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Critiques de Olivier Polard (10)
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Réjouissances à Honfleur...

Une fois n'est pas coutume… Un polar ! Enfin... un Polard, plus exactement.

Faut vous dire qu'à part San Antonio, je suis un peu ignare dans le genre, et c'est pour cette raison que je postulai, dernièrement, à l'attribution de ce bouquin lors d'une opération masse critique. Merci à Babélio et les éditions in octavo de m'avoir retenu…



Très peu féru en matière de polar disais-je, à part en San-Antonio… Justement, en exergue, cette pensée de Frédéric Dard : « Un homme ne laisse derrière lui que l'oeuvre de son désoeuvrement. » Est-ce un signe ?

Certainement, un signe, oui… car il s'agit bien ici de l'étalage des conséquences du désoeuvrement du boucher Laszlo Herczogejdi , récemment installé à Honfleur en provenance directe de sa Hongrie natale, contraint à l'inaction quand un concurrent déloyal (un industriel de la viande) lui vole sa clientèle, durement conquise…

Il commettra l'irréparable, par ennui …

Mais attention, il n'est pas seul : ses « amis » de la première heure − quatre plus ou moins paumés chacun dans leur propre histoire − sont là pour l'épauler, le soutenir, et diriger l'enquête policière dans des voies sans issue, si ce n'est celle du burlesque...

Parce que, soyons clairs, l'enquête n'a pas plus ici d'importance que dans un bon San Antonio. On va rencontrer des éboueurs de et en compétition, carriéristes, mais pas moins que leur employeur-maire, un peintre rôti… et puis une amitié entre les différents protagonistes de ce polar qui n'en est pas vraiment un.



Point de Frédéric Dard, là-dedans, ou si peu, en exergue, mais bel et bien du René Fallet, le grand, celui de « La grande ceinture »…

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Réjouissances à Honfleur...

Ce roman policier, écrit par un auteur au nom prédestiné, traite d'un sujet très sérieux : l'intégration.

Laszlo est hongrois et boucher. Il a l'opportunité de s'installer dans la belle ville d'Honfleur pour y exercer son savoir-faire dans la découpe de la viande. Son échoppe ayant fait les frais d'un décorateur mal inspiré n'est pas des plus accueillantes, et l'impressionnante taille du commerçant n'arrange rien. Affublé d'un nom imprononçable qu'il ne supporte pas d'entendre écorcher, Laszlo n'incite pas les autochtones à fréquenter sa boutique, rebutant les rares courageux en leur répondant froidement lorsque la question de la qualité de sa marchandise est en plus évoquée.



Malgré tout, quatre téméraires – Amélie, Xavier, Andréa et Charles - se donnent pour défi d'amadouer le Magyar, qui se révèle finalement de bonne constitution, surtout si on l'appelle par son prénom. Une amitié se crée, et le groupe de cinq prend l'habitude de se retrouver pour de bons repas – de barbaque bien entendu. Les affaires deviennent florissantes pour le boucher, dont la réputation a fait céder toutes les réticences des habitants. Mais une concurrence pratiquant des prix imbattables vient ternir un peu l'ambiance.



Dans le même temps, la découverte de deux sacs poubelles contenant des restes humains perturbe la compétition qui existe entre les différentes équipes de collectes des ordures ménagères pour obtenir le titre d'éboueur de l'année.

Lorsque le boucher avoue à ses amis que c'est lui qui a rempli les sacs avec les morceaux d'une touriste autrichienne qu'il a occis dans un moment d'égarement, alors qu'elle se permettait des remarques désobligeantes en visitant sa boucherie, ceux-ci décident de se montrer fidèles en amitié et de le soutenir dans cette dure épreuve. Et pour éviter que les enquêteurs ne s'intéressent à Laszlo, quoi de mieux que leur donner d'autres pistes à explorer.



