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Citation de Lilou08


Ils avaient atteint la cabane, Miss Dalgliesh s’apprêtait à franchir la première l’étroite porte quand Dalgliesh s’écria soudain :
« Non ! Attends ! »
L’instant d’avant, il marchait comme dans un rêve. Maintenant son cerveau comprit soudain les signes que ses sens exercés avaient inconsciemment notés : l’unique trace de pas masculins conduisant du sentier saupoudré de sable à l’entrée de l’observatoire, les douceâtres effluves apportés par le vent qui n’avaient rien à voir avec le parfum de la terre ou de l’herbe. Sa tante s’arrêta. Il se glissa devant elle et se tint sur le seuil de la hutte.
Bloquant presque toute la lumière de sa haute stature, il commença par sentir la mort avant même de la voir. Une puanteur de vomi, de sang et de diarrhée lui piqua les narines. On aurait dit que l’air de la petite hutte était saturé de mal et de corruption. C’était une odeur qu’il connaissait, mais, comme toujours, il dut lutter un bref instant contre une intolérable nausée. Puis il se pencha ; la lumière entra à flots derrière lui et il aperçut clairement le cadavre.
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