C'était son enfance qu'il retrouvait, filigranée dans les arabesques tarabiscotées du tapis. Il la voyait sourdre au travers de la trame comme une source affleurant un bouquet de cresson. A quel moment l'avait-il perdue ?...Un jour on se réveille et tous nos jouets, si magiques, si vivants la veille encore, sont devenus des choses inertes, des objets dénués de pouvoirs, inutiles...
- Qu'Est-ce que tu fiches à quatre pattes sur le tapis, tu as perdu quelque chose ?
- Oui...Non. Tu rentres tôt.