Roman assez jubilatoire, où tous les protagonistes valent leur pesant de cacahuètes - ou de steaks. Un boucher qui a le tranchoir qui le démange, des Pieds Nickelés bien décidés à protéger le roi de la découpe – après lui avoir tout de même fait promettre de ne pas récidiver -, des policiers bien gratinés quels que soient les grades, un sénateur-maire qui n'a peur et honte de rien, un peintre qui n'a jamais autant de talent qu'en faisant n'importe quoi après quelques verres bien remplis, et un chef des éboueurs pour qui même un cadavre ne doit pas empêcher le plus important : avoir ramassé avant 8 heures du matin les poubelles du maire dont la maison se trouve en fin de parcours.



J'avoue avoir passé un bon moment de lecture avec cette histoire pas vraiment politiquement correcte, dans laquelle aucun personnage ne semble en mesure de racheter les autres. Plusieurs passages m'ont franchement fait rire, avec une mention spéciale pour l'inscription sur le ruban adhésif utilisé pour délimiter les scènes de crime, acheté à un imprimeur qui avait laissé un peu trop de liberté à un neveu quasi analphabète.
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Les Brestois dans la guerre

J'ai découvert ce livre en me rendant à Brest cette semaine pour un court séjour que j'ai beaucoup apprécié. C'est en flânant dans une superbe librairie (du même nom que les éditions d'ailleurs) que je suis tombée sur cet ouvrage, la couverture m'a happée et je n'ai eu de cesse de l'acheter et de le lire immédiatement. J'ai beaucoup aimé notamment parce que j'ai appris des informations nouvelles sur un sujet dont je ne me lasse pas, à savoir la période de l'Occupation en France. Olivier Polard évoque la vie des Brestois durant cette période avec beaucoup de précisions, insistant particulièrement sur le fait que les Allemands ont fait du port, un lieu privilégié pour réparer leurs sous-marins, attirant du même coup la fureur des bombardements alliés. La ville a subi des destructions importantes mais c'est à partir de juillet 44 qu'elle va connaître l'enfer –le mot est encore trop faible ! Patton avait parié qu'il prendrait la ville au mois d'août… Elle fut « libérée » le 18 septembre si on peut parler de libération quand il ne reste plus rien, juste des murs noircis. C'est d'ailleurs à ce moment-là de l'ouvrage qu'Olivier Polard insère le témoignage d'un brestois Stéphane Massé, agent de liaison pour la Résistance et qui est resté à Brest avec son épouse alors que la plupart des habitants avaient été sommés de s'en aller. le journal de ce monsieur est tout simplement hallucinant ! Entre le 7 août, date de l'Etat de siège décidé par les Allemands et le 18 septembre, il a été témoin de la destruction systématique de Brest. Ce ne sont pas seulement les bombardements alliés qui en sont responsables, des soldats allemands aussi, notamment des parachutistes, ont mis le feu jour après jour aux immeubles comme s'ils prenaient plaisir à voir partir en fumée l'un des plus importants ports de guerre français. Jour après jour, Stéphane Massé a assisté à l'effondrement de sa ville, évoquant au fil de ses pages le destin de compatriotes tués dans des bombardements ou encore la tragédie qui frappa l'abri Sadi-Carnot. Quand on lit ces pages, on se demande par quel miracle, il a pu sortir vivant de ce siège et on peut que pleurer comme Jacques Prévert sur le sort de cette ville. Olivier Polard reprend ensuite la parole pour évoquer Brest après la guerre, il a fallu 25 ans pour « gommer les plaies béantes que la guerre a laissées dans son sillage »… Un ouvrage remarquable à lire absolument.



Je mets 5 chats!
Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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Réjouissances à Honfleur...

