Ce jour-là elle reste mais dans les jours qui suivront le départ de Pierre-Marc Johnson, Louise Harel se retrouvera rapidement au pilori et on exige son expulsion du parti pour avoir appuyé la mutinerie lancée par Gérald Godin. Pour certains c’est un geste qu’il faut punir mais pour d’autres c’est aussi une occasion de faire la leçon à celle qui est considérée depuis longtemps par plusieurs comme une rebelle, « une impératrice », une charmeuse de serpents, une Mère Térésa, « une picosseuse » et même… « une p’tite crisse ».
(p.13) Elle reconnaît elle-même qu'elle a pris le risque de déplaire. "Sincèrement, il faut liquider le syndrome de la bonne fille. Les femmes en général veulent plaire, quelle que soit leur génération, leur âge. Il faut vraiment accepter de déplaire, c'est la leçon numéro un si l'on veut survivre en politique".