Depuis mon enfance j’ai été de faible constitution. Je restais souvent au lit et j’étais persuadé que les draps, les taies d’oreiller, les protège-couvre-pieds étaient des ornements inutiles ; c’est à l’âge de près de vingt ans que j’ai compris que, contrairement à ce que je pensais, ils étaient des objets d’utilité, et alors je fus saisi de mélancolie à la pensée que la vie humaine dépend de ces mesquineries.