Les principales sources de la période mérovingienne viennent des chroniques de l'évêque Grégoire de Tours (Histoire des Francs, Ve siècle), tout en sachant qu'à cette époque religion et politique sont pratiquement indissociables. Ainsi Grégoire de Tours, partisan de Sigebert 1er, roi d'Austrasie, n'a pas ménagé sa plume pour discréditer Frédégonde qu'il qualifiait de femme cruelle, tandis que, l'évêque de Poitiers Fortunat, n'avait de cesse de louer les vertus royales de la reine sanglante.