Je ne comprenais pas du tout pourquoi les gens ont une occupation. Mon idée du bonheur et celle que s’en font les autres se contredisaient tellement que j’en éprouvais un malaise tel que, la nuit, sans cesse, je me retournais dans mon lit, je gémissais, je devenais presque fou. En fait, n’étais-je pas heureux ? Depuis mon enfance on m’avait souvent répété que j’étais un être heureux. Pourtant j’étais toujours affligé de tourments d’enfer ; les gens qui prétendaient que j’étais heureux étaient infiniment plus heureux que moi.