Nous étions incapables de nous résigner à l'idée que ce n'étaient pas les barbares qui avaient dilapidé le patrimoine national, mais les italiens eux-mêmes, et que ces déprédations avaient connu leur point culminant non pas au Moyen-Age, ni à l'époque obscurantiste des particularismes et des épidémies de peste, mais dans les années 1960, lorsque avait disparu toute limite au déferlement de la laideur et à la négation de la mémoire. Il était navrant de constater que le fascisme lui-même avait mieux protégé l'antique que l'Italie contemporaine.