenées, des explications de trucs qui auraient pu rester mystérieux, des trucs mystérieux qui auraient mérités d'être explicités... bref, j'aurais aimé être séduite, j'en ressors plutôt sceptique...



Cependant je valide le fil rouge et son traitement, de plus en plus fantastique. J'ai été notamment ravie de la dédicace à Stevenson ! C'était sûrement un simple problème de rythme. Je suis donc passée à côté pour cette fois !
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Il neige sur Encelade

J'ai adoré cette histoire -ovni déroutante: on suit Steven qui est lui-même suivi par son psychiatre. L'histoire est très bien écrite et semble s’enraciner dans le réel. Puis Steven disparaît, et son psychiatre tente toujours de le suivre et là, cela bascule dans le total fantastique. histoire qui me remue encore, même après coup!
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Il neige sur Encelade

Une lecture très plaisante et atypique qui se dévore en une journée. Malgré une deuxième moitié un peu trop farfelue pour moi, je garderai un bon souvenir de ce roman acheté en promotion.
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Il neige sur Encelade

Enfin un livre surprenant et déroutant, qui joue sur les ambiances et qui conduit le lecteur là où ne s’y attend pas, en littérature fantastique, ça fait du bien de sortir des sentiers battus. Voici donc un livre qui se démarque, une histoire particulière, originale, inattendue ! L’auteur mélange les genres et les styles, et réussi à s’en sortir haut la main alors que ça aurait pu vite partir de travers.



Olivier Moyano sait varier les ambiances, sa plume se fait tantôt dure, tantôt poétique. Le livre commence par la voix de Steven et place son lecteur dans une réalité cruelle, froide et laide. L’âge de ce petit garçon et ce qu’il va raconter vont créer chez le lecteur comme un malaise et surtout faire naitre de nombreux questionnements. Je suis allée de surprises en surprises au cours de ma lecture, ne sachant jamais à quoi m’attendre. Un thriller? Un thriller fantastique ? De la SF ? La 4ème dimension ? Un peu de tout ça, et en même temps, non, un résultat résolument : Fantastique ! Puis l’histoire prend une autre direction en suivant Sylvère. Le suspense est maitrisé, alors qu’on se dit qu’on a pigé le truc ! BaM ! La direction prise fait un virage à 180° !



Les personnages sont attachants, Steven surtout, et Sylvère, mais aussi Lucie (bien que son tic de langage m’ait agacé à la longue). Les autres personnages sont entourés de mystères. Je ne saurai pas dire ce que j’ai préféré : les références ? la construction ? les idées ? Toujours est-il que les symboles utilisés et la façon de le faire, d’entretenir le mystère m’ont beaucoup plu. Ce n’est pas un coup de coeur, parce qu’il m’a manqué la touche d’émotion (il y a certainement des références qui ont inspiré l’auteur qui m’ont échappé) que d’autres auront peut-être ressenti lors cette lecture. C’est en tout cas une excellente découverte qui a quelque chose de particulier, bien à elle.



J’ai adoré être déroutée à chaque chapitre démarré, parfois par le changement de style du récit, d’autres fois parce qu’on nous laisse en suspens en attente de réponse, par les interrogations qui naissent de la lecture. Certaines "théories" (désolée, je ne trouve pas le terme adéquate) peuvent paraitre compliquées mais le récit n’est jamais obscur ou flou. J’ai aimé cette impression d’être coincée entre réalité et fiction, entre folie et raison, entre rêve et volonté… ne sachant pas de quel côté allait pencher la balance. J’ai beaucoup aimé cette balade comme l’appelle l’auteur. Cette lecture a été moins éprouvante que le présageait le début et la couverture (et maintenant que j’ai lu le texte, je comprend et approuve ce choix, comme quoi! ) et j’ai passé un très beau moment de lecture (je me surprend d’ailleurs d’avoir autant apprécié, je ne pensais pas être la cible privilégiée pour de ce type d’histoire).



C’est très certainement un titre qui surprendra les lecteurs de la maison d’éditions (bien que je n’ai pas encore lu tous leurs titres, il semble bien se démarquer) en tout cas, je salue le choix éditorial, ce livre est un peu à part, différent (du moins de ce que j’ai déjà lu) mais il séduira les lecteurs, j’en suis sure, voilà un choix judicieux ! Proposer des choses différentes, se renouveler, et permettre au lecteur de déconnecter, d’être surpris, de découvrir autre chose. J’adore !
Lien : http://lesdecouvertesdedawn...
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Il neige sur Encelade

J'ai tout d'abord été séduite par cette couverture noire sur lequel un chat luminescent nous observe, que l'on découvrira être l'un des fils conducteurs de l'histoire. Le titre aussi m'intriguait, j'imaginais un pays perdu, hors du temps où la neige tombait en permanence. Par contre, la description de la quatrième de couverture ne m'invitait pas du tout à le lire. Les drames psychologiques ne m'attirent pas plus que ça.



Comme l'ouvrage m'avait été offert, et que j'apprécie beaucoup le travail réalisé par l'équipe du chat noir, l'éditeur, j'ai tout de même commencé le premier chapitre. Très bien écrit, même si j'ai accroché deux trois fois au cours de l'ensemble de ma lecture sur des phrases que je n'aurais jamais exprimées ainsi, il m'a été facile de parcourir le livre d'un bout à l'autre. Je regrette juste la longueur de l'annalyse du petit garçon, qui prend presque la moitié du livre. Là, ce n'est que mon côté barbare qui parle, aimant un peu trop l'action et l'angoisse. Mais dès que l'enfant disparaît, on entre vraiment dans le côté fantastique de cet univers doucement décalé, découvrant petit à petit où l'auteur nous emmène et comprenant tout l'intéret de la première partie, même si dès lors l'intrigue devient relativement prévisible, quoique...



Cela reste une oeuvre très rafraîchissante et qui sort des sentiers battus. J'ai vraiment apprécié ce côté non violent, reposant, onirique qui me change réellement de mes mauvaises habitudes. Je suis heureuse d'avoir fait une nouvelle fois confiance à cette maison d'édition. Une seule question me taraude encore, que s'est-il réellement passé entre le père et la mère de Steven? Seul le chat le sait... et il ne parle pas!
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