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Critiques de PF Radice (9)
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Al Capone

Non mais vous l'entendez celui-là ! Al Capone se définit comme un honnête entrepreneur ayant offert des milliers de postes à des gens pauvres d’origine italienne des quartiers de Brooklyn et de Chicago dont il faisait originellement partie. On aurait presque envie de le plaindre si ce n'était pas l'un des plus grands malfrats du XXème siècle.



Il est quand même soupçonné du meurtre d'une quarantaine de personnes et commandité plusieurs centaines d'autres. Nous avons droit à son témoignage en direct auprès de sa pauvre et vieille Mamma derrière les barreaux de la prison d'Alcatraz. Evidemment, le témoignage est purement subjectif. Cependant, on se rend compte que la vérité n'était pas forcément toute rose concernant les forces de l'ordre qui l'ont traqué.



J'ai beaucoup aimé ce graphisme très coloré et en rondeur qui donne envie de lire cette biographie dont la démarche est tout à fait audacieuse. C'est vrai qu'il y a le mythe mais également l'homme qui est derrière et que l'on découvre sous un jour nouveau.



Au final, voilà une lecture qui ne laissera pas indifférent. Les histoires de gangster et autres malfrats n'ont pourtant pas ma faveur. Cette œuvre fait figure d'exception tant c'est bien réalisé sur le mode de la confession entre mensonges et réalité.

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Al Capone

Club N°49 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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Jouant sur la confession à sa mère en atténuant son propos, le grand (gros ?) al raconte sa vie toute de douceurs vécues et prodiguées.



VT

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Pas mal pour découvrir un peu la vie d'al Capone.



A quel point, cette histoire a-t-elle été romancée ?



Morgane N.

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Al Capone par lui-même, récit original et dessin atypique.



Clément

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Confession d'al Capone à sa mère sur son parcours mafieux.



Le dessin atténue la noirceur du propos



Wil57

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Al Capone

La prohibition est une période fascinante qui a vu émerger des figures inoubliables. Al Capone est évidemment une de ces personnalités incontournables. J’ai eu envie de lire cette B.D bien que je ne sois pas fan du registre de la B.D biographique. Cette lecture m’a agréablement surprise même si elle n’est pas exempte de défauts.



L’angle choisi par Swann Meralli pour raconter l’histoire de Capone est plutôt originale. C’est un récit à la 1ère personne dans lequel, alors qu’il est incarcéré à Alcatraz, Al se confie à sa mère en lui racontant sa vie. L’originalité vient du décalage permanent entre ce que dit Al à sa mère et ce qu’on voit sur les images. En effet, dans ses propos le truand minimise toutes ses actions. Ainsi, par exemple, il dira d’un de ses concurrents qu’il a quitté la ville alors que sur l’image on le voit en train de le descendre. J’ai trouvé le choix narratif de ce décalage original, bien trouvé et plutôt audacieux même si je trouve que le contraste aurait dû être encore plus appuyé. Je regrette également le côté un brin linéaire de la narration qui ressemble trop à une succession de faits. Cela manque un peu d’affect. Ceci dit, cela reste très plaisant à lire et, même si on connait l’histoire, on la suit avec plaisir et sans ennui.



Le dessin de Radice m’a bien plu. Là aussi on trouve une forme de décalage entre des traits extrêmement simples pour représenter les personnages et un fourmillement de détails pour les décors, tout particulièrement ces grandes cases montrant un paysage urbain.



Je n’attendais pas grand-chose de cette B.D, je craignais même d’être déçue. Finalement, j’ai passé un bon moment avec une œuvre qui propose quelque chose et dont le fond et la forme se marient bien.

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Al Capone

Al Capone est à Alcatraz où il raconte son histoire à sa mère, ou son fantôme.

Le dessin est assez doux, le trait presque naïf, les surfaces sont d’une matière feutrée, à grain, avec une colorisation vintage, Tout cela apporte une ambiance rétro, cinématographique.



