Pour celles qui l'ont précédée. Pour celles qui la vivront encore si aucun voisin ne se remue, si aucun gouvernement ne met en place un plan de suivi d'actions digne de ce nom, si on ne lutte pas véritablement contre les violences. Je n'accepte pas, je n'accepterai plus, qu'on se contente d'attendre les bras croisés que toutes les femmes maltraitées se voient réduites au silence et que leurs orphelins portent leur deuil pour le restant de leur existence.