(...) en quittant l'école, j'ai profondément blessé mon père, sorti de deux guerres. Mais, las d'être le poison d'une famille sans problème, je brûle déjà de reconquérir son estime, et d'entendre ma mère encenser à nouveau sa chair. Voilà le salaire auquel j'aspire. Comment s'amender, après tant d'années d'errance? Au malade, il faut un remède radical. Le comportement irréprochable que promet l'institution religieuse apparaît comme la panacée.