Ce livre est un concentré de situations très drôles sur fond de crime horrible. La petite (et magnifique) ville d'Honfleur est le théâtre de ces péripéties qui font qu'une bande d'amis absolument pas faits pour se rencontrer au départ, vont se lier pour toujours à ce boucher hongrois, dernier arrivé dans la bourgade. Le secret du meurtre commis par Laszlo le boucher va sceller le noyau de ces amis. Ne cherchez pas la morale dans cette histoire il n'y en pas ! Il y a quelques clichés qui m'ont fait beaucoup rire, comme le maire qui ne pense finalement qu'à son propre intérêt et à sa tranquillité, et qui veut que les poubelles soient ramassées avant une certaine heure pour ne pas que sa femme, phobique des poubelles, ne les voient sur le trottoir. Il y a ces éboueurs qui se tirent la bourre pour savoir lequel obtiendra le titre convoité d'éboueur de l'année. Et puis il y a ces 4 habitants, chacun paumé à leur manière qui se retrouvent un jour pour affronter le boucher qui fait peur, parce qu'il n'est pas d'ici et qui se révèle être quelqu'un de "normal" ! L'union fait la force non ? Pour le coup, ce sera la force de l'amitié ! Même devant l'horreur du crime commis par l'un deux, ils seront de marbre.... Mais jusqu'où iront-ils pour couvrir leur ami ? Je vous laisse le découvrir bien entendu.



Côté interprétation, je l'ai senti comme un livre qui réunit beaucoup de peurs, comme celle de la profession mais surtout celle de l'étranger, de celui qui n'est pas d'ici ou qui ne naît pas ici ? La découverte des autres provoquent toujours des sentiments qu'ils sont bons ou mauvais. J'ai beaucoup aimé les descriptions de l'auteur, précises, toujours amenés avec humour. Comme je vous l'ai dit ne cherchez pas la morale dans ce roman, puisque la non dénonciation de crime n'est franchement pas recommandée mais moi j'y ai finalement trouvé une belle histoire d'amitié, une belle histoire de tolérance aussi, et finalement une jolie surprise car je ne m'attendais vraiment pas à ce ton quand j'ai lu le résumé.
Lien : http://lapetitehirondelle.ov..
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Le Vauban un siècle d'histoire brestoise

Ecrire un livre sur les 50 ans du Vauban aurait pu être une suite d'anecdotes de concert, de soirées, d'hotel. Mais Olivier Polar et Yann Le Gat ont creusé une autre piste de réflexion. D'où vient le Vauban ? Pourquoi la famille Muzy a-t-elle prise sur ce monument de la culture, mais aussi de la vie brestoise ? Ce n'est donc pas 50 ans, mais pres d'un siècle d'histoire qui lie les Muzy à ce batiment.



Lier l'histoire du bâtiment à la famille, quelle bonne idée de la part des auteurs. De l'auberge du Cheval Blanc au Vauban, quelle épopée. Qui aurait pu croire qu'un boulanger puis sa descendance et un caporal corse permettent autant de changement dans Brest-même ? Changement, c'est le mot, car le livre est bien scindé en plusieurs parties qui différencient les époques. Si la période post guerre mondiale voit avec difficulté l'élévation de ce futur monument, les futurs changements se feront « intra-Vauban ».



Au début, notre cher Vauban n'est qu'un hôtel. Si les travaux de la Redoute ne commencent qu'en 1962 (pour 25000 nouveaux Francs) Charles (grand-père de l'actuel gérant) avait tout prévu depuis longtemps. Une salle au ton rouge, 300 à 400 places et le tour de piste peut commencer. Si la musique s'est tue début 70, l'activité principale du Vauban continue. Charles (l'actuel gérant) reprend peu à peu la main et n'hésite à aller à contrario des idées de son père. En 1985, grâce à une initiative d'Yvon Jezequel et de Charles Kermarrec, La Redoute ouvre une nouvelle fois et le second souffle entre. Jazz, Rock, café théâtre et improvisations vont évoluer dans cette salle qui à un charme fou ! Têtes d'affiches et gloires locales se bousculent dans une programmation qui se gère plusieurs mois en avance. Grâce à Charles et à son équipe, le Vauban reste un lieu incontournable où se fréquente Yannick, Ty-Zef, célébrités de la scène et celles de la ville.



Ca aurait pu être un livre destiné aux brestois où chaque mot dit le grand amour du Vauban. Les auteurs ont réussi à écrire un livre qui parle du bâtiment, de la famille et de cette particularité culturelle qu'est Brest. Iconographie est vaste puisqu'elle va du plan d'architecte aux photos de concerts en passant par le livre d'or. Un véritable travail d'archiviste qui parlera aux brestois comme au reste. Messieurs, Charles vous en doit une !







