C'est pourquoi je suis devenu bouffon. C 'était mon ultime demande d'affection que j'adressais aux hommes. Tout en les craignant au plus haut point je crois que je n'étais pas résigné à tout supporter d'eux. Et puis par mes bouffonnerie, un fil me rattachait encore un peu a mes semblables. Extérieurement, le sourire ne me quittait pas; intérieurement, en revanche, c'était le désespoir. Pour ne pas révéler ce contraste, je devais garder, au prix de sueurs froides, un équilibre qui ne tenait qu'a un cheveu
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