Il fait un récit édulcoré, le texte en voix off le rendrait presque sympathique, il minimise ses actes, les rend légitimes, mais le graphisme, malgré sa douceur et sa naïveté, laisse passer quelques scènes de violence. Il y a un décalage entre le récit et la réalité, la vraie, par exemple, il raconte qu’il s’est réconcilié avec un concurrent, mais que deux jours plus tard, pas de chance, celui-ci s’est tué en tombant dans des escaliers, et le dessin représente cette personne avec un couteau sous la gorge. Tout est dans ce ton, subtilement décalé, d’un humour noir discret, c’est l’histoire d’un bon gars, qui fait le bien autour de lui, d’un bon fils, d’un bon ami, mais dur en affaires, il faut bien…



Ce récit nous en apprend un peu plus sur ce personnage légendaire, un nom qui porte une aura sulfureuse pour toujours. Le récit ne cherche pas à le rendre sympathique, c’est seulement parce qu’il est raconté par Al Capone lui-même qu’il est tourné dans ce sens, mais il nous raconte surtout l’Amérique des années 20-30, une Amérique où la corruption est facile, les trafics, les assassinats, l’illégalité est la règle.



Encore une histoire qui entretient la légende, une de plus, mais ce ton décalé et le graphisme élégamment vintage rendent cette lecture très attrayante.
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Al Capone

Alcatraz, Al Capone reçoit la visite de sa mère. Jeune il lui a fait une promesse. À présent il lui fait le récit de sa vie et témoigne, à sa manière, de sa promesse honorée.

Cette histoire d'Al Capone semble un projet cher à son dessinateur. Narrée à la 1ère personne - Scarface s'adresse à sa mère - elle touche par son trait et le décalage, mélange de cynisme et de tendresse, entre l'amour filial et la cruauté mafieuse. Cette cruauté est-elle celle du monde ? interroge aussi le scénario, parfaitement léché. Le dessin si particulier et attachant en même temps semble lui répondre. La part d'humanité du truand est un leurre. Pas l'amour d'une mère pour son fils.
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Al Capone

Prison d'Alcatraz, 1938, c'est l'heure des comptes pour Alphonse Gabriel Capone.Celui qui a inventé le grand banditisme moderne va tout raconter. Et qui mieux que sa mama pour l'écouter ? "Est-ce qu'un fils mentirait à sa mère ?"



Les auteurs se sont inspirés de son autobiographie pour livrer ce témoignage à la fois sincère, naïf et fantaisiste. De son enfance à New-York en 1907 à sa libération de prison le 16 novembre 1939, Capone récite sa vision des événements. Comment dire à sa mère qu'on a assassiné, commandité des meurtres, volé, menti, triché, corrompu ?



En édulcorant, en biaisant... Le dessin habile et stylisé de PF Radice vient contrebalancer le récit en apportant une vérité violente aux mensonges de Scarface. Le personnage de Capone, tout en rondeur, ramène le bandit à l'enfant qu'il a été, à celui qui doit des comptes à sa mère. Les décors, le trait noir, les couleurs, tout est très réussi et contribue à faire de cet album un très beau livre !



Il était temps que je me penche sur cet album que j'avais bêtement laissé traîner dans la bibliothèque. Ce premier roman graphique de PF Radice est une réussite qui en appelle d'autres !
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Al Capone

États-Unis, années 20 : « Roaring Twenties » ou « années folles »



De New York à Chicago, des contrebandiers de la prohibition organisent un commerce souterrain de l’alcool. Ces bootleggers sont organisés en mafia et la plupart du temps issus des communautés italiennes ou irlandaises. Le climat de clandestinité explose périodiquement et violemment au grand jour lors de règlements de compte meurtriers. Alphonse Capone dit Scarface, personnifie le personnage emblématique du crime organisé dans le Chicago des années 1920 et 1930



Une autobiographie jubilatoire d’Al Capone racontée à sa mère comme pour se justifier et enjoliver le parcours de gangster qui lui est associé. Si le soin que Capone met à se dédouaner et à tourner les évènements successifs à son avantage est hilarant, si le découpage est au petit oignon, la qualité du graphisme est bluffant et achève de mettre ce roman graphique dans le camp des excellentes œuvres parues en 2022, à ne surtout pas manquer.