LE VAUBAN



UN SIECLE D'HISTOIRE BRESTOISE



AUTEURS : OLIVIER POLARD-YANN LE GAT



EDITIONS : COOP BREIZH



PARUTION : OCTOBRE/NOVEMBRE
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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Réjouissances à Honfleur...

Une couverture colorée, un titre qui invite à de bons moments et pourtant ... les réjouissances ne sont pas celles que l'on croit. Un meurtre, une bande de copains, un boucher au nom compliqué et une enquête policière saugrenu, plus généralement une histoire tragi-comique.

Un boucher hongrois s'installe dans la ville de Honfleur, les débuts de son petit commerce ne sont pas très plaisant en cause des habitants méfiants envers ce boucher à la carrure impressionnante pratiquant son art au milieu de la quasi obscurité d'une boutique remplie d'instruments tranchants. Tout fini par s'arranger jusqu'à l'arrivée d'un concurrent aux prix très attractifs, Laszlo perd des clients et s'ennuie ferme. Et le drame arriva ... à force de moqueries et d'ennui le pire se passa ... une touriste autrichienne meurt sous les coups de hachoir de Laszlo.

Cela peut vous paraître horrible et pourtant l'auteur utilise l'humour pour nous conter la mésaventure de ce sympathique boucher et de ces quatre amis, chacun ayant bien entendu son lot de misère. Cette bande à Bono pardon... Laszlo va faire son possible pour orienter l'enquête le plus loin possible du boucher.



A côté de ses personnages "principaux" nous rencontrons également de sacrés numéros comme ces éboueurs en compétition qui n'ont pas l'intention de s'appesantir sur cette histoire de meurtre, tout ce qu'ils voient c'est la perte de temps. Un sénateur-maire pas très net, un commissaire proche de la retraite et un inspecteur bavard. C'est donc tout un monde carricatural que l'auteur crée pour notre plus grand plaisir.



Lecture aisée et très apprécié pour mes petits trajets en métro, surtout pour se mettre de bonne humeur de bon matin, être la seule à se marrer autour de tous ces visages gris c'est assez.... REJOUISSANT :P
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Réjouissances à Honfleur...

Bonjour.Je tiens d'abord a remercier Babelio et les éditions In Octavo pour ce roman reçu pour la masse critique.

Mon avis:

Ce roman est vraiment une très belle surprise.Il est vrai que,vu le titre,je ne m'attendais pas vraiment a un roman du genre policier.

Laszlo,boucher hongrois au physique imposant,s'installe dans la jolie ville de Honfleur.

Il me pardonnera de l'appeler par son prénom car,décidément,son nom est beaucoup trop difficile a dire ou a écrire (et comme il n'aime pas du tout,mais alors,pas du tout qu'on l'écorche...)

Les habitants sont,au début,un peu terrorisé (quel doux euphémisme ce "un peu")par cet homme aussi large que haut mais au fil du temps,il fini par lier amitié avec 4 personnes toutes plus différentes les unes que les autres.

Et puis un jour,notre boucher doit faire face a l'arrivée d'un concurrent dans la ville.

Et qui dit concurrence,dit moins de travail.Qui dit moins de travail dit ennui,et qui dit ennui dit qu'on peut arriver a faire des "petites bêtises",surtout si on a un hachoir a viande a disposition. Enfin,vous voyez où je veux en venir?je ne vais pas vous faire un dessins (surtout que je ne sais pas dessiner :p )

Les quatre nouveaux amis de Laszlo vont alors tout faire (et quand je dis tout,c'est vraiment tout,même des actions qui ne sont pas très bien vu par la gendarmerie) afin d'aider leur nouvel ami a ne surtout pas replonger dans l'ennui.



J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman où l'humour est omniprésent.J'ai d'ailleurs éclaté de rire plusieurs fois a la lecture de certaines phrases.J'ai même un grand sourire en y repensant.

Il nous montre également que ce n'est pas toujours facile,pour un étranger arrivant en France,de s'intégrer,même après plusieurs années.



Une chose est certaine,quand vous aurez lu "Réjouissances a Honfleur",vous ne verrez plus jamais votre boucher du même oeil.

