J'ouvris au hasard Les Souffrances du jeune Werther et laissai l'odeur balsamique du papier jaunâtre monter vers mes narines, les imprégnant d'une exhalaison archaïque, lointaine, comme s'il s'agissait d'une espèce de lettre fanée que l'on doit lire avec le nez. En respirant ce mélange de papier, de colle, de vieux fils et de cuir, je découvris que cette odeur était justement celle que j'escomptais trouver dans un hôtel appelé Samarcanda, une combinaison élégante, surannée, chargée de résonances anciennes.