Un superbe dessin aux contours de visages arrondis, galbé et ballonné, aux bouches rebondies en forme de cœur, aux nez crochus, développe des proportions délicieusement déformées et juvéniles tels les visages expressifs propres à l’Opéra chinois. Les traits épais, presque grossiers, les rictus amplifiés, cadrent magnifiquement avec le sujet. Le caractère enfantin du graphisme dédramatise le tragique de ces guerres de gangs et colle au dessein de Capone : se dédouaner aux yeux de sa mère. Les décors aux clins d’œil « art déco » sont minimalistes dans des couleurs profondément chaudes et enveloppantes aux tons dominants ocre et rouge pour un rendu général fabuleusement esthétique.



« Personne sur cette terre ne peut, d’un trait de plume, rayer tout ce qu’il a fait »



Syphilitique et atteint d’hallucinations, Capone termine à Alcatraz pour y purger une peine de 11 ans de détention.



Une bd à lire urgemment.
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Ma vie plus verte

Un indispensable



Ce livre est une véritable pépite ! À mi-chemin entre l'album jeunesse et le documentaire, c'est le titre idéal pour se lancer dans un mode de vie plus écolo à la maison.



On suit la famille Green qui adore la nature et entend bien agir pour rendre leur vie plus verte.

Parents et enfants se mobilisent pour consommer de manière plus responsable et fabriquer eux-mêmes tout ce qui ne nécessite pas d'être forcément acheter.



Sous format BD, on découvre des recettes, des pas à pas de DIY, des astuces pour faire des économies et du bien à la planète.

Faire ses bonbons, son shampoing, ses produits ménagers, des solutions pour économiser l'eau au jardin et bien plus encore, cette BD est une véritable mine d'informations.



Découpé en quatre grandes parties, enfants et parents apprendront comment cuisiner sans gaspiller et sans produire de déchets, entretenir la maison sainement, s'occuper du jardin de manière écolo et faire la fête en respectant l'environnement.



On a envie de tout tester, recettes comme DIY. L'écologie de manière ludique. Aucune culpabilisation, on apprend à prendre soin de notre planète en s'amusant. Ce n'est pas plus cher (souvent même moins cher), pas contraignant et c'est bon pour la famille et la planète. Qu'attendons-nous pour nous y mettre ?!



Cette façon de présenter l'écologie est tout à fait enthousiasmante.

On trouve en fin d'ouvrage des ressources pour se lancer.



La BD en elle-même est très amusante, les illustrations sont gaies et colorées et les pas à pas sont simples et clairs.



Je n'ai plus qu'une envie : fabriquer mes propres paniers et mettre des oyas dans le potager.



Un titre à découvrir absolument !!

Dès 7 ans et à partager avec toute la famille.
Lien : http://demoisellesdechatillo..
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Ma vie plus verte

Ce livre est juste génial ! Chaque fois que je regarde dans les rayons des magasins, ou en librairie, j'en trouve à destination d'un public adulte, mais, c'est la première fois que j'en ai un qui est plutôt pour un lectorat jeune. Ou, je ne cherche pas au bon endroit, c'est également possible après tout !



Avec ce livre, les enfants apprendront pas mal de choses. Non seulement quelques recettes de cuisine, d'autres qui serviront pour la maison, et quel comportement adopter afin de faire eux aussi, un geste pour la planète. Sans oublier que cela leur fait du bien, à eux aussi, car qui dit produits artisanaux, dit produits plus naturels que ceux que l'on trouve en grande surface.



Et puis, ils prendront plaisir à réaliser les recettes, déjà rien que cela, je trouve que c'est un excellent point pour ce livre. Ce ne sont pas uniquement des explications, il y a les personnages de la famille toute entière qui accompagne le tout.



En ce sui concerne les explications, je les ai trouvé très claires et ajoutées de manière simples, un peu comme dans les livres documentaires, par exemple.



Moi qui ai déjà eu l'occasion de lire les autres livres de cette collection, je vous assure que celui-ci est celui que je préfère, bien que les autres soient franchement bien fait également. Si vous cherchez un cadeau prochainement, pensez donc à ce genre de livre qui leur donnera envie de passer aux expériences et à la réalisation des recettes plutôt gourmandes 😀
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