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Réjouissances à Honfleur...

C'est tout d'abord le titre, et surtout le nom de Honfleur, qui a attiré mon attention! Puis le fait que ce livre soit un policier m'a incité à le lire. Avec un un peu de mal au début et car l'auteur m'étant inconnu je n'accrochais pas avec un style et une histoire de boucher pas très glamour. Pourtant après avoir eu envie d'abandonner j'ai continué ma lecture et ai commencé à rire car certains dialogues m'ont alors rappelé un film (Fargo) et ainsi ma lecture a été très plaisante. J'ai apprécié les situations loufoques et sympathiques décrites ainsi que des dialogues inénarrables, qui permettent de passer un très bon moment de lecture, très réjouissant, en adéquation avec son titre. Merci à l'auteur!
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Réjouissances à Honfleur...

Pour une fois, je trouve que le résumé décrit parfaitement le contenu du livre et c'est quelque chose à noter vu mes péripéties personnelles avec les 4èmes de couverture. Parenthèse refermée !



Le côté burlesque et loufoque annoncé pour ce policier m'a beaucoup intriguée. Je suis plus souvent habituée aux thrillers et policiers sombres et macabres qui nous emmènent dans un monde très lugubre. Ici, je dois dire que ce roman est à mourir de rire, je me surprenait à rigoler toute seule en lisant. Heureusement, je n'étais pas entourée d'inconnus qui auraient eu raison alors de me regarder d'un oeil suspect et de me prendre pour une folle ! C'est ce que j'aurais pensé moi-même à leur place.



Sur fond de meurtre par désoeuvrement du boucher hongrois nouvellement installé à Honfleur, on part dans des situations toutes plus rocambolesques les unes que les autres. Que ce soit les 4 amis du boucher qui, par tous les moyens, à éloigner l'enquête de leur ami boucher, mais aussi les rebondissements policiers et politiques de cette affaire, je dois avouer que je n'ai pas vu le temps passer et les pages défiler.



C'était, via ce service presse envoyé par les éditions In Octavo, l'occasion de découvrir l'écriture et le monde d'Olivier Polard. On est dans le comique de situation, l'ironie, le rocambolesque en permanence et ça fait un bien fou de tomber sur un thriller de ce type pour changer des atmosphères lugubres et macabres des thrillers et polars "conventionnels". La fluidité de l'écriture, sa simplicité et son efficacité rendent la loufoquerie encore plus frapante. Plus c'est gros et plus ça passe comme on dit !



Le fond reste toutefois digne d'un très bon polar même si l'enquête est menée à des fins différentes que la morale et l'éthique mais je ne peux pas en dire plus. Sous couvert d'humour efficace, la morale de l'histoire est tout de même grinçante quant à la justice. Olivier Polard a vraiment réussi à m'embarquer dans son univers d'humour sans pour autant garder un message sous-jacent qui fait réfléchir sur notre société actuelle.
Lien : https://www.bentoblog.fr/rej..
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Réjouissances à Honfleur...

Laszlo est un boucher hongrois amoureux de la Normandie. Il s'installeà Honfleur et réussit à se créer un petitgroupe d'amis. Mais le roi de la bonne viande dérape et tue une femme désagréable dans un instant de colère.Il en fait ensuite de petits morceaux de viande et abandonne le tout sur le trottoir. Puis, comme il est d'usage entre amis, il profite d'un dîner pour leur raconter ses péripéties et les remords qui l'accablent. Une incroyable machination se met alors enplace pour sauver Laszlo et semer la police.



On pourrait qualifier le début de l'histoire de classique, avec une écriture qui mérite de s'affiner et s'alléger avec l'expérience. Puis le suspense arrive, les idées farfelues germent, les pièges destinés à la police se multiplient. La police elle-même n'est qu'une parodie de service public et d'honnêteté. Les rebondissements s'enchaînent à un rythme effréné, avecles mêmes points communs: une totaleabsence de morale, des situations burlesques et un jusqu'au-boutisme désopilant! Voici un premier roman qui mérite d'être connu. Si l'auteur en écrit un autre, il pourra me compter parmi ses lecteurs.
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