L'Italie vendue à l'asphalte nous permettait de filer dans une solitude incroyable, sans rencontrer ni routes, ni villages, ni ponts. Rien ne nous disait que Plaisance était à deux pas ou que le fleuve était engoncé entre deux autoroutes convergentes et extrêmement fréquentées. Dans le cœur industriel du Nord, nous vivions un espace d'aventure totale.
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