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Critiques de Patrice Dumas (2)
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Jack l'Éventreur, le secret de Clifford Harr..

Encore un Xème roman fiction sur Jack The Ripper, pourrait-on dire.



Effectivement, il en existe une pléthore, de toutes les qualités littéraires que l’on peut imaginer.



Sans être dans le haut du panier, ce polar fiction sort pourtant du lot et au regard de tout ce que j’ai pu lire comme roman fiction sur Jack, celui-ci est dans le peloton de tête.



Une écriture qui n’essaie pas de faire de l’humour, pas d’utilisations de phrases neuneu, mais un texte fluide, simple, sans chichis, juste comme il faut.



Une intrigue qui commence en 1934, à une vente aux enchères et le jeune journaliste Ewan McNamara y acquiert une bibliothèque fin XIXᵉ et dans la partie basse se trouvent des livres, dont un manuscrit datant de 1888, écrit par le Sergent Clifford Harrington de la fameuse Division H de Whitechapel…



Le récit du sergent est tellement intéressant que j’en ai oublié totalement que c’était le jeune Ewan qui lisait ce manuscrit au coin du feu. Lorsqu’on est revenue en 1934, mon jet lag fut violent.



L’auteur réussi la gageure de "transplaner" son lecteur en 1888, dans les bas-fonds de Whitechapel, au cœur des crimes sordides. Une flopée de personnages historiques se pressent dans ces pages mais c’est le sergent Harrington qui sera le plus important.



Le récit de son enquête sur les crimes est prenant. À un moment donné, j’ai pensé que l’auteur voulait faire de l’augmentation de pages en consacrant une partie du récit à l’enquête du sergent Harrington sur le meurtre du prêteur sur gages, Samuel Boyd.



Aucun rapport dans l’affaire de Jack mais l’enquête était intéressante, bien faite. Puis, en avançant dans ma lecture, je me suis rendue compte que (shame on me) cette enquête n’était pas là "juste" pour augmenter les pages du roman. Au temps pour moi.



Par contre, désolée monsieur l’auteur, mais mon esprit est pervers et c’était trop facile, trop visible de deviner l’identité de Jack…



Si je n’ai pas deviné l’identité du coupable pour le meurtre de Samuel Boyd, en ce qui concerne l’identité de Jack, j’avais hésité entre deux personnes, puis une phrase m’a mise sur la voie et j’ai de suite trouvé qui c’était. Mince, ça gâche le plaisir.



Un bémol, j’ai trouvé le mobile que le coupable sert au sergent un peu léger (je préfère l’hypothèse de crimes "juste pour tuer" pour Jack), la théorie avancée par l’auteur n’est pas sans fondement, est logique et ma foi, pourquoi pas ?



Avant, j’aurais sans doute refusé cette théorie (Scotland Yard en rit, lui) mais au fur et à mesure de ce que je lis sur les meurtres de Whitechapel, elle devient une hypothèse sensée (mais pas qu’elle). En revanche, carton rouge sur le brouillard ajouté car j’ai toujours lu qu’il n’y en avait jamais eu, les nuits des crimes de Jack.



On ne révolutionnera pas la fiction sur Jack The Ripper (la réalité la dépassera toujours) mais au moins, l’auteur a respecté les faits, les lieux, les personnages réels tout en créant d’autres qui étaient attachants.



Son hypothèse sur l’assassin n’est pas dénuée de sens et elle permet d’expliquer le pourquoi du comment on ne l’a jamais attrapé malgré que tout Whitechapel était à sa recherche.



Pour ma part, j’en ai une autre que j’apprécie beaucoup et qui pourrait expliquer aussi certaines choses.



Un roman qui se lit d’une seule traite, avec une tasse de thé ou un whisky…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Les Ruines de Glenmoor

"Les ruines de Glenmoor" de Patrice Dumas est un recueil de 17 nouvelles publié aux éditions CREATESPACE INDEPENDENT PUBLISHING PLATFORM. Pour plus d'informations sur l'auteur et ses autres œuvres, n'hésitez pas à consulter le site de l'auteur => http://www.patricedumas.com/

Dans cette chronique, point de résumé sur le contenu pour éviter de spolier ! 👅

Les nouvelles s'étendent à chaque fois sur deux à trois pages. L'auteur nous balade au gré de ses histoires dans différents époques et endroits. La lecture se fait lentement afin d'intégrer tous les éléments de l'histoire. L'auteur prend à chaque fois la peine de bien planter le décor. Le style est assez classique.

Il n'y a pas de fil rouge entre les différentes nouvelles. Les thématiques sont de fait très diverses : du fantastique, de la fiction s'intégrant dans des faits historiques, la mort, des mystères, etc.

L'auteur peut se targuer d'être particulièrement doué pour les rebondissements à la fin de ses nouvelles. J'ai quelques fois été surprise à mon plus grand plaisir par des chutes empreintes d'originalité.

Dans certains récits, on verse dans l'éducation permanente - tout en restant dans la fiction-. Il s'agit de réinterprétations de l'auteur sur des faits ou des éléments historiques. Comme par exemple, la nouvelle "La Fleur blanche" où est présentée tout à la fin une peinture (Au salon de la rue des Moulins) de Toulouse-Lautrec. L'histoire a comme cadre un cabaret bien connu à Paris où le peintre avait ses habitudes.

Je suis donc très satisfaite de ce recueil. J'ai préféré certaines nouvelles à d'autres. Mes préférées sont: "Le seigneur du château", "Le chef d'œuvre de Maitre Osato" et "Jack".
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