Trois vieilles malles venaient d'être livrées. Entreposées dans le couloir, elles bloquaient l'accès à la salle animée de Mémorial, à Moscou, ou l'on recevait le public et les chercheurs en histoire. En cet automne 2007, j'étais venu y voir des collègues de la section "recherches" de cette organisation des droits de l'homme. Remarquant mon intérêt pour les malles, ils me confièrent qu'elles contenaient les plus grosses archives privées données à Mémorial depuis sa création vingt ans auparavant.